SOUVENT bondés, vétustes, inconfortables, lents et fantaisistes dans leurs horaires, les bus de Mdina Bus nont, à première vue, rien ou très peu pour plaire. Presque tous les Casablancais et même les visiteurs de la ville critiquent et se plaignent de la mauvaise qualité du service fourni par cet opérateur, pourtant en situation de monopole. Mais pourquoi la gestion de ce service est si mal assurée? Le choix dune gestion déléguée ou plutôt de ce gestionnaire délégué, en août 2004, nétait pas suffisamment étudié? La ville doit-elle changer encore de mode de gestion?
Si 650 autobus de Mdina Bus circulent chaque jour et sans arrêt dans les artères de Casablanca, cela veut dire quun travail considérable est fourni en contrepartie. Le citoyen ne retient, en effet, que les mauvais aspects, les bons passent inaperçus. Cest tout à fait naturel! On constate clairement que des efforts restent encore à déployer par le conseil de la ville de Casablanca, en tant quautorité délégante, et Mdina Bus, en tant que délégataire, pour améliorer la qualité du service et offrir des prestations dignes dune métropole évolutive. Sur les bons aspects, qui sont souvent invisibles ou méconnus, il faut savoir que le gestionnaire du réseau du transport collectif par autobus de la métropole emploie aujourdhui plus de 4.500 personnes, faisant de lui lun des premiers employeurs de la ville et du Maroc. Presque tous les corps de métiers sont représentés à Mdina Bus, du personnel assurant le service dexploitation, en passant par la maintenance et le système informatique, jusquà celui affecté à laudit et à la finance. Chaque jour, cette société détenue par Transinvest (46%), la CDG (34%) et la RATP (20%), transporte environ 500.000 voyageurs sur les 70 lignes quelle exploite. Elle assure aussi le déplacement scolaire pour plus de 15.000 étudiants bénéficiant de tarifs dabonnement avantageux, soit un prix réduit de 20 centimes au lieu de 4 dirhams par voyage. Au-delà de ces chiffres, «larrivée de Mdina Bus sur le marché des déplacements urbains à Casablanca a constitué un saut quantitatif et qualitatif vis-à-vis des prestations qui étaient rendues auparavant», indique Mehda Safouane, directeur dexploitation, des études et du développement à Mdina Bus. Cest ainsi que la fréquentation du réseau exploité par cet opérateur connaît, depuis sa création, une croissance régulière, atteignant aujourdhui des niveaux supérieurs à ceux enregistrés dans dautres agglomérations de cette taille. En 2011, le délégataire a transporté plus de 150 millions de voyageurs dont quelque 24 millions dabonnés, soit une hausse denviron 15% par rapport à 2010.
http://www.leconomiste.com/article/892542-les-bus-casablancapourquoi-la-gestion-est-calamiteuse
Si 650 autobus de Mdina Bus circulent chaque jour et sans arrêt dans les artères de Casablanca, cela veut dire quun travail considérable est fourni en contrepartie. Le citoyen ne retient, en effet, que les mauvais aspects, les bons passent inaperçus. Cest tout à fait naturel! On constate clairement que des efforts restent encore à déployer par le conseil de la ville de Casablanca, en tant quautorité délégante, et Mdina Bus, en tant que délégataire, pour améliorer la qualité du service et offrir des prestations dignes dune métropole évolutive. Sur les bons aspects, qui sont souvent invisibles ou méconnus, il faut savoir que le gestionnaire du réseau du transport collectif par autobus de la métropole emploie aujourdhui plus de 4.500 personnes, faisant de lui lun des premiers employeurs de la ville et du Maroc. Presque tous les corps de métiers sont représentés à Mdina Bus, du personnel assurant le service dexploitation, en passant par la maintenance et le système informatique, jusquà celui affecté à laudit et à la finance. Chaque jour, cette société détenue par Transinvest (46%), la CDG (34%) et la RATP (20%), transporte environ 500.000 voyageurs sur les 70 lignes quelle exploite. Elle assure aussi le déplacement scolaire pour plus de 15.000 étudiants bénéficiant de tarifs dabonnement avantageux, soit un prix réduit de 20 centimes au lieu de 4 dirhams par voyage. Au-delà de ces chiffres, «larrivée de Mdina Bus sur le marché des déplacements urbains à Casablanca a constitué un saut quantitatif et qualitatif vis-à-vis des prestations qui étaient rendues auparavant», indique Mehda Safouane, directeur dexploitation, des études et du développement à Mdina Bus. Cest ainsi que la fréquentation du réseau exploité par cet opérateur connaît, depuis sa création, une croissance régulière, atteignant aujourdhui des niveaux supérieurs à ceux enregistrés dans dautres agglomérations de cette taille. En 2011, le délégataire a transporté plus de 150 millions de voyageurs dont quelque 24 millions dabonnés, soit une hausse denviron 15% par rapport à 2010.
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