Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Le Maroc près de chez vous
Maroc / Belgique
Les Belges désireux d'héberger des Ukrainiens peuvent se signaler à leur commune
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="belgika, post: 17549975, member: 387862"] Mais l’universalisme des droits en matière d’accueil des réfugiés pose depuis longtemps un problème de taille au politique que Michel Rocard avait résumé dans cette fameuse phrase : "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde mais on doit prendre notre part". Mais si on considère avec sérieux cette objection réaliste, elle n’explique pas pourquoi on a été beaucoup plus réaliste avec les Syriens qu’avec les Ukrainiens. [HEADING=2]Trois options[/HEADING] Que doit faire le politique ? Alors, première option, rejeter la différence dans un universalisme assumé et dire “Wir Schaffen das”, “nous pouvons le faire” pour tout le monde. Mais on a vu que ça suscitait des remous sociaux et politiques majeurs qu’a suscités cette attitude d’Angela Merkel. L’autre option c’est d’assumer un universalisme contrarié. Dire que l'idéal universaliste se heurte à une réalité : c’est que la proximité culturelle et physique avec l’Ukraine est un facteur qui facilite l’accueil. À contrario l’éloignement culturel et physique la complique. Accueillir aussi massivement les Syriens que les Ukrainiens auraient potentiellement eu des effets contre-productifs de rejet des droits humains dans une partie de la population (qui sont déjà de plus en plus contestés). Mais cet universalisme contrarié devra aussi reconnaître alors que cette différence de traitement a vocation à se réduire. Et que donc la manière dont nous avons traité les Syriens n’est pas à la hauteur de nos principes. Enfin la troisième option, est communautariste ou conservatrice. C’est celle notamment d’un Bart De Wever à la N-VA qui lui assume cette différence de traitement, puisqu’il est ouvertement opposé à l’universalisme des droits humains. [URL='https://francais.n-va.be/actualite/le-patriarche-du-conservatisme-demeure-pertinent']Il explique dans un texte[/URL] à propos de sa philosophie politique inspirée du philosophe irlandais Edmund Burke que [I]nous ne sommes pas solidaires avec tous les " autres ", mais avec “l’autre reconnaissable "[/I]. Les Syriens, et plus globalement les populations issues des pays lointains ne sont pas des "autres reconnaissables". C’est ce qui l’avait poussé à demander de revoir les conventions de Genève en 2015 et poussé à quitter le gouvernement à propos du pacte de Marrakech. Bart De Wever a dès le début de la crise considéré que [URL='https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/03/07/de-wever-au-sujet-des-refugies-ukrainiens-ce-sont-nos-freres/'][I]les Ukrainiens devaient être accueillis comme des frères et des sœurs[/I][/URL], ce qu’il n’a jamais dit pour les Syriens ou les Afghans. Sur cette question, nous balançons entre universalisme assumé, universalisme contrarié ou communautarisme. Cette crise interroge donc nos valeurs et nos principes et nous force à nous poser la question : au fond sommes-nous universalistes ? [URL unfurl="true"]https://www.rtbf.be/article/refugies-ukrainiens-refugies-syriens-un-deux-poids-deux-mesures-10960797[/URL] [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Le Maroc près de chez vous
Maroc / Belgique
Les Belges désireux d'héberger des Ukrainiens peuvent se signaler à leur commune
Haut