nordia
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C’est le think tank Génération libre qui a sorti il y a quelques jours un rapport (en annexe tout en bas de cet article) intitulé « Casser la rente bancaire ».Et là, disons-le, même les plus communistes d’entres vous seront d’accord pour rejoindre ce constat posé par les plus libéraux parmi vous, ce qui est assez drôle d’un point de vue idéologique puisque tout serait censé opposer ces deux catégories. Sauf que… effectivement, nous avons un immense problème avec nos banques.
Les banques poursuivent leur logique de banque et de profitabilité comme n’importe quelle société privée. Là n’est pas le problème, les banques ne sont coupables de rien et il ne faut pas attendre d’elles qu’elles soient raisonnables.
Dites à mon fils de 8 ans, gourmand comme pas deux, « regarde ce gros saladier de bonbons mais tu n’en prends pas », et vous aurez évidemment un marmot que vous prendrez la main dans le sac dès que vous tournerez le dos. Un banquier c’est comme mon fils de 8 ans devant un saladier de bonbons. C’est aux autres d’être responsables pour lui.
Se pose donc logiquement l’encadrement des banques et la nécessité de « casser » cette rente bancaire, de casser ces banques dites trop grosses pour faire faillite, systémiques et qui font courir un risque inconsidéré à notre pays.
3 fois le PIB français pour nos 4 plus grosses banques !« Les grandes banques françaises ont une taille de bilan exceptionnellement élevée.
Actuellement, dans la zone euro, six banques ont un bilan supérieur à 1 000 milliards d’euros, et quatre sont françaises. Leurs bilans additionnés représentaient, fin 2015, 5 865 milliards d’euros soit 281 % du PIB.
Aucun autre État de la zone ne compte autant de mastodontes financiers. Commerzbank, la seconde grande banque allemande, a un bilan de 550 md€ et les autres banques de taille importante, les Landesbanken, ont un total de bilan de l’ordre de 300 md€. En Espagne, la seconde banque, BBVA, a un bilan de 583 md€. En Italie, Unicredito a un bilan de 845 md€ et Intesa Sanpaolo de 626 md€.
Rapportée au PIB de la zone euro dans son ensemble, la taille relative du bilan des banques françaises est évidemment bien moindre. Néanmoins, s’il s’agit de rapporter la taille des banques à la taille de leur pays de rattachement qui, in fine, reste le garant en dernier ressort de leur solvabilité. Prendre la zone euro comme référence n’a pas grand sens tant, du moins, qu’une union bancaire complète n’est pas mise. »
Bon, même la Deutsche Bank, dont on parle tant, a une taille de bilan inférieure à notre plus grosse banque française et européenne… BNP Paribas !
Retenez ces chiffres à titre de comparaison, pour la Deutsche Bank, nous avons 1 611,4 milliards d’euros de bilan.
Les banques poursuivent leur logique de banque et de profitabilité comme n’importe quelle société privée. Là n’est pas le problème, les banques ne sont coupables de rien et il ne faut pas attendre d’elles qu’elles soient raisonnables.
Dites à mon fils de 8 ans, gourmand comme pas deux, « regarde ce gros saladier de bonbons mais tu n’en prends pas », et vous aurez évidemment un marmot que vous prendrez la main dans le sac dès que vous tournerez le dos. Un banquier c’est comme mon fils de 8 ans devant un saladier de bonbons. C’est aux autres d’être responsables pour lui.
Se pose donc logiquement l’encadrement des banques et la nécessité de « casser » cette rente bancaire, de casser ces banques dites trop grosses pour faire faillite, systémiques et qui font courir un risque inconsidéré à notre pays.
3 fois le PIB français pour nos 4 plus grosses banques !« Les grandes banques françaises ont une taille de bilan exceptionnellement élevée.
Actuellement, dans la zone euro, six banques ont un bilan supérieur à 1 000 milliards d’euros, et quatre sont françaises. Leurs bilans additionnés représentaient, fin 2015, 5 865 milliards d’euros soit 281 % du PIB.
Aucun autre État de la zone ne compte autant de mastodontes financiers. Commerzbank, la seconde grande banque allemande, a un bilan de 550 md€ et les autres banques de taille importante, les Landesbanken, ont un total de bilan de l’ordre de 300 md€. En Espagne, la seconde banque, BBVA, a un bilan de 583 md€. En Italie, Unicredito a un bilan de 845 md€ et Intesa Sanpaolo de 626 md€.
Rapportée au PIB de la zone euro dans son ensemble, la taille relative du bilan des banques françaises est évidemment bien moindre. Néanmoins, s’il s’agit de rapporter la taille des banques à la taille de leur pays de rattachement qui, in fine, reste le garant en dernier ressort de leur solvabilité. Prendre la zone euro comme référence n’a pas grand sens tant, du moins, qu’une union bancaire complète n’est pas mise. »
Bon, même la Deutsche Bank, dont on parle tant, a une taille de bilan inférieure à notre plus grosse banque française et européenne… BNP Paribas !
Retenez ces chiffres à titre de comparaison, pour la Deutsche Bank, nous avons 1 611,4 milliards d’euros de bilan.