L'Église catholique a pu être complaisante un moment envers la traite négrière, mais elle n'a jamais enseigné que les Noirs étaient des sous-êtres ou maudits par Dieu ou je ne sais quoi... Au début du 20e siècle, en Europe, les élites intellectuelles étaient largement acquises aux thèses racistes. Ce sont les chrétiens qui souvent défendaient à contre-courant la dignité des autres humains.
un temps plus lointain
le chevalier de St Georges, ce fils d’un noble antillais et d’une esclave, connu à la cour de France au
XVIII ème siècle comme le Mozart noir et dont les œuvres furent malheureusement détruites en 1802 lors du rétablissement de l’esclavage.
Concentrés à Paris pour 75% d’entre eux, dans les grands ports de la façade Atlantique et dans une
moindre part à Marseille, ils arrivent asservis des Antilles ou directement d’Afrique.
Pourtant, « La France, mère de liberté, ne permet aucun esclave » sur son sol, d’où une politique de limitation
des entrées dans le royaume mais aussi de libération dans le meilleur des cas. A partir du milieu du XVIIIe siècle
pourtant, la méfiance s'étend indifféremment à tout homme de couleur, qu'il soit esclave ou affranchi. Une
politique répressive se met en place interdisant les mariages mixtes, limitant les droits de séjour, organisant les
rapatriements aux Antilles avant que la Révolution ne rende caduques ces réglementations le 16 pluviôse an II
(4 février 1794). Liberté pour tous et libre accès au sol français n'auront pourtant qu'un temps, très bref :
dès
1802 Napoléon Bonaparte interdit aux Noirs et aux mulâtres de venir en métropole et rétablit l'esclavage
Citoyens visibles - Quand l’histoire de France affiche ses couleurs - La Cliothèque
http://ww2.ac-poitiers.fr/civique/I...expo_LR-_Etre_noir_en_France_au_18e_s-B-2.pdf
donc, seulement politique
mam