En dépit dune situation économique que lon disait difficile, les recettes ordinaires de lEtat, cest-à-dire les rentrées récurrentes, ont marqué une forte augmentation en 2011: 191 milliards de dirhams contre 174 milliards en 2010, en hausse de 9,7%. Alors que le PIB ne devrait croître au mieux que de 4,5 à 5% selon les différentes prévisions. Pivot du budget, les recettes fiscales ont progressé de 5,7%, à 162,8 milliards de dirhams. On comprend dès lors, la propension à dépenser toujours plus (voir article en page 15). Le tableau de bord que vient de publier la Trésorerie Générale du Royaume (TGR) contraste donc avec le discours récurrent sur la crise chez les opérateurs économiques. Ce qui est sûr, cest que les grandes entreprises du secteur public sont en forme. Cest une bonne nouvelle pour le gouvernement qui est confronté à la pression des demandes sociales.
La bonne tenue des recettes du Trésor sexplique par plusieurs facteurs: La hausse des rentrées fiscales, + 5,7%, qui traduit une dynamique des piliers du système fiscal, à lexception des droits dimportation qui accusent le coup du démantèlement tarifaire au frontières. Limpôt sur les sociétés (IS) dont les rentrées progressent de 14,6%, bat son record historique en rapportant 40,3 milliards de dirhams. Son rendement en 2011 est à lier avec la santé insolente de grands comptes publics ou à participations publiques, notamment lOCP, Bank Al-Maghrib, Maroc Télécom ainsi quà lenvolée des résultats de grands opérateurs du secteur bancaire, Attijariwafabank et Banque Populaire. Avec 3 milliards de dirhams payés en 2011, le groupe OCP devient ex-aequo avec Maroc Télécom, le premier contributeur aux recettes de limpôt sur les sociétés. Cest une sorte de rattrapage car le numéro un mondial du phosphate avait exceptionnellement connu une année blanche en 2010 et navait pas payé dIS.
http://www.leconomiste.com/article/891014-les-caisses-de-l-etat-sont-pleines
La bonne tenue des recettes du Trésor sexplique par plusieurs facteurs: La hausse des rentrées fiscales, + 5,7%, qui traduit une dynamique des piliers du système fiscal, à lexception des droits dimportation qui accusent le coup du démantèlement tarifaire au frontières. Limpôt sur les sociétés (IS) dont les rentrées progressent de 14,6%, bat son record historique en rapportant 40,3 milliards de dirhams. Son rendement en 2011 est à lier avec la santé insolente de grands comptes publics ou à participations publiques, notamment lOCP, Bank Al-Maghrib, Maroc Télécom ainsi quà lenvolée des résultats de grands opérateurs du secteur bancaire, Attijariwafabank et Banque Populaire. Avec 3 milliards de dirhams payés en 2011, le groupe OCP devient ex-aequo avec Maroc Télécom, le premier contributeur aux recettes de limpôt sur les sociétés. Cest une sorte de rattrapage car le numéro un mondial du phosphate avait exceptionnellement connu une année blanche en 2010 et navait pas payé dIS.
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