Les pays arabes appelés à repenser leur développement

Le constat est sévère : selon un rapport conjoint du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la Ligue arabe, les pays arabes "ont besoin d'un nouveau modèle de développement pour réduire la pauvreté et atteindre les objectifs du Millénaire". Adoptés par les Nations unies en 2000, ceux-ci fixent les progrès à accomplir d'ici à 2015 en matière de pauvreté, d'éducation et de santé.


Environ 40 % de la population des dix-huit pays arabes, soit 140 millions de personnes, vit en dessous d'un seuil de pauvreté calculé en fonction du niveau de vie de chaque pays. Pis, soulignent les auteurs, "il n'y a pas eu de réduction des taux de pauvreté au cours des vingt dernières années" et "la proportion de la population souffrant de malnutrition dans les pays arabes n'a pas connu d'amélioration significative depuis 1990".

L'enjeu n'est pas seulement d'accélérer la croissance économique, "mais de transformer cette croissance pour réduire la pauvreté grâce à des politiques de redistribution" et "d'adopter un modèle basé sur le développement humain qui considère les libertés comme les bases du développement", indique le rapport, qui invite ces Etats à sortir d'un modèle centré sur la production d'hydrocarbures et de matières premières.

"Croissance pro-pauvres"

Les pays arabes sont ainsi appelés à financer une "croissance pro-pauvres", alors que la mécanique économique est jugée défavorable aux plus démunis dans des pays comme le Maroc, la Syrie et le Yémen, où les inégalités se sont accrues. Le monde arabe affiche le taux de chômage des jeunes le plus élevé de toutes les régions du monde : 25,7 %, pour un taux de chômage global de 13 %.

Compte tenu du dynamisme démographique de ces pays, l'enjeu est colossal : il faudrait créer pas moins de 51 millions d'emplois nouveaux au cours des dix prochaines années simplement pour empêcher la situation d'empirer...

Face à des contrastes régionaux considérables (le Koweït affiche un produit intérieur brut par habitant de 54 000 dollars (38 000 euros), contre 2 200 dollars pour le Soudan), le PNUD et la Ligue arabe appellent à un "nouveau contrat social" dans les pays arabes, une "alliance pour le développement" entre les riches pays producteurs de pétrole et les pays les moins développés, notamment pour "éliminer la faim dans la région".

Présenté au Caire, dimanche 20 décembre, dans le cadre du conseil des ministres du développement et des affaires sociales arabes, le rapport souligne la "faiblesse des institutions" des pays arabes. Ce document sera l'un des supports du sommet des Nations unies prévu au mois de septembre pour évaluer les progrès accomplis, dix ans après l'adoption des objectifs du Millénaire.

De ce point de vue, le monde arabe termine l'année 2009 comme il l'avait commencée : en janvier, un rapport de l'Unesco montrait que les pays arabes peinaient à enrayer l'illettrisme. L'analphabétisme y touche encore 40 % des plus de 15 ans et près de 6 millions d'enfants en âge d'être scolarisés ne le sont pas.

LE MONDE.FR
 
Le constat est sévère : selon un rapport conjoint du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la Ligue arabe, les pays arabes "ont besoin d'un nouveau modèle de développement pour réduire la pauvreté et atteindre les objectifs du Millénaire". Adoptés par les Nations unies en 2000, ceux-ci fixent les progrès à accomplir d'ici à 2015 en matière de pauvreté, d'éducation et de santé.


Environ 40 % de la population des dix-huit pays arabes, soit 140 millions de personnes, vit en dessous d'un seuil de pauvreté calculé en fonction du niveau de vie de chaque pays. Pis, soulignent les auteurs, "il n'y a pas eu de réduction des taux de pauvreté au cours des vingt dernières années" et "la proportion de la population souffrant de malnutrition dans les pays arabes n'a pas connu d'amélioration significative depuis 1990".

L'enjeu n'est pas seulement d'accélérer la croissance économique, "mais de transformer cette croissance pour réduire la pauvreté grâce à des politiques de redistribution" et "d'adopter un modèle basé sur le développement humain qui considère les libertés comme les bases du développement", indique le rapport, qui invite ces Etats à sortir d'un modèle centré sur la production d'hydrocarbures et de matières premières.

"Croissance pro-pauvres"

Les pays arabes sont ainsi appelés à financer une "croissance pro-pauvres", alors que la mécanique économique est jugée défavorable aux plus démunis dans des pays comme le Maroc, la Syrie et le Yémen, où les inégalités se sont accrues. Le monde arabe affiche le taux de chômage des jeunes le plus élevé de toutes les régions du monde : 25,7 %, pour un taux de chômage global de 13 %.

Compte tenu du dynamisme démographique de ces pays, l'enjeu est colossal : il faudrait créer pas moins de 51 millions d'emplois nouveaux au cours des dix prochaines années simplement pour empêcher la situation d'empirer...

Face à des contrastes régionaux considérables (le Koweït affiche un produit intérieur brut par habitant de 54 000 dollars (38 000 euros), contre 2 200 dollars pour le Soudan), le PNUD et la Ligue arabe appellent à un "nouveau contrat social" dans les pays arabes, une "alliance pour le développement" entre les riches pays producteurs de pétrole et les pays les moins développés, notamment pour "éliminer la faim dans la région".

Présenté au Caire, dimanche 20 décembre, dans le cadre du conseil des ministres du développement et des affaires sociales arabes, le rapport souligne la "faiblesse des institutions" des pays arabes. Ce document sera l'un des supports du sommet des Nations unies prévu au mois de septembre pour évaluer les progrès accomplis, dix ans après l'adoption des objectifs du Millénaire.

De ce point de vue, le monde arabe termine l'année 2009 comme il l'avait commencée : en janvier, un rapport de l'Unesco montrait que les pays arabes peinaient à enrayer l'illettrisme. L'analphabétisme y touche encore 40 % des plus de 15 ans et près de 6 millions d'enfants en âge d'être scolarisés ne le sont pas.

LE MONDE.FR

Les pensionnaires du PNUD, ces minables bourges,qui passent leurs vies dans les salons devraient prendre leurs courages de diplomates et dire aux yanKKKees (1) d'arreter de detruire le moindre petit ombre de progres, d'avaler la moindre petite preuve de richesse,de terroriser la planete, de soutenir les guerrilla en Afrique,la prod de c.c en Amerique du sud, de soutenir les clochards qui tiennent le tier-monde ect.... et la on pourra peut etre donner des conseilles.
(1) yanKKKees c'est tout ce qui ressemble de pres ou de loin à un president US et cela dans la version obwana ou bush.
 
Effectivement, la méthode adaptée a des effets inverses.

Il est donc plus qu'urgent de penser que l'Islam peut être une religion mais pas uniquement. L'Islam doit être aussi un mode de vie, un système politique...
 
les pays arabes, melangent trop la religion avec autre chose dans vie,
c'est tout a fait normal a mon avis que cette race soit la derniere sur terre a vivre encore 100ans en retard des autres...
il faut avoir une societe laique laisser la religion aux pratiquants (et que chaqu un soit libre d'aller prier comme chaqu un soit libre de faire sa vie comme bon lui semble)pis enfin de compte on est jugé que par dieu et personne d'autre. et il faut une revolution tranquil ,pour avancer...et que chaqu'un respecte son role, je suis sur que ca pourrait se rattrapper mais tant qu'il y aie encore des bouhiouf qui crack un peuple dans une boite de sardine, c claire que ca n'avancerait pas, mais bon, heureusement que je moi je vis pas dans un pays arabe, pas pcq j'aime pas mes freres au contraire, mais je pourrai jamais tenir une seconde a etre gouverné par des escrocs, des amateurs, et des bons a rien faire.

et ensuite ils viennent dire ehna 3arab ehna ekhwa, on veut que tout le monde aie sa part..... tozzzzzzzzzzzzzzzzzzz
je suis un dz,
et quand je vois la grece la belgique, l'autriche, la pologne, la norvege, le portugal, je me dis comment se fait il ses pays n'ont po tant de richesse que nous et ils sont genre a 2 siecle et demi a pas peu pres loin loin loin en avant ... tsss, les 3robi, mon dieux... ondirait des vaches qui gerent tout.
 
l'Islam est un tout. C'est pourquoi l'Association d'entraide islamique pour le Dévoloppement ADID que j'ai fondé au Sénégal s'est engagé dans la lutte contre la pauvreté en redonnant l'espoir aux musulmans par l'enseignement islamique et le travail.
Les associations caritatives d'autres obédiences ayant presque démonté à ces populations que l'Islam n'était que dogme et que le développemement était l'apanage des autres.
 
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