Les 7 péchés de Benkirane

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion petitbijou
  • Date de début Date de début

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Quelques jours nous séparent de la nouvelle année, et toujours pas de gouvernement qui se profile à l’horizon. On a beau critiquer les spéculations, parfois abusives, de la presse; mais le premier responsable de ce cafouillage n’est autre que le chef du gouvernement. Pour cela, Le Soir échos dresse les sept erreurs commises par Abdelilah Benkirane.

Révolution communicationnelle, avez-vous dit ?

Les observateurs n’ont pas tari d’éloges sur le compte du nouveau chef du gouvernement, lorsque celui-ci organisait des conférences de presse quasi-quotidiennes. Problème, depuis samedi dernier, Abdelilah Benkirane a complètement disparu de la circulation, aussi bien que ses lieutenants, d’habitude plutôt bavards. Contacté par Le Soir échos, le constitutionnaliste Abderrahmane Benyahya est du même avis. Pour lui, « le grand problème est le manque de communication, aussi bien de la part de Abbas El Fassi que de la part du chef du gouvernement nommé, Abdelilah Benkirane ». Et d’ajouter : « Pour mettre en pratique la nouvelle Constitution, il faudrait communiquer beaucoup plus avec les citoyens. Il n’y a pas de honte à dévoiler les difficultés auxquelles sont confrontés les membres de la majorité ». En effet, se murer dans le silence est loin d’être la solution adéquate, d’autant plus que les spéculations vont bon train, aussi bien sur internet que dans la presse écrite.


http://www.lesoir-echos.com/les-7-peches-de-benkirane/presse-maroc/37861/
 
Il est sérieux le gars ? :)


En effet, se murer dans le silence est loin d’être la solution adéquate, d’autant plus que les spéculations vont bon train, aussi bien sur internet que dans la presse écrite.

Quel serait la solution adéquate pour ce type, réunir un comité de presse pour dire qu'on a des problèmes ? Ce n'est certainement pas ainsi qu'on encouragerait un bon climat des affaires.



Approche participative ? Pas si sûr !

Ce qui contredit les promesses de Benkirane. C’est visiblement une approche comptable qui a été élaborée par le chef du gouvernement, ce qui ne plait évidemment pas à tout le monde, et en premier lieu,à l’Istiqlal.

Si les marocains voulaient de l'istiqlal au pouvoir, ils auraient voté pour ce parti. Même 6 ministères c'est deja trop je trouve mais Benkirane n'avait malheureusement pas le choix.

Présentation de la liste au roi : procédure anticonstitutionnelle ?

Ceci n’empêche évidemment pas que le roi pose son véto, mais après la constitution du gouvernement.
Promesses non tenues

De l'art de chercher la petite bête, si le roi peut déposer son veto alors autant travailler de concert plus rapidement.

Voici une promesse qui est passée quasi-inaperçue. Au lendemain de la victoire du PJD lors des récentes Législatives, Abdelilah Benkirane nous avait promis un gouvernement réduit, avec une mini-équipe de 15 ministres. Aussitôt nommé chef du gouvernement, Benkirane change de discours et commence à parler d’un gouvernement composé d’entre 20 et 25 porte-feuilles.....Abdelilah Benkirane qui au départ, promettait le sérieux et l’honnêteté aux Marocains, a vite désenchanté en échouant à tenir sa première promesse.

C'est ce qui arrive quand on ne dispose que de 107 sièges. Cette promesse aurait pu être tenu si les marocains avaient voté en majorité pour le PJD. Dès lors qu'il devait composer avec 3 partis, il allait de soi qu'il aurait à faire des concessions.


Au départ, les observateurs s’attendaient à un homme à poigne, capable d’assumer ses choix, et de les imposer. Bref, quelqu’un qui osera dire « non ».

Possible quand le rapport de force est de notre coté, on est loin dans le cas présent.


Pourtant, nombre d’observateurs commencent à douter de la volonté de Benkirane de garder son indépendance. Devenu « mou » pour certains, l’on critique, désormais, sa façon de parler au monarque. Lorsque le roi lui avait demandé s’il était toujours fâché avec Fouad Ali El Himma, Benkirane lui a répondu « Je ne peux me fâcher avec le conseiller de Sa Majesté ».

Une rumeur de plus :)

Le chef du gouvernement a par ailleurs multiplié les déclarations où il minimisait les retombées de la nomination de Fouad Ali El Himma au poste de conseiller du roi. Hier pourtant, ils étaient les plus grands ennemis du monde, et bien des analystes ont interprété cette nomination comme étant néfaste pour l’avenir du gouvernement Benkirane. D’aucuns commencent à douter du caractère intransigeant et indépendant de Benkirane

La critique pour la critique n'a vraiment aucun intérêt, le type ne porte pas Benkirane dans son cœur et du coup tout y passe.
 
Retour
Haut