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[QUOTE="REvil, post: 17030963, member: 397313"] [SIZE=6][B]2Les vaccins "sous-unitaires"[/B][/SIZE] [ATTACH type="full"]271205[/ATTACH] Cette fois-ci, il n'est plus question d'injecter une version dégradée du Sars-CoV-2, le virus à l'origine du Covid-19, mais de se concentrer sur l'une de ses molécules en particulier. Plus précisément sur une protéine en forme d'aiguille, nommée S (Spike). Présente à la surface du Sars-CoV-2, elle fonctionne comme une "clé" et permet au virus de débloquer la serrure des récepteurs puis de traverser la membrane cellulaire. Les vaccins "sous-unitaires" ont pour principe de créer une protéine S semblable à celle du virus puis à l'injecter dans l'organisme, ce qui déclenche la production d'anticorps capables, ensuite, d'engluer et de neutraliser la protéine S du véritable virus. Sans cette protéine, le virus ne peut plus pénétrer dans les cellules et ne peut donc pas se répliquer. La séquence génétique codant la protéine S est connue depuis le mois de mars. Cette "recette" permet de produire la molécule isolée par des méthodes de génie génétique. Cette protéine, toutefois, est peu immunogène, c'est-à-dire peu susceptible d'entraîner une réponse immunitaire. Injectée seule, elle pourrait être dégradée par les enzymes sans avoir été détectée par le système immunitaire, et n'avoir donc aucun effet. C'est la raison pour laquelle les vaccins "sous-unitaires" recourent nécessairement à des adjuvants. Les sels d'aluminium sont très souvent utilisés dans ce type de vaccins, mais le vaccin candidat de Novavax utilise des extraits de saponine de quillaja (un arbre) avec du cholestérol et des phospholipides (adjuvant Matrix-M). Souvent présents dans les vaccins inactivés, ces adjuvants vont permettre ici de stimuler l'immunité innée, en attirant sur le site de la piqûre les macrophages, de grosses cellules qui font office de sentinelles dans l'organisme. Une fois sur place, ces éclaireurs de première ligne ne vont pas se contenter de dévorer les adjuvants, mais ils vont également détecter les protéines S injectées dans le vaccin et en informer le système immunitaire, ce qui permettra de produire des anticorps spécifiques (immunité adaptative) qui resteront en mémoire. Et qui protégeront la personne vaccinée. Sur un plan industriel, la protéine S est produite dans ce que l'on nomme des fermenteurs, ou bioréacteurs. “Il faut veiller à ce que la protéine S finalement produite soit de bonne conformation, qu'elle ressemble bien à la protéine S du virus sauvage", précise à franceinfo Bruno Pitard, directeur de recherches au CNRS. "Tous les vaccins en phase avancée de développement ont déjà montré qu’ils arrivaient à faire produire des anticorps neutralisants", précise tout de même Vincent Le Moing. A ce jour, et depuis septembre, Novavax est le seul laboratoire dont le vaccin candidat à protéine recombinante est en phase III d'un essai clinique. Des données préliminaires sont attendues au premier trimestre 2021. [/QUOTE]
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