Bonjour 
Voilà, j'ai réfléchi aux problèmes des insultes, un peu dans la vraie vie, mais surtout sur Internet. Là où les gens sont planqués derrière leur écran, derrière un pseudo sans rapport avec leur nom et un avatar sans rapport avec leur vraie photo.
C'est facile de lancer des insultes dans une discussion comme on lance des grenades sur un champ de bataille style Première Guerre mondiale. Plusieurs insultes ne feront pas l'objet d'une plainte spécifique, les modérateurs n'étant pas des dieux omniscients ou des Furies (voir mythologie grecque).
Mais le problème est pas principalement le lien qu'on aimerait exiger entre une insulte et une punition. Le problème est plus profond. C'est que quand on lance une insulte à une personne, et je suppose ici un interlocuteur sur Internet dont on ne connaît pas grand-chose, pas grand-chose non plus de la biographie ou des problèmes vécus, ces insultes peuvent avoir un impact qu'on ne mesure pas, ou qui dépasse, si on peut dire, l'effet recherché... La personne qui lance une insulte a sa propre perception de la signification et de la « force » de l'insulte, et elle a une sorte de représentation de l'esprit des personnes qui la liront et qui en seront frappées. Sauf que de telles suppositions sont bien minces et reposent sur l'ignorance.
Il y a des personnes sur ce forum, facebook, tweeter, YouTube, etc. qui peuvent être fragiles psychologiquement, passer par un épisode de dépression, avoir des pensées suicidaires ou avoir des vulnérabilités particulières sur certains thèmes en raison de traumatismes passés ou de blessures psychologiques. Sans que cela soit nécessairement détectable dans leurs écrits. Sans parler des lecteurs anonymes, ceux qui lisent sans commenter, mais qui peuvent s'identifier à la personne insultée.
Un haineux, une haineuse qui insulte, peut déclencher une crise, un bouleversement chez d'autres personnes sans l'avoir soupçonné, et causer des souffrances et des dégâts sans proportion avec l'effet qui était visé, simplement parce que la fragilité psychologique de l'autre personne, ou bien était mal évaluée, ou bien était prise à la légère ou méprisée. Il y a des personnes, à certains endroits, qui sont littéralement au bord du précipice, et il faut pas que quelqu'un leur donne un coup de coude.
Mais je veux pas être le donneur de leçon. Moi aussi je dois apprendre à abandonner les insultes dans mes échanges, même quand elles peuvent paraître « drôles » ou « spirituelles » ou que l'autre personne semble l'avoir cherchée.
Chacun a une responsabilité de ses paroles, qui va bien au-delà des punitions qu'elle pourrait ou non recevoir. La pire punition est de porter sur la conscience le poids de la souffrance causée en raison de son immaturité.
(Cela veut pas dire qu'il faut pas réprimander quelqu'un quand il fait une brokonnerie. Une réprimande intelligente est pas une insulte).
Voilà, j'ai réfléchi aux problèmes des insultes, un peu dans la vraie vie, mais surtout sur Internet. Là où les gens sont planqués derrière leur écran, derrière un pseudo sans rapport avec leur nom et un avatar sans rapport avec leur vraie photo.
C'est facile de lancer des insultes dans une discussion comme on lance des grenades sur un champ de bataille style Première Guerre mondiale. Plusieurs insultes ne feront pas l'objet d'une plainte spécifique, les modérateurs n'étant pas des dieux omniscients ou des Furies (voir mythologie grecque).
Mais le problème est pas principalement le lien qu'on aimerait exiger entre une insulte et une punition. Le problème est plus profond. C'est que quand on lance une insulte à une personne, et je suppose ici un interlocuteur sur Internet dont on ne connaît pas grand-chose, pas grand-chose non plus de la biographie ou des problèmes vécus, ces insultes peuvent avoir un impact qu'on ne mesure pas, ou qui dépasse, si on peut dire, l'effet recherché... La personne qui lance une insulte a sa propre perception de la signification et de la « force » de l'insulte, et elle a une sorte de représentation de l'esprit des personnes qui la liront et qui en seront frappées. Sauf que de telles suppositions sont bien minces et reposent sur l'ignorance.
Il y a des personnes sur ce forum, facebook, tweeter, YouTube, etc. qui peuvent être fragiles psychologiquement, passer par un épisode de dépression, avoir des pensées suicidaires ou avoir des vulnérabilités particulières sur certains thèmes en raison de traumatismes passés ou de blessures psychologiques. Sans que cela soit nécessairement détectable dans leurs écrits. Sans parler des lecteurs anonymes, ceux qui lisent sans commenter, mais qui peuvent s'identifier à la personne insultée.
Un haineux, une haineuse qui insulte, peut déclencher une crise, un bouleversement chez d'autres personnes sans l'avoir soupçonné, et causer des souffrances et des dégâts sans proportion avec l'effet qui était visé, simplement parce que la fragilité psychologique de l'autre personne, ou bien était mal évaluée, ou bien était prise à la légère ou méprisée. Il y a des personnes, à certains endroits, qui sont littéralement au bord du précipice, et il faut pas que quelqu'un leur donne un coup de coude.
Mais je veux pas être le donneur de leçon. Moi aussi je dois apprendre à abandonner les insultes dans mes échanges, même quand elles peuvent paraître « drôles » ou « spirituelles » ou que l'autre personne semble l'avoir cherchée.
Chacun a une responsabilité de ses paroles, qui va bien au-delà des punitions qu'elle pourrait ou non recevoir. La pire punition est de porter sur la conscience le poids de la souffrance causée en raison de son immaturité.
(Cela veut pas dire qu'il faut pas réprimander quelqu'un quand il fait une brokonnerie. Une réprimande intelligente est pas une insulte).