Le Maroc aura été et sera toujours une exception. Un moment aussi important que le référendum et la campagne constitutionnelle ne pouvait guère s'en détacher, au contraire, il était une opportunité exquise pour illustrer les spécificités de notre pays.
Le projet de constitution étant achevé, le roi a adressé un discours à la nation où il avait appelé à voter "oui" pour garantir un brillant futur pour la démocratie au Maroc et consacrer lexception marocaine encore une fois. Un appel royal - au sens propre et figuré- a été lancé pour consolider les liens d'allégeance entre la nation et le commandeur des croyants : de la langue de bois à flots et une infraction royale débutant la campagne référendaire avant son lancement officiel.
La semaine qui s'en suivra sera exceptionnelle : Les boycotteurs crieront haut et fort le boycott ... Pour les faire taire, on usera de tous les moyens. Cependant, on aura droit à une nouveauté cette fois-ci, nouveauté appelée baltagia !
Un carnaval parcourra dorénavant les rues et avenues des cités marocaines où l'on a soudoyé quelques composante des démunis et autres corrompus afin de crier haut et fort : oui, oui et oui ! Des enfants et des vieillards ont été ignoblement utilisés pour parcourir les rues et illustrer la propagande constitutionnelle, des associations ont mobilisé leurs membres en contrepartie d'un don du makhzen pour louer la nouvelle constitution et même des subsahariens ont été filmés en train de vociférer "Vive Mohamed 6", on aurait cru qu'on était en Lybie s'ils ne portaient pas le drapeau marocain
Après l'adoption de la nouvelle constitution à travers un référendum affichant le taux miraculeux de 73% et quelques poussières, on a revécu le même scénario : ces baltagias sont payés par des conseillers locaux afin de contrer le mouvement contestataire du 20 février. ON constate immédiatement quils n'ont aucun niveau d'éducation ni de civisme comparés aux militants du mouvement, et les vidéos qui circulent sur la toile en sont la meilleure preuve.
Délaissons la description et voyons un peu les choses d'un autre regard.
En ayant recours au baltagi, la monarchie serait descendue sur le terrain et devenue partie prenante dans l'arène. Cependant, on constate clairement que les portraits du roi ne sont portés que par des jeunes dupés venant de quartiers défavorisés, par des enfants embobinés dans les manifestations propagandistes ou par des femmes analphabètes, si ce n'est par de férus vagabonds à torse-nu.
Le projet de constitution étant achevé, le roi a adressé un discours à la nation où il avait appelé à voter "oui" pour garantir un brillant futur pour la démocratie au Maroc et consacrer lexception marocaine encore une fois. Un appel royal - au sens propre et figuré- a été lancé pour consolider les liens d'allégeance entre la nation et le commandeur des croyants : de la langue de bois à flots et une infraction royale débutant la campagne référendaire avant son lancement officiel.
La semaine qui s'en suivra sera exceptionnelle : Les boycotteurs crieront haut et fort le boycott ... Pour les faire taire, on usera de tous les moyens. Cependant, on aura droit à une nouveauté cette fois-ci, nouveauté appelée baltagia !
Un carnaval parcourra dorénavant les rues et avenues des cités marocaines où l'on a soudoyé quelques composante des démunis et autres corrompus afin de crier haut et fort : oui, oui et oui ! Des enfants et des vieillards ont été ignoblement utilisés pour parcourir les rues et illustrer la propagande constitutionnelle, des associations ont mobilisé leurs membres en contrepartie d'un don du makhzen pour louer la nouvelle constitution et même des subsahariens ont été filmés en train de vociférer "Vive Mohamed 6", on aurait cru qu'on était en Lybie s'ils ne portaient pas le drapeau marocain
Après l'adoption de la nouvelle constitution à travers un référendum affichant le taux miraculeux de 73% et quelques poussières, on a revécu le même scénario : ces baltagias sont payés par des conseillers locaux afin de contrer le mouvement contestataire du 20 février. ON constate immédiatement quils n'ont aucun niveau d'éducation ni de civisme comparés aux militants du mouvement, et les vidéos qui circulent sur la toile en sont la meilleure preuve.
Délaissons la description et voyons un peu les choses d'un autre regard.
En ayant recours au baltagi, la monarchie serait descendue sur le terrain et devenue partie prenante dans l'arène. Cependant, on constate clairement que les portraits du roi ne sont portés que par des jeunes dupés venant de quartiers défavorisés, par des enfants embobinés dans les manifestations propagandistes ou par des femmes analphabètes, si ce n'est par de férus vagabonds à torse-nu.