Les coups bas des labos

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Amine

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Les diabétiques ne savent plus à quel saint se vouer. L’un de leurs principaux médicaments, l’insuline Lantus, est en effet au centre d’une bataille acharnée entre le géant pharmaceutique Sanofi-Aventis qui le fabrique et des scientifiques qui l’accusent d’être cancérigène. Pourtant, ces allégations, s’appuyant sur quatre études réalisées en Suède, en Allemagne, en Grande Bretagne et en Ecosse sont contestées par nombre de médecins. Car l’étude britannique a été financée par un concurrent direct de Sanofi : le labo américain Elli Lillye qui commercialise un produit rival, le Byetta. Encore plus louche : la recherche a été conduite par un diabétologue américain qui siège au conseil de direction de la societe Amilyn. Laquelle commercialise le Byetta avec Eli Lilly.et c’est ce même professeur qui n’a pas hésite à annoncer, en pleine conférence d’investisseurs, le 11 juin, un tremblement de terre imminent a propos du Lantus. Résultat : le cours de l’action Sanof a plonge de 12% en deux jours et le labo français dénonce une campagne de déstabilisation.

L’enjeu est considérable. En 2008, le Lantus a permis à Sanofi de réaliser 2,4 milliards d’euros de chiffres d’affaires, soit 15% de ses bénéfices. Les agences française et européenne du médicament ont beau répéter aux utilisateurs de Lantus de ne pas paniquer, le doute est désormais installe. Dans l’industrie pharmaceutique, tous les coups bas sont décidément permis
 
L’enjeu est considérable. En 2008, le Lantus a permis à Sanofi de réaliser 2,4 milliards d’euros de chiffres d’affaires, soit 15% de ses bénéfices. Les agences française et européenne du médicament ont beau répéter aux utilisateurs de Lantus de ne pas paniquer, le doute est désormais installe. Dans l’industrie pharmaceutique, tous les coups bas sont décidément permis


Suite et fin de l’épisode du Lantus. L’Agence européenne pour l’évaluation des médicaments n’a pu établir de relation entre cet antidiabétique et le les cas du cancer dénoncés par plusieurs études de chercheurs. Elle a même conseillé aux patients soignés avec cette insuline de poursuivre normalement leur traitement. Le marché a réagi de manière excessive à cet événement qui ne justifiait sans doute pas la perte de 9 milliards d’euros de capitalisation boursiers.... voila comment on spécule sur la santé des malades
 
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