Les confidences d'Obama après sa rencontre avec Sarkozy

Il faut lire, dans le New York Times de ce matin, la chronique drolatique de Maureen Dowd sur la visite-éclair d'Obama à Paris.



Dowd a pu interroger le sénateur de l'Illinois, juste après sa conférence de presse à l'Elysée.



Voici ce que "the One"("l'Unique"), comme l'appelle l'équipe de McCain, a dit à l'éditorialiste vedette du quotidien américain.



Sur Carla Bruni. "Elle n'était pas là ce qui, je crois, a déçu tous les membres de mon équipe. La voir était la seule chose qui les intéressaient vraiment."



Sur son mari. "Je pense que l'on pourrait bien travailler ensemble."



Sur l'Obamania en France (et c'est là, je crois, le point important). "Il y a un avantage concret à ce que non seulement les chefs d'État étrangers vous apprécient mais aussi à ce que les populations de ces pays aiment le président américain: car, du coup, c'est plus facile pour Sarkozy d'envoyer des troupes en Afghanistan si son électorat aime les États-Unis."



Autrement dit, la stratégie d'Obama vis à vis de l'Europe est de séduire les populations à un point tel que les dirigeants du Vieux Continent se sentent contraints (ou capables) de partager les fardeaux internationaux de l'Amérique (en Afghanistan notamment).



C'est une tactique extrêmement intelligente.



Du point de vue américain.



Si bien que, si "the One" est élu (ce qui n'est pas gagné), l'Europe risque de se réveiller de l'Obamania avec une désagréable gueule de bois - et le sentiment qu'elle avait pris un peu vite un sénateur des États-Unis pour le Sauveur du monde.
 

doudouzazou1

gone with the wind
Il faut lire, dans le New York Times de ce matin, la chronique drolatique de Maureen Dowd sur la visite-éclair d'Obama à Paris.



Dowd a pu interroger le sénateur de l'Illinois, juste après sa conférence de presse à l'Elysée.



Voici ce que "the One"("l'Unique"), comme l'appelle l'équipe de McCain, a dit à l'éditorialiste vedette du quotidien américain.



Sur Carla Bruni. "Elle n'était pas là ce qui, je crois, a déçu tous les membres de mon équipe. La voir était la seule chose qui les intéressaient vraiment."



Sur son mari. "Je pense que l'on pourrait bien travailler ensemble."



Sur l'Obamania en France (et c'est là, je crois, le point important). "Il y a un avantage concret à ce que non seulement les chefs d'État étrangers vous apprécient mais aussi à ce que les populations de ces pays aiment le président américain: car, du coup, c'est plus facile pour Sarkozy d'envoyer des troupes en Afghanistan si son électorat aime les États-Unis."



Autrement dit, la stratégie d'Obama vis à vis de l'Europe est de séduire les populations à un point tel que les dirigeants du Vieux Continent se sentent contraints (ou capables) de partager les fardeaux internationaux de l'Amérique (en Afghanistan notamment).



C'est une tactique extrêmement intelligente.



Du point de vue américain.



Si bien que, si "the One" est élu (ce qui n'est pas gagné), l'Europe risque de se réveiller de l'Obamania avec une désagréable gueule de bois - et le sentiment qu'elle avait pris un peu vite un sénateur des États-Unis pour le Sauveur du monde.
ce n'est pas une supposition mais une certitude, quel que soit le président us élu, sarko s'est déjà engagé vis à vis de l'amérique à renforcer la présence militaire de la france (au grand dam des français d'ailleurs) donc dans ces conditions il est facile aux américains de dire qu'ils oteront des troupes.
 
Obama a fait de même en allemagne sur le sujet de la guerre en afganistan lors de son dérnier discourt traditionelle de berlin ..

Il encourage l'allemagne d'envoyé ces troupes en afganistan afin de déminuer les troupes americains afin d'utiliser se retrait des troupes americains et son infliance pour le budget americain et annoncer dans les électionsla démunition des taxes = impôts !

le peuple allemends n'étais pas de tous content de son discourt ni de cette démarche surtous que le pays veut sortir de cette guerre ! et profiter lui aussi de cette argent au lieux de servir comme outils pour la camapagne électorale de obama ou autre candidats americian..



Saife,
 

FPP75

VIB
Il faut lire, dans le New York Times de ce matin, la chronique drolatique de Maureen Dowd sur la visite-éclair d'Obama à Paris.



Dowd a pu interroger le sénateur de l'Illinois, juste après sa conférence de presse à l'Elysée.



Voici ce que "the One"("l'Unique"), comme l'appelle l'équipe de McCain, a dit à l'éditorialiste vedette du quotidien américain.



Sur Carla Bruni. "Elle n'était pas là ce qui, je crois, a déçu tous les membres de mon équipe. La voir était la seule chose qui les intéressaient vraiment."



Sur son mari. "Je pense que l'on pourrait bien travailler ensemble."



Sur l'Obamania en France (et c'est là, je crois, le point important). "Il y a un avantage concret à ce que non seulement les chefs d'État étrangers vous apprécient mais aussi à ce que les populations de ces pays aiment le président américain: car, du coup, c'est plus facile pour Sarkozy d'envoyer des troupes en Afghanistan si son électorat aime les États-Unis."



Autrement dit, la stratégie d'Obama vis à vis de l'Europe est de séduire les populations à un point tel que les dirigeants du Vieux Continent se sentent contraints (ou capables) de partager les fardeaux internationaux de l'Amérique (en Afghanistan notamment).



C'est une tactique extrêmement intelligente.



Du point de vue américain.



Si bien que, si "the One" est élu (ce qui n'est pas gagné), l'Europe risque de se réveiller de l'Obamania avec une désagréable gueule de bois - et le sentiment qu'elle avait pris un peu vite un sénateur des États-Unis pour le Sauveur du monde.


Obama n'a aucune envie de séduire la population européenne parceque ça causera sa perte !! d'ailleurs, son équipe vit mal la tournée en Europe et essaient de le recentrer sur les débats américano-américains !
 
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