Les exploitants agricoles d'Ile-de-France ont lancé un ultimatum à Stéphane Le Foll. Si le ministre ne cède pas d'ici à jeudi à leurs revendications, ils organiseront le blocus de la capitale.
Un ultimatum au ministre de l'Agriculture, ni plus ni moins. Si Stéphane Le Foll ne cède pas aux revendications des agriculteurs d'Ile-de-France, ceux-ci promettent de bloquer jeudi l'accès à Paris. «Il ne faut pas grand-chose pour que cela s'enflamme, la coupe est pleine, indique très remonté, Damien Greffin, le président de la FNSEA Ile-de-France, au< Fgaro
Si le ministre ne plie pas, chaque agriculteur s'attaquera à son autoroute et à sa nationale près de chez lui. Chacun sera épaulé par un transporteur de l'agroalimentaire. «Ils sont aussi associés à notre mouvement qui concerne l'amont et l'aval de la filière», prévient Damien Greffin. L'objectif n'est clairement pas de ralentir la circulation avec les traditionnelles opérations escargots, mais bien de la stopper avec des tracteurs ou des camions au milieu des routes et autoroutes. Bref, d'instaurer aux premières heures du jour - au moment où les Franciliens se rendent à leur travail dans Paris - le blocus total de la capitale.
Quatre revendications
Ce mouvement des exploitants de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs Ile-de-France, qui montait depuis plusieurs semaines, n'a rien à voir avec celui des bonnets rouges de Bretagne ou d'ailleurs. Leurs revendications, au nombre de quatre, touchent en effet uniquement leur profession. La première concerne la nouvelle politique agricole commune (PAC) qui entrera en vigueur en 2015. Elle instaure notamment une redistribution des aides européennes pour le secteur de l'élevage aux dépens des céréaliers, très présents en Ile-de-France. «Ce sont 30 à 40 % de nos revenus qui vont disparaître avec cette nouvelle PAC», dénonce Damien Greffin. Le deuxième sujet de (...) Lire la suite sur Figaro.fr
Un ultimatum au ministre de l'Agriculture, ni plus ni moins. Si Stéphane Le Foll ne cède pas aux revendications des agriculteurs d'Ile-de-France, ceux-ci promettent de bloquer jeudi l'accès à Paris. «Il ne faut pas grand-chose pour que cela s'enflamme, la coupe est pleine, indique très remonté, Damien Greffin, le président de la FNSEA Ile-de-France, au< Fgaro
Si le ministre ne plie pas, chaque agriculteur s'attaquera à son autoroute et à sa nationale près de chez lui. Chacun sera épaulé par un transporteur de l'agroalimentaire. «Ils sont aussi associés à notre mouvement qui concerne l'amont et l'aval de la filière», prévient Damien Greffin. L'objectif n'est clairement pas de ralentir la circulation avec les traditionnelles opérations escargots, mais bien de la stopper avec des tracteurs ou des camions au milieu des routes et autoroutes. Bref, d'instaurer aux premières heures du jour - au moment où les Franciliens se rendent à leur travail dans Paris - le blocus total de la capitale.
Quatre revendications
Ce mouvement des exploitants de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs Ile-de-France, qui montait depuis plusieurs semaines, n'a rien à voir avec celui des bonnets rouges de Bretagne ou d'ailleurs. Leurs revendications, au nombre de quatre, touchent en effet uniquement leur profession. La première concerne la nouvelle politique agricole commune (PAC) qui entrera en vigueur en 2015. Elle instaure notamment une redistribution des aides européennes pour le secteur de l'élevage aux dépens des céréaliers, très présents en Ile-de-France. «Ce sont 30 à 40 % de nos revenus qui vont disparaître avec cette nouvelle PAC», dénonce Damien Greffin. Le deuxième sujet de (...) Lire la suite sur Figaro.fr