Les deux statuts de la science (Ibn Juzayy Al Kalbî Al Gharanâtî)

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Al Imâm Abû 'Abdi Llâh Ibn Juzayy Al Kalbî Al Gharanâtî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit :

« Dans le domaine de la science, il y a la connaissance obligatoire (fard 'ayn) qui est personnelle et la connaissance obligatoire qui incombe à la communauté (fard kifâyah).

La connaissance obligatoire qui est personnelle est ce que toute personne légalement responsable [1] doit connaître, tel que les fondements de l'Islâm [2] et ses branches [3]. Lorsque la personne légalement responsable atteint la puberté, elle doit tout d'abord apprendre la jurisprudence concernant la purification (at tahârah) et la prière (as salâh). Puis quand elle arrive à la période du Ramadân, elle doit apprendre la jurisprudence du jeûne (as siyâm). Si elle a suffisamment d'argent, elle doit également apprendre la jurisprudence ayant trait à l'impôt (az zakâh). Si elle procède à des ventes et à des achats (si elle commerce), l'apprentissage du commerce en Islâm lui sera obligatoire. C'est de cette façon que le restant des domaines de la jurisprudence seront ainsi traités.

Quant à la connaissance obligatoire qui incombe à la communauté, elle va au-delà de ce qui vient juste d'être mentionné. Et s'occuper de ce type de connaissance est meilleur que l'adoration surrérogatoire, et ceci pour trois raisons :

  • les divers ahâdîth stipulent la supériorité du savant sur le simple adorateur ;
  • l'adoration ne profite qu'à celui qui l'accomplit alors que la science profite aussi bien à celui qui s'y adonne qu'aux autres ;
  • et la récompense accumulée par l'adorateur s'arrête au moment de sa mort [car il cesse d'oeuvrer], tandis que la récompense issue de la science persiste pour celui qui aura laissé des connaissances qui seront utilisées après lui. »
Fin de citation.

Source : Qawânîn Ul Fiqhiyyah de l'Imâm Abû 'Abdi Llah Ibn Juzayy Al Kalbî Al Gharanâtî (qu'Allâh lui fasse miséricorde).

Notes :

[1] Al Mukallaf (المكلّف). Ash Shaykh Ul Islâm Ibrâhîm Al Ya'qûbî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a définit l'être légalement responsable en ces termes :

« Les conditions à réunir pour être considéré comme responsable au regard de la Sharî'ah sont au nombre de 4 :

  • Avoir atteint la puberté,
  • être doué de raison,
  • avoir entendu le message de l'Islâm
  • et être en possession de ses sens, ne serait-ce que l'ouïe et la vue [seules].
La charge incombant à l'individu responsable peut être définie comme le fait de le contraindre ou d'exiger de lui ce qui lui est pénible. » [Farâ°id Ul Hisân].

[2] C'est-à-dire les bases de la croyance islamique : al 'aqîdah.

[3] C'est-à-dire les bases de la jurisprudence islamique : al fiqh.

http://www.at-tawhid.net/les-deux-statuts-de-la-science-ibn-juzayy-al-kalb-al-gharan-t__338.html
 
et la récompense accumulée par l'adorateur s'arrête au moment de sa mort [car il cesse d'oeuvrer], tandis que la récompense issue de la science persiste pour celui qui aura laissé des connaissances qui seront utilisées après lui. »

Par respect je ne dis pas que c'est faux ce dernier point. La vérité c'est que l'adorateur après sa mort peut continuer à accumuler les récompenses s'il a participé par exemple à la construction d'une mosquée ou d'un bien qu'il sera utile aux musulmans, par les actes de sa famille à faveur du défunt.
 

Southpaw

Rebel without a Cause
Respect ou pas Respect faut detruire tous Les statuts non artistiques.
Cult of personality, pas plus.
They all look like movie stars from Hollywood, fake.
Mais si pour les artistes , c:est une autre histoire.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Selon Abû Hurayrah, qu’Allah l’agrée, le Prophète (ﷺ) a dit :


« Quand le fils d’Adam meurt, son œuvre s’arrête sauf dans trois choses :

– Une aumône continue.
– Une science dont les gens tirent profit.
– Un enfant pieux qui invoque pour lui. (Pour le Mort)»



Par respect je ne dis pas que c'est faux ce dernier point. La vérité c'est que l'adorateur après sa mort peut continuer à accumuler les récompenses s'il a participé par exemple à la construction d'une mosquée ou d'un bien qu'il sera utile aux musulmans, par les actes de sa famille à faveur du défunt.
 
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