Les partis pris de court par des élections désormais très proches au Maroc

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Casablanca d'antan
VIB
L’information a pris de court tout le monde. Mardi 17 mai, lors d’une réunion du mécanisme de suivi de la réforme de la Constitution, Mohamed Mouâtassim, le conseiller du Souverain, annonçait aux chefs des partis politiques de la majorité les grandes lignes du calendrier électoral à venir. Concrètement, le référendum sur la réforme de la Constitution aurait lieu, au plus tard, début juillet et des élections anticipées seraient organisées, au plus tard, la première semaine du mois d’octobre, soit, en toute logique, le vendredi 7. Du coup, les partis politiques se sont empressés de régler leur agenda sur celui des élections annoncées. Le RNI, par exemple, a annoncé dimanche 22 mai, lors d’une réunion de son comité central à Fès, le report, à une date non encore fixée, de son congrès, initialement prévu pour fin juin. Chez l’USFP, on n’entend plus parler de congrès, de même pour cette motion soumise il y a quelques semaines par la jeunesse de l’Istiqlal à Abbas El Fassi appelant à la tenue d’un congrès extraordinaire, ou encore pour la commission ad hoc mise en place par le PAM. C’est que pour les partis l’heure est aux choses plus sérieuses, nettement plus prioritaires qu’une restructuration et un assainissement de leurs rangs.

http://www.lavieeco.com/news/politi...ns-desormais-tres-proches-au-Maroc-19639.html


Incertitudes : Juillet-octobre : une zone d’ombre et mille questions

Début juillet, le référendum et début octobre, les élections législatives. Entre les deux dates subsiste une zone d’ombre, beaucoup de questions et point de réponses. Le Parlement sera-t-il dissous puisque ne cadrant plus avec la nouvelle loi suprême ? Dans ce cas, qui adoptera les textes qui accompagneront le processus électoral ? Un gouvernement de transition sera-t-il nommé ? S’agira-t-il d’un gouvernement d’Union nationale ? Le cas échéant, comment l’éventail politique arrivera-t-il à s’entendre alors que la majorité gouvernementale n’en a presque jamais été capable ? Quelle sera la future composition du Parlement ? Gardera-t-on le même nombre de députés ? La liste nationale sera-t-elle élargie et étendue à d’autres catégories ? Comment gérer l’entrée en vigueur de la régionalisation avancée ? Comment sera réglée la question du cumul des mandats ? Autant de questions qui turlupinent les élus et les acteurs politiques. Les réponses à une grande partie de ces interrogations seront certainement apportées par la nouvelle Constitution. En attendant, la classe politique demeure dans l’expectative et dans une immobilité inquiétantes.
 
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