L'émigration des juifs français vers israël explose en 2013

thitrite

Contributeur
Contributeur
Selon des statistiques publiées lundi par l'Agence juive, 2185 Français ont fait leur aliyah entre janvier et septembre. Une hausse de près de 50% par rapport à la période équivalente en 2012.

L'émigration de Juifs français à destination d'Israël, qui avait enregistré ces dernières années un léger repli, a progressé de 49% depuis le début 2013. Selon des statistiques publiées lundi par l'Agence juive, 2185 Français ont ainsi fait leur aliyah entre janvier et septembre, contre 1469 l'an dernier durant la même période.

Ce rebond est d'autant plus notable que l'immigration à destination d'Israël affiche, au plan mondial, un relatif tassement. Durant la même période, 13.905 Juifs venus des cinq continents ont fait leur aliyah, ce qui représente une hausse d'environ 1% par rapport aux neuf premiers mois de 2012. Simultanément, l'immigration juive en provenance des États-Unis a baissé de 8%.

Cette «exception française» intervient après plusieurs années durant lesquelles le nombre de Juifs demandant à bénéficier de la «loi du retour» israélienne fut plutôt orienté à la baisse. «Ce tassement a coïncidé avec le quinquennat de Nicolas Sarkozy qui, à tort ou à raison, fut perçu comme plus susceptible de répondre aux attentes de la communauté juive», analyse Denis Charbit, chercheur en sciences politiques à l'Université ouverte d'Israël.

«La crise économique qui perdure en France contribue sans doute à expliquer l'actuel retournement de tendance», poursuit l'universitaire, soulignant que l'économie israélienne offre par contraste des perspectives de croissance relativement encourageantes. «Il est aussi possible que le choc causé par l'affaire Merah ait concouru à réactiver des projets d'aliyah», poursuit-il, tout en précisant que l'immigration des Juifs français vers Israël est, dans la grande majorité des cas, «le fruit d'une démarche rationnelle bien plus qu'impulsive».

Lors d'une cérémonie organisée à Paris pour célébrer le départ vers Israël de quelque 800 Juifs de France, en juillet dernier, le fondateur de l'association «Aliyah et meilleure intégration», Pierre Besnainou, avait d'ailleurs mis en garde: «L'aliyah des Juifs de France n'est pas une sortie de secours et la peur de l'antisémitisme ne doit pas être une motivation pour les Juifs de France à s'installer en Israël.»

La communauté juive de France, qui est la plus grande d'Europe, regroupe selon les estimations entre 350.000 et 500.000 personnes. Depuis la création de l'État d'Israël en 1948, plus de 90.000 Juifs ont quitté l'Hexagone pour faire leur aliyah.


http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...-vers-israel-explose-en-2013.php/#xtor=AL-155

 
A

AncienMembre

Non connecté
Selon des statistiques publiées lundi par l'Agence juive, 2185 Français ont fait leur aliyah entre janvier et septembre. Une hausse de près de 50% par rapport à la période équivalente en 2012.

L'émigration de Juifs français à destination d'Israël, qui avait enregistré ces dernières années un léger repli, a progressé de 49% depuis le début 2013. Selon des statistiques publiées lundi par l'Agence juive, 2185 Français ont ainsi fait leur aliyah entre janvier et septembre, contre 1469 l'an dernier durant la même période.

Ce rebond est d'autant plus notable que l'immigration à destination d'Israël affiche, au plan mondial, un relatif tassement. Durant la même période, 13.905 Juifs venus des cinq continents ont fait leur aliyah, ce qui représente une hausse d'environ 1% par rapport aux neuf premiers mois de 2012. Simultanément, l'immigration juive en provenance des États-Unis a baissé de 8%.

Cette «exception française» intervient après plusieurs années durant lesquelles le nombre de Juifs demandant à bénéficier de la «loi du retour» israélienne fut plutôt orienté à la baisse. «Ce tassement a coïncidé avec le quinquennat de Nicolas Sarkozy qui, à tort ou à raison, fut perçu comme plus susceptible de répondre aux attentes de la communauté juive», analyse Denis Charbit, chercheur en sciences politiques à l'Université ouverte d'Israël.

«La crise économique qui perdure en France contribue sans doute à expliquer l'actuel retournement de tendance», poursuit l'universitaire, soulignant que l'économie israélienne offre par contraste des perspectives de croissance relativement encourageantes. «Il est aussi possible que le choc causé par l'affaire Merah ait concouru à réactiver des projets d'aliyah», poursuit-il, tout en précisant que l'immigration des Juifs français vers Israël est, dans la grande majorité des cas, «le fruit d'une démarche rationnelle bien plus qu'impulsive».

Lors d'une cérémonie organisée à Paris pour célébrer le départ vers Israël de quelque 800 Juifs de France, en juillet dernier, le fondateur de l'association «Aliyah et meilleure intégration», Pierre Besnainou, avait d'ailleurs mis en garde: «L'aliyah des Juifs de France n'est pas une sortie de secours et la peur de l'antisémitisme ne doit pas être une motivation pour les Juifs de France à s'installer en Israël.»

La communauté juive de France, qui est la plus grande d'Europe, regroupe selon les estimations entre 350.000 et 500.000 personnes. Depuis la création de l'État d'Israël en 1948, plus de 90.000 Juifs ont quitté l'Hexagone pour faire leur aliyah.


http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...-vers-israel-explose-en-2013.php/#xtor=AL-155

Curieux ! Il paraît pourtant que la France serait le paradis des sionistes ! :rolleyes: Ce ne serait donc pas tout à fait vrai ? Quelle surprise !

Plus sérieusement, ça me choque vraiment. Par leur désertion, ces personnes tendent à confirmer l'argument nazi selon lequel les juifs seraient une population exogène, "génétiquement" incapable de vivre en Europe, et donc vouée au départ ou à l'extermination.

Or, c'est faux. Il s'agit bien de Français qui quittent la patrie, justement quand elle va mal ! :(
 
Selon des statistiques publiées lundi par l'Agence juive, 2185 Français ont fait leur aliyah entre janvier et septembre. Une hausse de près de 50% par rapport à la période équivalente en 2012.

L'émigration de Juifs français à destination d'Israël, qui avait enregistré ces dernières années un léger repli, a progressé de 49% depuis le début 2013. Selon des statistiques publiées lundi par l'Agence juive, 2185 Français ont ainsi fait leur aliyah entre janvier et septembre, contre 1469 l'an dernier durant la même période.

Ce rebond est d'autant plus notable que l'immigration à destination d'Israël affiche, au plan mondial, un relatif tassement. Durant la même période, 13.905 Juifs venus des cinq continents ont fait leur aliyah, ce qui représente une hausse d'environ 1% par rapport aux neuf premiers mois de 2012. Simultanément, l'immigration juive en provenance des États-Unis a baissé de 8%.

Cette «exception française» intervient après plusieurs années durant lesquelles le nombre de Juifs demandant à bénéficier de la «loi du retour» israélienne fut plutôt orienté à la baisse. «Ce tassement a coïncidé avec le quinquennat de Nicolas Sarkozy qui, à tort ou à raison, fut perçu comme plus susceptible de répondre aux attentes de la communauté juive», analyse Denis Charbit, chercheur en sciences politiques à l'Université ouverte d'Israël.

«La crise économique qui perdure en France contribue sans doute à expliquer l'actuel retournement de tendance», poursuit l'universitaire, soulignant que l'économie israélienne offre par contraste des perspectives de croissance relativement encourageantes. «Il est aussi possible que le choc causé par l'affaire Merah ait concouru à réactiver des projets d'aliyah», poursuit-il, tout en précisant que l'immigration des Juifs français vers Israël est, dans la grande majorité des cas, «le fruit d'une démarche rationnelle bien plus qu'impulsive».

Lors d'une cérémonie organisée à Paris pour célébrer le départ vers Israël de quelque 800 Juifs de France, en juillet dernier, le fondateur de l'association «Aliyah et meilleure intégration», Pierre Besnainou, avait d'ailleurs mis en garde: «L'aliyah des Juifs de France n'est pas une sortie de secours et la peur de l'antisémitisme ne doit pas être une motivation pour les Juifs de France à s'installer en Israël.»

La communauté juive de France, qui est la plus grande d'Europe, regroupe selon les estimations entre 350.000 et 500.000 personnes. Depuis la création de l'État d'Israël en 1948, plus de 90.000 Juifs ont quitté l'Hexagone pour faire leur aliyah.


http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...-vers-israel-explose-en-2013.php/#xtor=AL-155

Ils vont faire leur évasion fiscale oui ! Surement ont-ils fait ce choix pour être éviter d'être taxer par Francois et sa bande.
Je suis pas persuadé qu'ils détruisent leur papier français avant de partir la bas au cas où
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Si c'était pas Israel , je me réjouirais pour eux. C'est un privilège d'avoir plusieurs cultures (il y'a une culture juive propre avec leur religion, leur langue, l'hébreu, même si c'est beaucoup de mélanges avec la culture de leur pays d'origine), et ça doit être super d'avoir plusieurs pays et chacun de ces pays prêts à vous acceuillir à bras ouverts.

Dommage que ce pays soit Israel. C'est très bien pour eux, mais c'est au prix de l'abjection envers les palestiniens.
 
Ce que l'article ne dis pas c'est le nombre de juif français qui font le chemin inverse, d'israel vers la France. ça aussi c'est en augmentation...
 
Ce que l'article ne dis pas c'est le nombre de juif français qui font le chemin inverse, d'israel vers la France. ça aussi c'est en augmentation...
Rue89 notait ce point:

"A l’inverse de l’alyah, la « yerida » (descente) concerne le départ des juifs d’Israël. Un Français sur cinq rebrousserait chemin. En cause : le manque d’intégration sociale et les difficultés économiques. Un « fossé culturel » observé par de nombreux olim compliquerait leurs rapports avec les Israéliens.

Après cinq années passées en Terre sainte, Olivier a préféré rentrer dans son pays natal.

« Je pensais trouver des juifs, mais j’ai trouvé des Israéliens. Nous n’avons pas la même éducation, je ne traînais qu’avec des Français. Je me sens plus proche d’un Français non juif que d’un Israélien juif. Finalement, je me suis aperçu que j’étais français avant d’être juif. »

Paradoxalement, la fuite d’une communauté entraîne la formation d’une autre, celle des Français en Israël, dont il est difficile de sortir. « On se sentait plus étrangers qu’en France », raconte David.

« Dès qu’on ouvrait la bouche, on était vus comme français. Impossible de s’intégrer. »"
http://www.rue89.com/2012/10/16/l-alyah-en-israel-un-aboutissement-pour-les-juifs-francais-236215

Ces juifs ont peut-être des choses en commun avec certains franco-marocains qui ont essayé un retour au Maroc...
 
Ce que l'article ne dis pas c'est le nombre de juif français qui font le chemin inverse, d'israel vers la France. ça aussi c'est en augmentation...

Tout à fait.

Beaucoup s'imaginent que c'est l'Eldorado mais ils déchantent bien assez vite et effectivement beaucoup reviennent après avoir passé 1 ou 2 ans à galérer.

La crise est encore plus grande là-bas, quitter un pays en crise pour un autre encore plus mal lotis je sais pas si c'est un bon calcul.
Voilà pourquoi la double nationalité ne devrait pas exister, on est Français ou israélien(ou autre) mais pas les deux à la fois.
 
Ils vont aller coloniser les terres palestiniennes.

j 'en doute; je ne crois pas que ce sont des jeunes juifs sans argent allant vivre dans des colonies loin de tout le confort des grandes villes

il y a un effet papy boom aussi chez les juifs de France; une génération de jeunes retraités qui sont inquiets de la pression fiscale francaise:
alors ils vendent leur commerce ou leur business et ils partent planquer tout ailleurs et ils vivent en Israel

2000 personnes c 'est 1000 couples, et 50% de plus c' est juste 500 couples de plus ...c 'est rien du tout;
je les vois bien vivre tranquilles a Tel Aviv officiellement, appart face a la mer, enfin 6 mois par an histoire d etre résident israéliens, et le reste voyager ailleurs dans le monde pour le plaisir, car une fois leur fric planqué a l abri du fisc français, la vie est belle
 
j 'en doute; je ne crois pas que ce sont des jeunes juifs sans argent allant vivre dans des colonies loin de tout le confort des grandes villes

il y a un effet papy boom aussi chez les juifs de France; une génération de jeunes retraités qui sont inquiets de la pression fiscale francaise:
alors ils vendent leur commerce ou leur business et ils partent planquer tout ailleurs et ils vivent en Israel

2000 personnes c 'est 1000 couples, et 50% de plus c' est juste 500 couples de plus ...c 'est rien du tout;
je les vois bien vivre tranquilles a Tel Aviv officiellement, appart face a la mer, enfin 6 mois par an histoire d etre résident israéliens, et le reste voyager ailleurs dans le monde pour le plaisir, car une fois leur fric planqué a l abri du fisc français, la vie est belle

Corrige moi si je me trompe, mais les juifs qui veulent s'installer dans les colonies je crois qu'ils ont droit à une compensation financière non négligeable du gouvernement israélien.
 
De nombreux résidents français disposent de comptes défiscalisés en Israël à l'abri du secret bancaire. Mais à partir de 2014, les banques israéliennes contrôleront l'origine des capitaux et les déclareront. Seule solution pour échapper au fisc français, devenir citoyen israélien.
(Voilà comment la mafia agit depuis des décennies)
Dieu a dit tu ne tueras pas voleras pas mentiras pas
***
Les banques suisses sont les premières à réagir :

Des banques suisses demandent désormais à leurs clients français une attestation justifiant qu'ils sont en règle avec le fisc français, a annoncé Le Parisien qui cite un document de la banque UBS.

Le quotidien précise que les clients français de ces banques -UBS et Crédit suisse- doivent remettre leur "justificatif" dans "les meilleurs délais". "Plus qu'une déclaration sur l'honneur, ce document doit en outre être signé par un avocat, un notaire ou un expert comptable autorisé à exercer en France", ajoute le quotidien.

Selon Le Parisien, la lettre de l'UBS précise que "si les avoirs détenus auprès de l'UBS n'ont pas été déclarés aux autorités fiscales compétentes" les clients sont invités à "envisager les mesures nécessaires à la régularisation".

Un porte-parole de l'UBS a expliqué au quotidien que le délai de régularisation "est similaire à celui accordé aux clients allemands, soit environ seize mois".

"Si pour l'heure, ajoute Le Parisien, seules deux grandes banques confirment l'existence de ce type de mailing", un banquier genevois a assuré au journal que "la majorité des banques suisses devra faire la même chose".

Daniel Lebègue, président de Transparency International France, a précisé au Parisien qu'il y a "chez les banquiers suisses une vraie prise de conscience du fait que le secret bancaire va bientôt disparaître". Cet expert estime que ce nouvel état d'esprit tient au fait que "dès l'an prochain les banques suisses vont devoir déclarer à Washington les comptes qu'elles gèrent pour des clients américains, le montant des avoirs et des transactions effectuées".

"Les banquiers suisses sont résignés, ils savent qu'à moyen terme, une loi européenne similaire verra le jour", ajoute-t-il en soulignant que, selon lui, cette mesure ne concerne que les "petits" comptes sur lesquels figurent jusqu'à 1 M d'euros "dont la gestion n'est finalement guère rentable".

 
Corrige moi si je me trompe, mais les juifs qui veulent s'installer dans les colonies je crois qu'ils ont droit à une compensation financière non négligeable du gouvernement israélien.

Il me semble que oui et vu le taux de chômage en Israel cela incite bien les nouveaux arrivants un peu pauvres pour y aller;
Israel s y retrouve; au lieu de les payer au chômage a Jerusalem ils leur paie des aides pour aller s installer dans les colonies
finalement ils font d une pierre deux coups
dans les colonies on trouve surtout des immigrants de pays de l est plus quelques "idéalistes sionistes israéliens "sabra" c 'est a dire " de souche" ;

la vie dans les colonies n' étant pas forcement ce qu il y a de plus agréable, ceux qui ont de l argent comme la plupart des francais, n y vont pas. Leur niveau de vie est généralement supérieur au revenu moyen des israeliens.
 
Haut