Selon une étude du Monde, le site relaie un nombre significatif de fausses informations, se plaçant dans une liste des 16 sites « qui font circuler le plus de fausses infos »[15]. L'outil Décodex du Monde note que « si la plupart des sources utilisées sont fiables, la présentation des faits par le site est souvent trompeuse. Il relaie également parfois des rumeurs non vérifiées, sur un ton interrogatif ». Plusieurs exemples sont donnés, notamment la reprise d'une fausse information sur Emmanuel Macron ou une fausse information du journal d'extrême droite Minute affirmant que 40 000 migrants dormiraient toutes les nuits à l'hôtel. Selon Rue89, ils seraient environ 16 000.
Pour L'Humanité, Fdesouche fait partie des sites d'extrême droite surnommés « fachosphère » qui sont à « l’origine de – presque – toutes les fausses informations circulant sur la Toile ». Fdesouche, de même que d'autres sites d'extrême droite, relaie par exemple une fausse information vérifiée par AFP factuel en mars 2020.
Pour le CIDJ, « un journal ou site d’information digne de ce nom est alimenté par des journalistes, à l’inverse de supports comme Fdesouche qui est en réalité un blog alimenté par des contributeurs anonymes », qui délivre des informations trompeuses.
Selon Acrimed, « la recette éditoriale de Fdesouche repose en grande partie sur un détournement de faits divers qui scandent l’actualité dans les grands médias, et occulte toute information qui ne permet pas d’illustrer ses options idéologiques, ou servir d’appui à sa propagande politique ». Selon la chercheuse Stéphanie Lukasik, Fdesouche « en découpant l'information, n'en montrant qu'une partie (…) confisque au lecteur son esprit critique » et n'informe que dans un seul but : « appuyer son opinion et la diffuser ».
À l'automne 2021, la CNIL s'autosaisit après la découverte d’une liste intitulée « islamo-gauchistes » , contenant des centaines de personnes, téléchargeable sur le site Fdesouche. Des dizaines de personnes citées portent plainte.
Suspecté d'en être le directeur de publication, Pierre Sautarel est mis en examen le 1er février 2012 pour diffamation publique envers Pierre Henry. Marine Le Pen dénonce une « persécution judiciaire » contre Fdesouche. En mars 2012, il passe sous statut de témoin assisté dans l'affaire Dahmani.
Pour L'Humanité, Fdesouche fait partie des sites d'extrême droite surnommés « fachosphère » qui sont à « l’origine de – presque – toutes les fausses informations circulant sur la Toile ». Fdesouche, de même que d'autres sites d'extrême droite, relaie par exemple une fausse information vérifiée par AFP factuel en mars 2020.
Pour le CIDJ, « un journal ou site d’information digne de ce nom est alimenté par des journalistes, à l’inverse de supports comme Fdesouche qui est en réalité un blog alimenté par des contributeurs anonymes », qui délivre des informations trompeuses.
Selon Acrimed, « la recette éditoriale de Fdesouche repose en grande partie sur un détournement de faits divers qui scandent l’actualité dans les grands médias, et occulte toute information qui ne permet pas d’illustrer ses options idéologiques, ou servir d’appui à sa propagande politique ». Selon la chercheuse Stéphanie Lukasik, Fdesouche « en découpant l'information, n'en montrant qu'une partie (…) confisque au lecteur son esprit critique » et n'informe que dans un seul but : « appuyer son opinion et la diffuser ».
À l'automne 2021, la CNIL s'autosaisit après la découverte d’une liste intitulée « islamo-gauchistes » , contenant des centaines de personnes, téléchargeable sur le site Fdesouche. Des dizaines de personnes citées portent plainte.
Affaires judiciaires
Mise en examen du directeur de la publication pour diffamations publiques
Le site fait l'objet de deux plaintes : l'une de l'association France terre d'asile via son président Pierre Henry, et l'autre d'Arezki Dahmani, ancien président de l'université de Toulon et de l'association France plus.Suspecté d'en être le directeur de publication, Pierre Sautarel est mis en examen le 1er février 2012 pour diffamation publique envers Pierre Henry. Marine Le Pen dénonce une « persécution judiciaire » contre Fdesouche. En mars 2012, il passe sous statut de témoin assisté dans l'affaire Dahmani.