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Actualités internationales
Les dégâts d'Israel dans Gaza
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[QUOTE="Amkhlaw, post: 5232255, member: 128788"] Gaza « Les volontaires éteignaient lincendie dans lhôpital avec des seaux deau » Régis Garrigue, président de lONG Help Doctors, sest rendu dans divers hôpitaux de la bande de Gaza pendant les bombardements. En exclusivité pour lHumanité, il témoigne. « Le jour où nous avons appris quIsraël laissait un corridor humanitaire de trois heures par jour, on sest dit : allons-y ! On a monté une équipe, pour la chirurgie de guerre, la réanimation, lanesthésie. Nous sommes entrés par Rafah, à la frontière avec lÉgypte. Le 12 janvier, nous sommes parvenus à entrer. On était les premiers médecins français à avoir accès à Gaza. En remontant vers le nord dans un convoi du Croissant-Rouge, nous sommes arrivés à lhôpital de Khan Younes, où étaient beaucoup de médecins égyptiens qui avaient traversé la frontière individuellement, mais sans organisation. Nous nous sommes vite rendu compte quil ny avait aucun corridor, ni de trêve humanitaire. Les bombardements continuaient sans cesse. Les tirs se poursuivaient à chaque instant. Au premier hôpital, à Khan Younes, on est resté le soir, la nuit et la journée. On a opéré les plaies par balles de victimes. Dès le lendemain, il ny avait déjà plus de matériel de chirurgie. Par un convoi dambulances, la nuit, sans coordination, sans trêve humanitaire, on sest dirigés vers lhôpital de Chifa, à Gaza. La nuit, les ambulances sont moins visibles et peuvent être victimes de tirs. Ça na pas été le cas. À lemplacement des anciennes colonies de Netzarim, on sest quand même retrouvés nez à nez avec un char. Arrivés à lhôpital Chifa, dans la ville de Gaza, il y avait des blessés de guerre, qui avaient besoin de réanimation ou de chirurgie. Dès le matin, on sest mis à opérer. Ce quon a vu dans les hôpitaux de Gaza, celui de Chifa et Al-Qods, cest quil navait ni militaires ni hommes en armes. Nous navons pas vu darmes ni entendu de tirs depuis lhôpital. Comme, à Chifa, il y avait déjà des médecins égyptiens, on nous a demandé daller renforcer un autre hôpital de la ville, Al-Qods. Nous y avons trouvé des malades en attente dopération. De 22 heures à 10 heures du matin, ça tirait autour de lhôpital, et sur lhôpital. À un moment, le bâtiment pouvait seffondrer. En fait, on ne pouvait pas réellement regarder. Là où était notre équipe, les carreaux ont été soufflés. À 10 heures, le 15 janvier, on a subi une déflagration très intense, beaucoup plus forte. Une première bombe est tombée sur la partie la plus grande de lhôpital. Un incendie sest déclaré dans le bâtiment de neuf étages, en a détruit la moitié. Autour, il y avait des tirs avec des fumigènes incandescents, des bombes incendiaires. Il était impossible davoir la Croix-Rouge internationale pour faire sortir les malades. Avec les tirs, on était prisonniers, sans pouvoir sortir. Les volontaires du Croissant-Rouge essayaient déteindre le feu, dans les étages qui flambent, avec des moyens dérisoires : des seaux, des bouteilles deau. Larmée israélienne interdisait aux pompiers de passer. Nous avons pris la décision de faire évacuer les malades au rez-de-chaussée, avec un seul ascenseur. Les familles ont été mises près de la porte dentrée. Les pompiers sont finalement arrivés. Tout dabord, on navait pas lautorisation de sortir les malades, puis une heure et demie après, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a pris la responsabilité dévacuer. Il faut le dire, léquipe médicale na pas vu un homme en armes, en treillis. Et même sil y en avait eu Un hôpital, cest un sanctuaire. On était dans un hôpital du CICR, avec la croix rouge qui flotte dessus. Cest le symbole mondial de la sécurité. Cest inacceptable. À Gaza, il y a 1,5 million dhabitants. Autour de lhôpital, les immeubles font dix étages. Ce ne sont que des civils. Et si dedans il y a quelquun darmé, peut-on tuer 250 civils pour lutter contre le terrorisme ? Dans ce cas, il faut dissoudre les conventions de Genève, les Nations unies. Après 1949, tous les États ont décidé que les hôpitaux et la Croix-Rouge sont inattaquables. À partir du moment où on sattaque à des symboles, on met en péril la réglementation des conflits. Aujourdhui, les destructions à lhôpital Al-Qods signifient quune centaine de lits et un bloc opératoire ne fonctionnent plus. Cest loffre de soins qui se réduit dans Gaza. Nous avons vu beaucoup de choses. Ce que nous réclamons, cest la protection des civils. Les non-combattants doivent être épargnés. Aujourdhui, on témoigne. Les soins, et le témoignage, cest ça, le travail des humanitaires. » Entretien réalisé par Gaël De Santis source : humanite.fr [/QUOTE]
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