Les ennuis de santé de Bouteflika relancent la guerre de succession en Algérie

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salam

Le président peut-il gouverner jusqu’à la fin de son mandat ?

Le président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika, souffre, une fois de plus, d’un nouveau malaise qui a nécessité son transfert vers un hôpital français dans la nuit de samedi dernier.

Selon Rachid Bougherbal, directeur du Centre national de la médecine sportive, Bouteflika a fait samedi à 12h30 «un accident ischémique transitoire sans séquelles», ajoutant que «les premiers examens ont été déjà entamés» et que le président algérien «doit observer un repos pour poursuivre ses examens». Cette déclaration rassurante n’a pas pu calmer les inquiétudes des citoyens et des médias qui l’ont mise en doute.

«Cette dépêche sonnait donc comme la confirmation officielle de ce qui se disait en fin de journée dans certains milieux informés de la capitale, qui faisaient état de l’évacuation du président Bouteflika vers un hôpital étranger, suite à un malaise survenu aux environs de midi (du samedi 27 avril 2013)», selon le quotidien «Le Soir d’Algérie».

Et d’ajouter que «le chef de l’Etat se trouvait dans sa résidence de Sidi Fredj, sur le littoral ouest de la capitale, lorsqu’il a fait un malaise que ses médecins auraient jugé suffisamment inquiétant pour décider de l’évacuer vers l’hôpital militaire de Aïn Naâdja.

A ce moment-là, affirment certaines sources, Bouteflika était toujours inconscient. Après une première batterie d’examens, décision aurait été prise de le transférer immédiatement à l’étranger».

http://www.libe.ma/Les-ennuis-de-sa...a-guerre-de-succession-en-Algerie_a37588.html
 
Salam,

donc effectivement il est venu pour faire examens non réalisables chez lui :

le Pr Rachid Bougherbal, qui l'a soigné avant son départ, cité lundi par le quotidien arabophone Ennahar. "Le président est en très bonne santé (...) il reviendra en Algérie dans quelques jours..., au plus tard dans sept jours", a indiqué le professeur en cardiologie à Ennahar. Le quotidien arabophone a affirmé que le président avait d'abord refusé de se déplacer en France pour se faire soigner, "mais le médecin a insisté sur la nécessité de partir (en France) car les analyses requises ne sont pas disponibles en Algérie". Le Pr Bougherbal a souligné que "chaque année, 400 Algériens effectuent ce type d'analyses en France". Il a également indiqué avoir discuté au téléphone avec M. Bouteflika dimanche matin, précisant que ce dernier allait bien et qu'il avait effectué des analyses et un scanner.

Le quotidien arabophone Echourouk a affirmé de son côté que M. Bouteflika n'avait été évacué vers aucun hôpital algérien et que c'était le Pr Bougherbal qui s'était déplacé chez lui pour l'ausculter avant de décider de l'évacuer en France. "Moins d'une heure après la consultation, un avion privé a décollé de l'aéroport militaire de Boufarik (30 km au sud-ouest d'Alger) en direction de Paris. Des membres de sa famille, dont ses frères Saïd et Nacer, se sont déplacés avec lui", précise Echourouk. Le professeur Bougherbal, avait indiqué dimanche que son état de santé évoluait "bien", et il qu'il n'avait subi "aucune lésion irréversible" pendant l'accident ischémique transitoire, un type mineur d'AVC, dont il a été victime
 
Des jounaux Algeriens ont publié qu'il va reprendre ses fonctions dans 1 semaine
Il n'a pas eu un AVC (accident vasculaire cérébral), mais un AIT (accident ischémique transitoire), c'est léger d'aprés ce qu'on dit mais ça reste un équivalent un minima du vrai malaise
 
Un Algérien qui écrit à Bouteflika et lui fait une photo en direct de Paris

Tout d’abord, je tiens à souhaiter un prompt rétablissement au Chef d'Etat, Abdelaziz BOUTEFLIKA. Mais, comme la majorité des algériens, je fais part de mon indignation concernant cette hospitalisation en France alors que Monsieur Bouteflika n'a été victime que d'un simple AVC sans séquelles.

Transféré au VAL- DE –GRÂCE, un hôpital militaire à Paris , la vie de notre Président a autant de valeur que la vie des 20 000 malades algériens atteints de cancer et qui sont condamnés à mort sans aucun soin en leur refusant l’accès aux centres de radiothérapie ! Notre chef d’Etat ne peut qu’avoir honte de se faire soigner dans un autre pays que le sien après 14 années de reine, 14 années de réformes, soit au final, 14 années de décadences et 14 ans de faiblesse d’un système archaïque qui ne répond pas aux préoccupation du peuple Algérien.

Le départ de Bouteflika en France est une preuve irréfutable que dans notre pays, il n'y a même pas des lieux dignes de ce nom pour se soigner. Comment Un chef d'État, et les autres les hauts responsables, peuvent agir de manière aussi égoïste ? Je me sens encore une fois désemparé et comme tous les Algériens, je ne trouve pas les mots face à cette bêtise humaine ! Comment pourriez-vous quitter un pays que vous dirigez depuis tant d’années sans se poser des questions sur l’état de santé de nos hôpitaux ? Les Algériens et les Algériennes doivent impérativement prendre conscience du danger mortel que ce Pouvoir fait courir au pays et se mobiliser, chacun dans son environnement immédiat, afin de dire non à la médiocrité, non au mensonge, non à l’humiliation, non au désespoir.

http://www.nessnews.com/choc-buzz/m...-celle-de-nos-malades-atteints-de-cancer-4317
 

Pièces jointes

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Bonjour,

Le problème, c'est aucun successeurs n'est crédibles en Algérie, peut-être Ouyahia ou Benbitour, parce qu'ils ont fait des études honorables, sauf que du point de vue expériences professionnelles, ils n'ont pas de compétences.

Donc, il faut s'attendre à une révolte sociale des jeunes...
 
Bonjour,

Le problème, c'est aucun successeurs n'est crédibles en Algérie, peut-être Ouyahia ou Benbitour, parce qu'ils ont fait des études honorables, sauf que du point de vue expériences professionnelles, ils n'ont pas de compétences.

Donc, il faut s'attendre à une révolte sociale des jeunes...

Avant d'évoquer la crédibilité du successeur, il faudrait statuer sur la crédibilité de la fonction.

Si la nouvelle était "les ennuis de santé du général Toufik relancent la guerre de succession au sein de l'Etat-Major algérien", on pourrait discuter avec sérieux d'un éventuel vent de changement sur l'Algérie.
 
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