La situation tendue à Mazagan et à Ouarzazate où sont organisés grèves et sit-in. Les mouvements sont menés par la Confédération démocratique du travail. Les revendications sont essentiellement d'ordre salarial.
Le secteur touristique est en train de vivre des moments difficiles avec une forte baisse des fréquentations observée pendant le mois de mai. Et pour compliquer davantage la situation, la tension est aussi en train de monter sur le front social. On remarque de plus en plus de grèves et de sit-in devant des établissements hôteliers dans différentes villes du Royaume. A commencer par la station Mazagan où une poignée demployés menés par la Confédération démocratique du travail (CDT), dont le bureau a été constitué il y a moins de trois mois, organise quotidiennement des manifestations à lentrée de la station balnéaire, distribuant des tracts aux clients pour faire connaître leur situation, arrêtant les autocars de transport du personnel, et scandant des slogans qui pourraient décourager plus dun touriste daller passer quelques jours dans cette station balnéaire. Le tout sur fond de rupture de dialogue entre la direction de la station et le syndicat. A lorigine du conflit, des revendications salariales qui ont vite généré un autre conflit, le licenciement dune dizaine de personnes pour «faute grave», selon la direction. Aujourdhui, le syndicat exige leur réintégration sans conditions.
A tort ou à raison, la directrice générale de Mazagan, Marie Béatrice Lallemand, estime que cette grève «est nulle», car elle est menée par une petite minorité qui perturbe le travail de 1 500 employés qui jouissent de tous les droits. «Nous sommes dans lune des premières stations du plan Azur qui a ouvert ses portes, et nous payons à nos employés des salaires bien au-dessus du marché avec une couverture sociale et des primes. Ce ne sont pas 5 personnes qui vont nous perturber, car nous préférons nous concentrer sur ceux qui travaillent», explique Mme Lallemand. Elle fait remarquer que malgré la crise actuelle qui sest traduite par lannulation de 12 000 nuitées, lentreprise na pas opté pour un plan social. Bien au contraire, elle lutte chaque jour pour trouver des clients et assurer le travail au personnel. Le syndicat, lui, réclame aussi le paiement des heures supplémentaires, mais daprès la direction de la station, les heures travaillées en plus les week-ends, sont récupérées durant la semaine.
http://www.lavieeco.com/news/econom.....-les-hotels-mines-par-les-greves-19847.html
Le secteur touristique est en train de vivre des moments difficiles avec une forte baisse des fréquentations observée pendant le mois de mai. Et pour compliquer davantage la situation, la tension est aussi en train de monter sur le front social. On remarque de plus en plus de grèves et de sit-in devant des établissements hôteliers dans différentes villes du Royaume. A commencer par la station Mazagan où une poignée demployés menés par la Confédération démocratique du travail (CDT), dont le bureau a été constitué il y a moins de trois mois, organise quotidiennement des manifestations à lentrée de la station balnéaire, distribuant des tracts aux clients pour faire connaître leur situation, arrêtant les autocars de transport du personnel, et scandant des slogans qui pourraient décourager plus dun touriste daller passer quelques jours dans cette station balnéaire. Le tout sur fond de rupture de dialogue entre la direction de la station et le syndicat. A lorigine du conflit, des revendications salariales qui ont vite généré un autre conflit, le licenciement dune dizaine de personnes pour «faute grave», selon la direction. Aujourdhui, le syndicat exige leur réintégration sans conditions.
A tort ou à raison, la directrice générale de Mazagan, Marie Béatrice Lallemand, estime que cette grève «est nulle», car elle est menée par une petite minorité qui perturbe le travail de 1 500 employés qui jouissent de tous les droits. «Nous sommes dans lune des premières stations du plan Azur qui a ouvert ses portes, et nous payons à nos employés des salaires bien au-dessus du marché avec une couverture sociale et des primes. Ce ne sont pas 5 personnes qui vont nous perturber, car nous préférons nous concentrer sur ceux qui travaillent», explique Mme Lallemand. Elle fait remarquer que malgré la crise actuelle qui sest traduite par lannulation de 12 000 nuitées, lentreprise na pas opté pour un plan social. Bien au contraire, elle lutte chaque jour pour trouver des clients et assurer le travail au personnel. Le syndicat, lui, réclame aussi le paiement des heures supplémentaires, mais daprès la direction de la station, les heures travaillées en plus les week-ends, sont récupérées durant la semaine.
http://www.lavieeco.com/news/econom.....-les-hotels-mines-par-les-greves-19847.html