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Et pourtant cétait bien mené. Avec effet immédiat garanti. Quelques heures seulement après la « généreuse » grâce octroyée par le roi Mohamed VI à « 190 détenus en réponse à un mémorandum soumis ( ) par le président et le secrétaire général du Conseil national des droits de lHomme (CNDH) », des louanges ont fusé de partout.
Le président du CNDH, Driss El Yazami, claironna, selon la MAP, que leur libération intervenait « dans un contexte national important marqué ( ) par les grands chantiers de réforme que connaît le royaume », et ne manqua pas loccasion pour rappeler la « réforme de la constitution ».
Quelques minutes plus tard, 
son second, Mohamed Sebbar, renchérissait sur limportance de cette « décision royale [qui] procède dune forte volonté de consacrer les valeurs des droits de lhomme, instaurer lEtat de droit et enraciner la culture de la justice et de léquité ».
Après ces déclarations de bonne volonté, certains commençaient déjà à planer et à rêver quils vivaient dans un Etat de droit, quand un article publié sur le site internet du Monde se chargea de les ramener sur terre.
Il fallait bien lire avant de chanter. « Seuls 96 des 190 concernés par la grâce royale seront libérés dans limmédiat », rectifiait le quotidien français. Le reste, des prisonniers de droit commun, ont seulement obtenu une réduction de leurs peines. Pourquoi alors le CNDH a gonflé ses chiffres avec des taulards de droit commun dont les déboires ne rentrent pas dans ses attributions ? Une question qui restera sûrement sans réponse.
Cerise sur le gâteau, un peu plus tard, une vidéo retransmise du fin fond dune cellule islamiste de la prison de Salé, et ne manquant pas dhumour, donnait le coup de grâce à cette royale comédie. Selon cette vidéo, 94 des 96 prisonniers « généreusement » graciés par le roi navaient que quelques mois à purger avant de recouvrer la liberté. « Nous remercions le palais royal. Nous sommes tous contents !« , sesclaffaient les barbus en saluant cette « décision royale [qui] procède dune forte volonté de consacrer les valeurs des droits de lhomme, instaurer lEtat de droit et enraciner la culture de la justice et de léquité », comme dirait lautre.
Abdellatif Gueznaya
http://www.demainonline.com/?p=2366
Et pourtant cétait bien mené. Avec effet immédiat garanti. Quelques heures seulement après la « généreuse » grâce octroyée par le roi Mohamed VI à « 190 détenus en réponse à un mémorandum soumis ( ) par le président et le secrétaire général du Conseil national des droits de lHomme (CNDH) », des louanges ont fusé de partout.
Le président du CNDH, Driss El Yazami, claironna, selon la MAP, que leur libération intervenait « dans un contexte national important marqué ( ) par les grands chantiers de réforme que connaît le royaume », et ne manqua pas loccasion pour rappeler la « réforme de la constitution ».
Quelques minutes plus tard, 
son second, Mohamed Sebbar, renchérissait sur limportance de cette « décision royale [qui] procède dune forte volonté de consacrer les valeurs des droits de lhomme, instaurer lEtat de droit et enraciner la culture de la justice et de léquité ».
Après ces déclarations de bonne volonté, certains commençaient déjà à planer et à rêver quils vivaient dans un Etat de droit, quand un article publié sur le site internet du Monde se chargea de les ramener sur terre.
Il fallait bien lire avant de chanter. « Seuls 96 des 190 concernés par la grâce royale seront libérés dans limmédiat », rectifiait le quotidien français. Le reste, des prisonniers de droit commun, ont seulement obtenu une réduction de leurs peines. Pourquoi alors le CNDH a gonflé ses chiffres avec des taulards de droit commun dont les déboires ne rentrent pas dans ses attributions ? Une question qui restera sûrement sans réponse.
Cerise sur le gâteau, un peu plus tard, une vidéo retransmise du fin fond dune cellule islamiste de la prison de Salé, et ne manquant pas dhumour, donnait le coup de grâce à cette royale comédie. Selon cette vidéo, 94 des 96 prisonniers « généreusement » graciés par le roi navaient que quelques mois à purger avant de recouvrer la liberté. « Nous remercions le palais royal. Nous sommes tous contents !« , sesclaffaient les barbus en saluant cette « décision royale [qui] procède dune forte volonté de consacrer les valeurs des droits de lhomme, instaurer lEtat de droit et enraciner la culture de la justice et de léquité », comme dirait lautre.
Abdellatif Gueznaya
http://www.demainonline.com/?p=2366