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Les différentes technologies utilisées pour les projets de vaccins contre le Covid-19
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[QUOTE="REvil, post: 17030970, member: 397313"] [SIZE=6][B]3 Les vaccins à ARN ou à ADN[/B][/SIZE] [ATTACH type="full"]271207[/ATTACH] Troisième génération et nouvelle stratégie. "Cette fois, c'est l'individu vacciné lui-même qui est mis à contribution pour produire la protéine S", résume Bruno Pitard. Les vaccins à ADN ont été lancés chez les animaux dans les années 1990 et la recherche s'oriente depuis une dizaine d'années vers l'ARN (acide ribonucléique), qui retranscrit l'information génétique d'une partie du virus. Aucun vaccin de la sorte n'a encore été lancé sur le marché. Il s'agirait donc d'une première. Le bout de code génétique permettant de coder la protéine S est connu précisément depuis le mois de mars. Il est donc relativement aisé de produire cet ARN messager, grâce aux techniques de génie génétique. Il suffit alors d'injecter cette "recette génétique" dans les cellules musculaires pour qu'elles synthétisent la protéine, ce qui provoque la réponse immunitaire désirée, et protège ensuite du virus. "C’est un processus de développement extrêmement rapide, souligne Vincent Le Moing. On est sur une chose déjà prête. C’est très ingénieux et ça explique la grande rapidité de mise au point." En effet, cet ARN est bien plus simple et rapide à produire que des virus ou des protéines, ce qui présente des avantages dans la perspective d'une production à très grande échelle. C'est la raison pour laquelle les vaccins de Moderna et de Pfizer sont les premiers à annoncer des résultats. Avant d'être administrés, les brins d'ARN doivent encore être encapsulés dans des nanoparticules lipidiques, des composés gras. Cette enveloppe permet en effet d’éviter "la dégradation de cet ARN messager par une enzyme, l’ARNase, avant même qu’il ne pénètre dans la cellule", explique Paul Loubet, du service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Nîmes (Gard). Ce "qui est surtout intéressant avec ces vaccins ADN et ARN, c’est qu’au-delà [de la production] des anticorps (IgG et IgM), ils permettent également une réponse immunitaire cellulaire", ajoute Bruno Pitard. Cette double action pourrait expliquer les bons résultats affichés par Pfizer et Moderna, qui revendiquent tous deux une efficacité supérieure à 90%. Ces résultats communiqués en grande pompe méritent toutefois une sérieuse relecture par les pairs. Il y a tout de même un point négatif et des inconnues. L'ARN est très instable et fragile, de même que les nanoparticules lipidiques nécessaires à son entrée dans la cellule. C'est la raison pour laquelle le vaccin de Pfizer et BioNTech doit être conservé à -70 °C (Moderna communique sur une température de -20 °C). Par ailleurs, faute de retour d'expérience, il reste des inconnues sur la durée de l'immunité acquise grâce à ces vaccins et sur la fréquence des effets secondaires (fatigue, fièvre), voire sur leurs effets à long terme. [/QUOTE]
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