La guerre en Ukraine crée des tensions dans le monde orthodoxe. L’appui du patriarche Cyrille de Moscou à la politique de Vladimir Poutine ne fait pas l’unanimité dans les Églises orthodoxes russes en Occident.
Les orthodoxes d'obédience russes doivent se situer par rapport au patriarche Cyrille, qui a adopté le discours de Poutine sur "l’agression occidentale" envers la Russie, explique un théologien, de l’Université Concordia. « Ça les met dans une position difficile et beaucoup préfèrent le silence. »
Il existe 16 Églises orthodoxes autonomes, ou « autocéphales », qui reconnaissent normalement l’autorité du patriarche Bartholomée Ier de Constantinople (Istanbul). Mais deux de ces « Églises autocéphales » ne sont pas universellement reconnues, selon George Demacopoulos, directeur du centre d’études orthodoxes de l’Université Fordham, à New York.
« Bartholomée a reconnu l’autocéphalie de l’Église d’Ukraine en 2018, mais l’Église russe n’a pas accepté cette désignation. Et l’Église russe reconnaît comme autocéphale l’Église orthodoxe en Amérique (OCA), mais pas le patriarche Bartholomée, qui ne considère pas l’OCA comme autocéphale. » La plupart de ces Églises autocéphales ont des lieux de culte un peu partout dans le monde, y compris au Canada.
Pour compliquer le tout, l’Église orthodoxe russe est représentée aux États-Unis sous deux autres formes que l’OCA : par des paroisses directement sous l’autorité du patriarche Cyrille de Moscou ou par l’Église orthodoxe russe hors frontières (ÉORHF, ou ROCOR, en anglais), qui est « semi-indépendante » de Cyrille, selon M. Demacopoulos.
Les orthodoxes d'obédience russes doivent se situer par rapport au patriarche Cyrille, qui a adopté le discours de Poutine sur "l’agression occidentale" envers la Russie, explique un théologien, de l’Université Concordia. « Ça les met dans une position difficile et beaucoup préfèrent le silence. »
Il existe 16 Églises orthodoxes autonomes, ou « autocéphales », qui reconnaissent normalement l’autorité du patriarche Bartholomée Ier de Constantinople (Istanbul). Mais deux de ces « Églises autocéphales » ne sont pas universellement reconnues, selon George Demacopoulos, directeur du centre d’études orthodoxes de l’Université Fordham, à New York.
« Bartholomée a reconnu l’autocéphalie de l’Église d’Ukraine en 2018, mais l’Église russe n’a pas accepté cette désignation. Et l’Église russe reconnaît comme autocéphale l’Église orthodoxe en Amérique (OCA), mais pas le patriarche Bartholomée, qui ne considère pas l’OCA comme autocéphale. » La plupart de ces Églises autocéphales ont des lieux de culte un peu partout dans le monde, y compris au Canada.
Pour compliquer le tout, l’Église orthodoxe russe est représentée aux États-Unis sous deux autres formes que l’OCA : par des paroisses directement sous l’autorité du patriarche Cyrille de Moscou ou par l’Église orthodoxe russe hors frontières (ÉORHF, ou ROCOR, en anglais), qui est « semi-indépendante » de Cyrille, selon M. Demacopoulos.