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PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.lesoir.be/228572/article...-faut-traiter-situation-en-syrie-avec-fermete
Milquet: «Il faut traiter la situation en Syrie avec fermeté»
Camille Wernaers
Vendredi 19 Avril 2013, 19h02
Le conseil des ministres restreint a accouché de différentes mesures pour lutter contre les jeunes Belges en Syrie. La loi contre le terrorisme, augmentée il y a un mois, est « suffisante ».
La ministre rencontre une trentaine d’imams ce vendredi
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•Mieux former les imams pour «éviter l’intégrisme musulman»
Lors du Conseil des ministres restreint de ce matin, différentes mesures ont été annoncées concernant le dossier du départ des jeunes en Syrie. « Les mesures que nous prenons sont contre le radicalisme et la violence. Il existe un problème sérieux et réel mais il n’est pas question de stigmatiser une communauté et de catégoriser des personnes ». La ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet a rappelé que la loi sur le terrorisme a été renforcée il y a un mois et demi, condamnant le recrutement et la formation, que ce soit pour combattre en Belgique ou à l’étranger, ainsi que simple le fait de suivre de soi-même une formation ou d’en faire la promotion.
Cette loi augmentée « est suffisante », estime la ministre, vu qu’elle ne se contente pas de condamner les actes en eux-mêmes. Elle a aussi demandé plus de réserve, notamment de la part des médias. « Quand on touche à des questions de terrorisme et de sécurité nationale, il faut de la discrétion. Or, on nous pose tout le temps des questions. Plusieurs mois de discrétion nous ont tout de même amenés à une opération d’envergure. Être discret, ce n’est pas ne rien faire ».
De la fermeté
Selon la ministre la situation en Syrie demande de la fermeté. Deux volets sont mis en place, un volet « opérationnel », qui renforce notamment la coordination entre fédéral, Communautés et Régions et un volet de « prévention sociale ». Un groupe de travail va être mis sur pied, avec un réseau d’experts. « Le but est d’améliorer les connaissances sur ce phénomène », précise la ministre. des outils vont aussi être mis en place pour les écoles, et les associations qui « qui sont en demandent ».
« Les jeunes attirés par le radicalisme religieux ne le sont souvent pas pour des raisons religieuses, mais à cause d’un sentiment de frustration et de rejet. Il y trouve une communauté et une existence », termine la ministre.
A
Milquet: «Il faut traiter la situation en Syrie avec fermeté»
Camille Wernaers
Vendredi 19 Avril 2013, 19h02
Le conseil des ministres restreint a accouché de différentes mesures pour lutter contre les jeunes Belges en Syrie. La loi contre le terrorisme, augmentée il y a un mois, est « suffisante ».
La ministre rencontre une trentaine d’imams ce vendredi
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Lors du Conseil des ministres restreint de ce matin, différentes mesures ont été annoncées concernant le dossier du départ des jeunes en Syrie. « Les mesures que nous prenons sont contre le radicalisme et la violence. Il existe un problème sérieux et réel mais il n’est pas question de stigmatiser une communauté et de catégoriser des personnes ». La ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet a rappelé que la loi sur le terrorisme a été renforcée il y a un mois et demi, condamnant le recrutement et la formation, que ce soit pour combattre en Belgique ou à l’étranger, ainsi que simple le fait de suivre de soi-même une formation ou d’en faire la promotion.
Cette loi augmentée « est suffisante », estime la ministre, vu qu’elle ne se contente pas de condamner les actes en eux-mêmes. Elle a aussi demandé plus de réserve, notamment de la part des médias. « Quand on touche à des questions de terrorisme et de sécurité nationale, il faut de la discrétion. Or, on nous pose tout le temps des questions. Plusieurs mois de discrétion nous ont tout de même amenés à une opération d’envergure. Être discret, ce n’est pas ne rien faire ».
De la fermeté
Selon la ministre la situation en Syrie demande de la fermeté. Deux volets sont mis en place, un volet « opérationnel », qui renforce notamment la coordination entre fédéral, Communautés et Régions et un volet de « prévention sociale ». Un groupe de travail va être mis sur pied, avec un réseau d’experts. « Le but est d’améliorer les connaissances sur ce phénomène », précise la ministre. des outils vont aussi être mis en place pour les écoles, et les associations qui « qui sont en demandent ».
« Les jeunes attirés par le radicalisme religieux ne le sont souvent pas pour des raisons religieuses, mais à cause d’un sentiment de frustration et de rejet. Il y trouve une communauté et une existence », termine la ministre.
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