LES MANIFS À RABAT? EN PERMANENCE!!!
LES SIT-IN DES DIPLÔMÉS CHÔMEURS TOUJOURS DEVANT LE PARLEMENT
LE DIALOGUE OUVERT POUR LE RECRUTEMENT DUNE PARTIE
Les manifestations des diplômés chômeurs font partie du décor du boulevard Mohammed V à Rabat.
Au point que lorsquils ne sont pas là, beaucoup sen étonnent!
Depuis une semaine, les diplômés chômeurs ont levé le pied. A la suite dun deal avec les pouvoirs publics, ils ont préféré se faire discrets. Histoire déviter que leurs manifestations ne soient assimilées à celles qui secouent certains pays arabes comme lEgypte, la Jordanie ou encore la Tunisie. Dailleurs, pour lagence de notation Fitch, le Maroc est loin dêtre contaminé par cette vague. Elle vient même de confirmer la note souveraine du pays avec une perspective «stable».
Ainsi, les diplômés chômeurs ont déserté le boulevard Mohammed V en raison du dialogue entamé avec les pouvoirs publics qui doit déboucher sur le recrutement de plusieurs centaines dentre eux. Le résultat de ce dialogue doit tomber le 10 février. Sils ne sont pas contents, ils reprendront les sit-in et les marches devant le Parlement.
Dans ce manège qui se répète depuis des années, le wali a joué un rôle de la maîtrise duvre sociale, une sorte dintermédiation et dinterface entre ces «cadres et les différents ministères». Au niveau de la Primature, Abbas El Fassi a désigné deux de ses collaborateurs pour suivre ce dossier. Selon lun dentre eux, entre 10 et 15% des postes budgétaires seront accordés aux diplômés chômeurs. Reste que dans cette affaire, le ventre mou est labsence des structures dintermédiation que sont les partis politiques et les syndicats en retrait par rapport à la réalité. Ils laissent les diplômés chômeurs à la merci des groupes extrémistes.
Depuis une dizaine dannées, des manifestations des diplômés chômeurs sont organisées en permanence. Plusieurs groupes défilent à longueur dannée, avec des dossards de couleurs différentes: «lUnion nationale», «Résistance», «Rabitat», «Moustakbal», «Demain» Des sit-in sont improvisés sur le boulevard Mohammed V, face au Parlement, au point que certains sont allés jusquà comparer cette place à Hyde Park à Londres. Car, dans cette affaire, il ny a pas que les diplômés chômeurs. Dautres catégories, parfois avec une vingtaine de personnes, pour un oui ou pour un non, viennent faire entendre leurs voix. En étalant leurs banderoles, le portrait du Souverain et le drapeau en main, ils scandent leurs slogans, avant de se disperser dans le calme. En tout cas, le wali et les groupes sont arrivés à un modus vivendi.
LES SIT-IN DES DIPLÔMÉS CHÔMEURS TOUJOURS DEVANT LE PARLEMENT
LE DIALOGUE OUVERT POUR LE RECRUTEMENT DUNE PARTIE
Les manifestations des diplômés chômeurs font partie du décor du boulevard Mohammed V à Rabat.
Au point que lorsquils ne sont pas là, beaucoup sen étonnent!
Depuis une semaine, les diplômés chômeurs ont levé le pied. A la suite dun deal avec les pouvoirs publics, ils ont préféré se faire discrets. Histoire déviter que leurs manifestations ne soient assimilées à celles qui secouent certains pays arabes comme lEgypte, la Jordanie ou encore la Tunisie. Dailleurs, pour lagence de notation Fitch, le Maroc est loin dêtre contaminé par cette vague. Elle vient même de confirmer la note souveraine du pays avec une perspective «stable».
Ainsi, les diplômés chômeurs ont déserté le boulevard Mohammed V en raison du dialogue entamé avec les pouvoirs publics qui doit déboucher sur le recrutement de plusieurs centaines dentre eux. Le résultat de ce dialogue doit tomber le 10 février. Sils ne sont pas contents, ils reprendront les sit-in et les marches devant le Parlement.
Dans ce manège qui se répète depuis des années, le wali a joué un rôle de la maîtrise duvre sociale, une sorte dintermédiation et dinterface entre ces «cadres et les différents ministères». Au niveau de la Primature, Abbas El Fassi a désigné deux de ses collaborateurs pour suivre ce dossier. Selon lun dentre eux, entre 10 et 15% des postes budgétaires seront accordés aux diplômés chômeurs. Reste que dans cette affaire, le ventre mou est labsence des structures dintermédiation que sont les partis politiques et les syndicats en retrait par rapport à la réalité. Ils laissent les diplômés chômeurs à la merci des groupes extrémistes.
Depuis une dizaine dannées, des manifestations des diplômés chômeurs sont organisées en permanence. Plusieurs groupes défilent à longueur dannée, avec des dossards de couleurs différentes: «lUnion nationale», «Résistance», «Rabitat», «Moustakbal», «Demain» Des sit-in sont improvisés sur le boulevard Mohammed V, face au Parlement, au point que certains sont allés jusquà comparer cette place à Hyde Park à Londres. Car, dans cette affaire, il ny a pas que les diplômés chômeurs. Dautres catégories, parfois avec une vingtaine de personnes, pour un oui ou pour un non, viennent faire entendre leurs voix. En étalant leurs banderoles, le portrait du Souverain et le drapeau en main, ils scandent leurs slogans, avant de se disperser dans le calme. En tout cas, le wali et les groupes sont arrivés à un modus vivendi.