Autorisée selon elle par le Maroc à visiter son mari détenu à Kénitra, Claude Mangin, l’épouse française de Naâma Asfari, activiste pro-Polisario condamné à 30 ans de prison dans le cadre de l’affaire Gdeim Izik, a été de nouveau expulsée du pays. Les autorités marocaines auraient changé d’avis malgré l’aboutissement d’âpres négociations sur sa venue…
Épouse du prisonnier sahraoui Naâma Asfari, Claude Mangin a été de nouveau expulsée du Maroc, ce lundi, alors qu’elle venait rendre visite à son mari, annoncent des associations proches du Front Polisario. Asfari, condamné dans le cadre des évènements de Gdim Izik à 30 ans de prison par le tribunal militaire est actuellement en détention à Kénitra.
Au micro de RFI, son épouse dénonce cette expulsion et fait part de son incompréhension, rappelant que sa visite vient à la suite de près « de 8 mois de négociations » avec les autorités marocaines, ayant abouti à leur accord.
Selon elle, le Maroc a accédé en janvier à sa requête et « a fait le grand effort de me laisser entrer ». Cette autorisation fait suite à une interdiction de séjour adressée à Claude Mangin depuis près de deux ans. Selon l’association ACAT, Claude Mangin avait réussi à visiter son mari les 14 et 15 janvier.
« Ça s’est très mal passé, pas dans la prison, mais en dehors de la prison. C’est-à-dire que j’étais suivie, poursuivie, par 4, 5, 6 personnes, et ils m’ont dénoncée auprès du ministère des Affaires étrangères » affirme-t-elle, au sujet de son expulsion de ce lundi, tandis que d’autres sources associatives précisent « qu’elle n’a même pas pu sortir de l’aéroport de Rabat », aussitôt refoulée par les autorités marocaines dans l’avion suivant en direction de la France…
le desk.ma
Épouse du prisonnier sahraoui Naâma Asfari, Claude Mangin a été de nouveau expulsée du Maroc, ce lundi, alors qu’elle venait rendre visite à son mari, annoncent des associations proches du Front Polisario. Asfari, condamné dans le cadre des évènements de Gdim Izik à 30 ans de prison par le tribunal militaire est actuellement en détention à Kénitra.
Au micro de RFI, son épouse dénonce cette expulsion et fait part de son incompréhension, rappelant que sa visite vient à la suite de près « de 8 mois de négociations » avec les autorités marocaines, ayant abouti à leur accord.
Selon elle, le Maroc a accédé en janvier à sa requête et « a fait le grand effort de me laisser entrer ». Cette autorisation fait suite à une interdiction de séjour adressée à Claude Mangin depuis près de deux ans. Selon l’association ACAT, Claude Mangin avait réussi à visiter son mari les 14 et 15 janvier.
« Ça s’est très mal passé, pas dans la prison, mais en dehors de la prison. C’est-à-dire que j’étais suivie, poursuivie, par 4, 5, 6 personnes, et ils m’ont dénoncée auprès du ministère des Affaires étrangères » affirme-t-elle, au sujet de son expulsion de ce lundi, tandis que d’autres sources associatives précisent « qu’elle n’a même pas pu sortir de l’aéroport de Rabat », aussitôt refoulée par les autorités marocaines dans l’avion suivant en direction de la France…
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