Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Islam
Les 4 écoles sunnites
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="neomega, post: 5515158, member: 176256"] La formation des écoles juridiques (madhâhib) Comme chacun le sait, si les sources de l'islam sont les mêmes, leur interprétation a donné au fil des siècles naissance à plusieurs écoles de jurisprudence : l'école hanafite, l'école mâlikite, l'école shâfi'ite, l'école hanbalite… Il ne s'agit pas de dissensions internes du type de celles qui ont opposé catholiques et protestants en Europe aux XVè-XVIIè siècles, mais de légères différences d'interprétation et de synthétisation des textes, différences qui ne touchent nullement ni aux croyances ni à l'essentiel, mais qui concernent très souvent le "comment". Comment sont nées ces écoles ? C'est à cette question que nous apporterons ci-après des éléments de réponse, extraits de 2 ouvrages de Shâh Waliyyullâh, Hujjat-ullâhil bâligha et Al-insâf fî bayâni asbâb il-ikhtilâf. 1. Le droit musulman pendant le vivant du Prophète Muhammad (sur lui la paix) : Les références suprêmes en islam ont toutes été arrêtées par le Prophète puisque leur élaboration prend fin avec sa mort : la révélation du Coran, Parole de Dieu, prend alors fin. Comme le Prophète ne dit et ne fait alors plus Hadîths. Pour bien comprendre l'histoire de la formation des écoles, il faut connaître comment le Prophète enseignait à ses Compagnons les modalités de la pratique de l'islam : il ne leur parlait jamais de questions juridiques qui ne s'étaient pas encore posées. Il faisait par exemple ses ablutions sans jamais préciser lesquels des éléments qui les composent sont obligatoires et lesquels recommandés. D'autre part, tous les Compagnons n'étaient pas tous toujours présents en sa compagnie. Ces deux éléments sont capitaux pour comprendre les divergences d'interprétation qui vont suivre. 2. La jurisprudence musulmane après la mort du Prophète, chez les Compagnons : Dans les années puis les décennies qui suivirent la mort du Prophète (sur lui la paix), l'islam continua de se répandre sur de nouvelles contrées, et certains Compagnons s'y installèrent. Ayant été les élèves du Prophète en personne et les témoins directs de son enseignement, ils y devinrent naturellement ceux que l'on vint trouver pour se renseigner au sujet de problèmes juridiques anciens ou nouveaux. S'il s'agissait d'un problème s'étant posé du vivant du Prophète, le Compagnon répétait ce qu'il a vu ou entendu le Prophète faire ou dire alors. Et si cela concernait un nouveau problème, il avait recours au raisonnement. Il va sans dire que si, le plus souvent, les fatwas ainsi élaborées furent les mêmes en différents points de l'espace musulman (surtout en ce qui a trait aux fondements de l'islam), elles connurent aussi, naturellement, des différences. Et ce essentiellement à cause de 2 raisons. 1) D'une part, en ce qui concerne les règlements (ahkâm) basés sur un acte ou un dire du Prophète, il y a parfois de légères divergences d'interprétations (comme il y en a à propos de l'interprétation de tout texte juridique, composé de phrases et de mots) à cause d'une différence dans : - la compréhension du sens du texte (ta'yîn ul-murâd), - la conciliation de deux textes différents (al-jam' bayn al-mukhtalifât). 2) D'autre part, en ce qui concerne les règlements (ahkâm ; fatwâs) élaborés sur le raisonnement (ijtihâd), il y eut parfois des divergences à cause d'une différence dans l'extraction de la cause juridique (takhrîj ul-manât). (Il faut ici noter qu'il arrivait parfois qu'un Compagnon juriste ait été témoin, du vivant du Prophète, d'une réponse de celui-ci sur un sujet donné, alors qu'un autre Compagnon juriste n'en ait pas été témoin ; et que, questionnés après la mort du Prophète sur ce même sujet, le premier ait répété le règlement énoncé dans le Hadîth du Prophète, tandis que le second ait eu recours au raisonnement (ijtihâd). Dès lors, plusieurs cas de figure se présentèrent : a) soit que le raisonnement ait abouti au même règlement que celui énoncé par le Hadîth ; b) soit que le raisonnement ait abouti à un règlement différent de celui énoncé par le Hadîth, et que le Compagnon, ayant appris l'existence du Hadîth, ait abandonné le règlement de son raisonnement pour celui du Hadîth ; c) soit que le raisonnement ait abouti à un règlement différent de celui énoncé par le Hadîth, et que le Compagnon n'ait jamais appris l'existence du Hadîth.) [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Islam
Les 4 écoles sunnites
Haut