Les photos du massacre de Haditha en Irak que l'armée américaine ne voulait pas que le monde voie

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Les photos sont choquantes. Elles montrent des hommes, des femmes et de jeunes enfants sans défense, dont beaucoup ont reçu une balle dans la tête à une distance relativement proche.


Le groupe de Marines circulait à bord de quatre Humvees sur une route de la ville de Haditha, en Irak, lorsque leur convoi a heurté un engin explosif improvisé. L'explosion a tué un Marine, le caporal Miguel Terrazas, et en a blessé deux autres. Ce qui a suivi a donné lieu à l'une des plus grandes enquêtes sur les crimes de guerre de l'histoire des États-Unis.

Au cours des heures qui ont suivi, les Marines ont tué vingt-quatre hommes, femmes et enfants irakiens. Près du lieu de l’explosion, ils ont abattu cinq hommes qui se rendaient en voiture dans une université de Bagdad. Ils sont entrés dans trois maisons voisines et ont tué presque toutes les personnes qui se trouvaient à l’intérieur. La plus jeune victime était une fillette de trois ans. La plus âgée était un homme de soixante-seize ans. Les Marines ont affirmé plus tard qu’ils combattaient des insurgés ce jour-là, mais les morts étaient tous des civils.

Une fois la tuerie terminée, deux autres Marines sont partis documenter les conséquences de la tuerie. Le caporal Ryan Briones avait apporté son appareil photo numérique Olympus. Le caporal Andrew Wright avait un marqueur Sharpie rouge.

Briones et Wright se rendirent d'un endroit à l'autre, marquant les corps de numéros puis les photographiant. D'autres Marines, dont un qui travaillait dans le renseignement, photographièrent également la scène. Une fois terminé, ils avaient rassemblé une collection de photographies qui constitueraient la preuve la plus convaincante contre leurs collègues Marines.

Ces massacres sont connus sous le nom de massacre de Haditha. Quatre Marines sont accusés de meurtre, mais ces accusations sont ensuite abandonnées. Le général James Mattis, qui deviendra plus tard secrétaire à la Défense, écrit une lettre élogieuse à l’un des Marines, rejetant les accusations et le déclarant innocent. En 2012, lorsque la dernière affaire se termine par un accord de plaidoyer sans peine de prison, la guerre en Irak est terminée et les histoires sur l’héritage de l’occupation américaine n’attirent que rarement l’attention. Les nouvelles sont à peine passées en revue.

L’impact d’un crime de guerre présumé est souvent directement lié à l’horreur des images qui finissent entre les mains du public. Les sévices infligés aux détenus de la prison d’Abou Ghraib sont devenus un scandale international lorsque des photos choquantes ont été publiées. Le massacre de Haditha n’a pas connu de moment similaire. Quelques-unes des images prises par les Marines ont fini dans le domaine public, mais la plupart n’ont jamais été publiées.
 
Dans une interview d'histoire orale pour le Corps des Marines, en 2014, le général Michael Hagee, qui était le commandant du Corps des Marines à l'époque des meurtres d'Haditha, s'est vanté d'avoir gardé secrètes les photos d'Haditha.

« La presse ne les a jamais reçus, contrairement à Abu Ghraib », a déclaré Hagee.

L’intervieweur, Fred Allison, historien du Corps des Marines, a ajouté : « Les photos. Ils ont eu les photos. C’est ce qui était si terrible à Abou Ghraib. »

« Oui », a répondu Hagee. « Et j’ai appris de cela. » Il a ajouté : « Ces photos n’ont toujours pas été vues aujourd’hui. Et donc, j’en suis assez fier. »

En 2020, notre équipe de reportage du podcast In the Dark a déposé une demande d’accès à l’information auprès de la Marine, en vertu de la loi sur la liberté d’information, pour obtenir des documents contenant les photos. Nous pensions que ces photos nous aideraient à reconstituer ce qui s’était passé ce jour-là et pourquoi l’armée avait abandonné les accusations de meurtre contre les Marines impliqués. La Marine n’a rien publié en réponse. Nous avons alors poursuivi la Marine, le Corps des Marines et le Commandement central américain pour les forcer à remettre les photos et autres documents liés aux meurtres de Haditha. Nous nous attendions à ce que le gouvernement affirme que la publication des photos porterait préjudice aux membres survivants des familles des victimes. Les procureurs militaires avaient déjà avancé cet argument après le procès du dernier Marine accusé.

Alors que nous nous battions avec l’armée pour obtenir les photos, un collègue et moi-même sommes allés en Irak pour rencontrer les familles des victimes des massacres. Ils nous ont raconté ce qui s’était passé le 19 novembre 2005 et leurs efforts pour obtenir justice, qui avaient tous échoué. « Je crois que c’est notre devoir de dire la vérité », m’a dit Khalid Salman Raseef, un avocat qui a perdu quinze membres de sa famille ce jour-là. Un autre homme, Khalid Jamal, avait quatorze ans lorsque son père et ses oncles ont été tués. Il m’a dit qu’il avait passé des années à se demander ce qui s’était passé dans les derniers instants des membres de sa famille. « Sont-ils morts comme des hommes courageux ? Avaient-ils peur ? », a-t-il dit. « Je veux connaître les détails. »
 
Nous avons demandé à ces deux hommes s'ils pouvaient nous aider à obtenir les photos des membres de leur famille décédés. Ils ont accepté et nous avons entamé une collaboration inhabituelle : un journaliste américain et deux Irakiens dont les membres de la famille avaient été tués, travaillant ensemble pour percer les secrets de l'armée.

J'ai travaillé avec les avocats qui nous représentaient dans nos procès contre l'armée pour rédiger un formulaire que les membres survivants de la famille pourraient signer, indiquant qu'ils voulaient que nous ayons les photos. Raseef et Jamal ont proposé de remettre le formulaire aux autres membres de la famille.

Les deux hommes sont allés de maison en maison à Haditha, expliquant notre reportage et ce que nous essayions de faire.

Dans une maison, Jamal a dit au père d’un des hommes tués alors qu’il tentait de rejoindre Bagdad : « Bien sûr que je suis l’un d’entre vous. » Jamal lui a demandé de signer le formulaire en disant : « Les événements du massacre seront révélés. » Le père, Hameed Fleh Hassan, lui a dit : « L’homme qui se noie s’accrochera à la paille. . . . Nous signons. Nous signons. Je le signerai deux fois, pas une. »

Raseef et Jamal ont recueilli dix-sept signatures. Notre avocat a déposé le formulaire au tribunal dans le cadre de notre action en justice. En mars, plus de quatre ans après notre demande initiale de foia , l'armée a cédé et nous a fourni les photos.

Le New Yorker a décidé de publier une sélection de ces photos, avec l'autorisation des membres survivants des familles des personnes représentées, pour révéler l'horreur d'un meurtre que l'armée a choisi de ne pas punir.

 
Les photos sont choquantes. Elles montrent des hommes, des femmes et de jeunes enfants sans défense, dont beaucoup ont reçu une balle dans la tête à une distance relativement proche.


Le groupe de Marines circulait à bord de quatre Humvees sur une route de la ville de Haditha, en Irak, lorsque leur convoi a heurté un engin explosif improvisé. L'explosion a tué un Marine, le caporal Miguel Terrazas, et en a blessé deux autres. Ce qui a suivi a donné lieu à l'une des plus grandes enquêtes sur les crimes de guerre de l'histoire des États-Unis.

Au cours des heures qui ont suivi, les Marines ont tué vingt-quatre hommes, femmes et enfants irakiens. Près du lieu de l’explosion, ils ont abattu cinq hommes qui se rendaient en voiture dans une université de Bagdad. Ils sont entrés dans trois maisons voisines et ont tué presque toutes les personnes qui se trouvaient à l’intérieur. La plus jeune victime était une fillette de trois ans. La plus âgée était un homme de soixante-seize ans. Les Marines ont affirmé plus tard qu’ils combattaient des insurgés ce jour-là, mais les morts étaient tous des civils.

Une fois la tuerie terminée, deux autres Marines sont partis documenter les conséquences de la tuerie. Le caporal Ryan Briones avait apporté son appareil photo numérique Olympus. Le caporal Andrew Wright avait un marqueur Sharpie rouge.

Briones et Wright se rendirent d'un endroit à l'autre, marquant les corps de numéros puis les photographiant. D'autres Marines, dont un qui travaillait dans le renseignement, photographièrent également la scène. Une fois terminé, ils avaient rassemblé une collection de photographies qui constitueraient la preuve la plus convaincante contre leurs collègues Marines.

Ces massacres sont connus sous le nom de massacre de Haditha. Quatre Marines sont accusés de meurtre, mais ces accusations sont ensuite abandonnées. Le général James Mattis, qui deviendra plus tard secrétaire à la Défense, écrit une lettre élogieuse à l’un des Marines, rejetant les accusations et le déclarant innocent. En 2012, lorsque la dernière affaire se termine par un accord de plaidoyer sans peine de prison, la guerre en Irak est terminée et les histoires sur l’héritage de l’occupation américaine n’attirent que rarement l’attention. Les nouvelles sont à peine passées en revue.

L’impact d’un crime de guerre présumé est souvent directement lié à l’horreur des images qui finissent entre les mains du public. Les sévices infligés aux détenus de la prison d’Abou Ghraib sont devenus un scandale international lorsque des photos choquantes ont été publiées. Le massacre de Haditha n’a pas connu de moment similaire. Quelques-unes des images prises par les Marines ont fini dans le domaine public, mais la plupart n’ont jamais été publiées.
Il y a beaucoup de choses que les américains ne veulent pas qu'on voit ...
 
Quand on dit que ces gens sont démoniaques, c'est juste ce qu'il y a de plus monstrueux.
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Imagine juste le battage et les conséquences politiques et militaires si une vingtaine de civils depuis un enfant de 3 ans en passant par des mamans à un vieillard américains éxécutés aux USA par un irakien par vengeance.

Les USA prendraient à témoin le monde entier pour montrer la barbarie de cet irakien sans parler des represailles que vont payer encore d'autres familles irakiennes innocentes par des bombes US comme ils en ont l'habitude.

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Imagine juste le battage et les conséquences politiques et militaires si une vingtaine de civils depuis un enfant de 3 ans en passant par des mamans à un vieillard américains éxécutés aux USA par un irakien par vengeance.

Les USA prendraient à témoin le monde entier pour montrer la barbarie de cet irakien sans parler des represailles que vont payer encore d'autres familles irakiennes innocentes par des bombes US comme ils en ont l'habitude.

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Ils ont diabolisé les ''arabes'' dans leur ensemble, ce qui leur a permis de justifier les pires crimes, comme l'Israel le fait.
Rendre détestable une communauté par des moyens de propagande, de manipulation et de mensonge afin de commettre des génocides de masse

Plus d'1 million d'irakiens tués, j'appelle cela un génocide.
 
Ils ont diabolisé les ''arabes'' dans leur ensemble, ce qui leur a permis de justifier les pires crimes, comme l'Israel le fait.
Rendre détestable une communauté par des moyens de propagande, de manipulation et de mensonge afin de commettre des génocides de masse

Plus d'1 million d'irakiens tués, j'appelle cela un génocide.

Et ce génocide découle de la politique d'Israel

dont la doctrine est de ruiner les pays voisins

pour son expansionisme du grand Israel.

Le lobby n'a qu'à désigner les pays à ruiner et

les USA la G.B et la France des Sarkozy Fabius

disposent.

C'était déjà les projets de Ben Gourion et qui

s'est accéléré à la fin des années 80 début 90.

L'idée était de contrer tout projet de paix qui

signifirait renoncer au Grand Israel et porter

la ruine chez les voisins pour transformer ces

pays en entités plus petites qui s'opposent.

Cette idée est concrétisée par Oded Yinon

pro Netanyahu.

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Le document central présenté ici est une traduction commentée par Israël Shahak, d un mémo israélien rédigé en langue hébraïque par Oded Yinon fonctionnaire représentant probablement un collectif du Ministère des Affaires Etrangères israélien, à l automne 1981, soit juste un peu avant la deuxième grande confrontation entre Israël et le Liban de juin 1982 et l Opération Paix en Galilée. Celle-ci succédait à l Opération Litani de mars 1978.

Israël Shahak, né à Varsovie en 1933, a vécu sa prime jeunesse au camp de Bergen-Belsen. En 1945, ayant émigré en Palestine il va servir à la naissance de l État hébreu dans l Armée de défense, Tsahal. Puis il collabore au journal Haaretz et s emploie à combattre l obscurantisme religieux juif. En 1970, il crée un Comité contre les Détentions Administratives et devient président de la « Ligue israélienne pour les droits civils et humains », affiliée à la Ligue Internationale des Droits de l Homme.

En 1971, après que la Ligue eut organisé en Israël une manifestation pour protester contre les atrocités commises par l armée israélienne à Gaza, des colons israéliens d Hébron défileront à Jérusalem en appelant à « la pendaison de Shahak » (sic) !

Un nouveau document a été ajouté dans cette édition augmentée ; « Nette Rupture : une stratégie nouvelle pour sécuriser le royaume »
(A Clean Break: A New Strategy for Securing the Realm) qui méritait bien de figurer à la suite de ce qu il est convenu d appeler le « plan Yinon » en ce qu il le complète parfaitement.
 
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Imagine juste le battage et les conséquences politiques et militaires si une vingtaine de civils depuis un enfant de 3 ans en passant par des mamans à un vieillard américains éxécutés aux USA par un irakien par vengeance.

Les USA prendraient à témoin le monde entier pour montrer la barbarie de cet irakien sans parler des represailles que vont payer encore d'autres familles irakiennes innocentes par des bombes US comme ils en ont l'habitude.

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Imagine la meme séquence mais les coupables sont russes.
 
Ça sort à un moment où à un autre.
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Pour protéger l'entité sioniste ils vont jusqu'à menacer des marins US qui ont survécu à l'attaque sous faux drapeau sur le USS LIBERTY bateau d'écoute américain attaqué par des avions israeliens sans couleur en 67...cela afin de susciter une attaque contre l'Egypte par les USA.
r
Ce sont des gens diaboliques prêts à sacrifier des millions de gens non juifs pour leur expansion et leur volonté de dominer.

Mais ça continue de chouiner que le monde entier leur en veulent...et sans raison...bien sûr.

Avec leurs medias puissants ils arrivent à tromper une partie d'occidentaux en pleurnichant dans les medias.

Mais aujourd'hui ils ont révélé leur vraie nature à la face du monde.

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Plus qu'une nécessité, c'est vital.

Pas beaucoup de commentaires des groupies des US sur ce sujet :intello:

Pas besoin. Ils ont decrété que c le camp du bien.

On va plutôt mettre le focus sur la Russie pour moins qu'une occupation fanatique et barbare messianique pour qui tuer des non juifs civils est un devoir...et cela depuis plus 100 ans après la déclaration Balfour.

On nous rabâche tous les jours avec l'occupation de l'Europe de 5ans par les allemands.

Je n'ai pas le souvenir de colons de l'armée ou civils armés allemands qui font des cartons sur les enfants français et interdisent
d'avoir de l'eau, de ne pas circuler pour étudier travailler se soigner et qui servent de cibles d'entrainement au quotidien.

Je n'ai pas le souvenir que des colons allemands civils disposaient de pouvoir de vie ou de mort sur des familles françaises tout en repoussant le peuple français sur une petite partie du territoire le privant de tout et ciblé par les bombes en plus de détruire des hopitaux et les ambulances en mission.

Je ne me souviens pas qu'ils faisaient des cartons sur des enfants français à la tête, voire dans les parties génétales ou de les emprisonner dès 7 ou 8 ans avec des violences comme la torture qui est systématique.

Pas de pitié pour les non juifs vu comme des bêtes à 2 pattes.

Et puis ils s'etonnent qu'ils ne sont pas aimés dans la région. Des psychopathes.


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Pas besoin. Ils ont decrété que c le camp du bien.

On va plutôt mettre le focus sur la Russie pour moins qu'une occupation fanatique et barbare messianique pour qui tuer des non juifs civils est un devoir...et cela depuis plus 100 ans après la déclaration Balfour.

On nous rabâche tous les jours avec l'occupation de l'Europe de 5ans par les allemands.

Je n'ai pas le souvenir de colons de l'armée ou civils armés allemands qui font des cartons sur les enfants français et interdisent
d'avoir de l'eau, de ne pas circuler pour étudier travailler se soigner et qui servent de cibles d'entrainement au quotidien.

Je n'ai pas le souvenir que des colons allemands civils disposaient de pouvoir de vie ou de mort sur des familles françaises tout en repoussant le peuple français sur une petite partie du territoire le privant de tout et ciblé par les bombes en plus de détruire des hopitaux et les ambulances en mission.

Je ne me souviens pas qu'ils faisaient des cartons sur des enfants français à la tête, voire dans les parties génétales ou de les emprisonner dès 7 ou 8 ans avec des violences comme la torture qui est systématique.

Pas de pitié pour les non juifs vu comme des bêtes à 2 pattes.

Et puis ils s'etonnent qu'ils ne sont pas aimés dans la région. Des psychopathes.


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La Russie a son lot de crimes mais c'est incomparable avec ce que les US font depuis la seconde guerre mondiale.

L'Europe est devenu le valet de cet empire impitoyable, ils ont placé leurs pions partout et ils vont nous sacrifier pour leurs intérêts.
 
La Russie a son lot de crimes mais c'est incomparable avec ce que les US font depuis la seconde guerre mondiale.

L'Europe est devenu le valet de cet empire impitoyable, ils ont placé leurs pions partout et ils vont nous sacrifier pour leurs intérêts.

Les pretendues valeurs de l'occident appliquées depuis longtemps à la carte ont montré combien elles ont sombré avec la complicité odieuse dans le génocide d'un petit peuple isolé auquel on refuse le droit d'exister sur son propre sol du fait du colonialisme messianique d'une entitée imposée de force par un occident en plein naufrage moral.

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Question massacres les uns n'ont rien à envier à d'autres.
Je pense ici au massacre de palestiniens assiégés durant 2 années au sud de Damas dans le quartier de Yarmouk par l'armée syrienne et ses supplétifs.
Des centaines de morts et aucune manifestation propalestinienne
www.amnesty.org/fr/latest/press-release/2014/03/syria-yarmouk-under-siege-horror-story-war-crimes-starvation-and-death/

Un peu pareil quand les russes bombardent Alep en Syrie et massacrent plus de 500 civils, c'est silence radio ici de part des groupies du kremlin

Bis répétita quand ils massacrent 10% de la population tchètchène en combattant les islamistes... tous les civils tués "collatéralement", bon, ce n'est pas si grave quand ce sont les russes qui en sont responsables, allez quoi....

Ter répétita quand la Chine conduit un géocide ethique attesté par plusieurs pays contre les Ouighours, que l'auteur de ce même post nie dans le même temps qu'il condamne le massacre d'Haditha ...

Indignation sélective à géométrie variable de la part de ceux-là même qui condament l'indignation sélective à géométrie variable chez les autres. :rolleyes: On ne s'en lasse jamais... Il n'y a que les crimes des occidentaux qui suscitent leur condamnation :claque:
 
Question massacres les uns n'ont rien à envier à d'autres.
Je pense ici au massacre de palestiniens assiégés durant 2 années au sud de Damas dans le quartier de Yarmouk par l'armée syrienne et ses supplétifs.
Des centaines de morts et aucune manifestation propalestinienne
www.amnesty.org/fr/latest/press-release/2014/03/syria-yarmouk-under-siege-horror-story-war-crimes-starvation-and-death/

Supplétifs pro israeliens de Daesh crée pour sous traiter le combat contre le Hezbollah.

Israel les a armé et soigné chez lui ce qui a déclenché la colère des druzes israeliens qui ont manifesté vu que les druzes syriens comme le reste des composantes de la population syrienne et les refugiés palestiniens de Yormouk ont été massacré par Daesh.

Proxy israelien qui n'a jamais attaqué Israel.

Tu donnes le bâton pour te faire battre.

C'est un projet israelien que de balkaniser les etats voisins pour les réduire en entites qui s'opposent et etendre son influence.

Mission accomplie en Irak Syrie Lybie Soudan divisé...Liban martyrisé depuis 48...Palestine en ruine population génocidée.

Et tu essaies de faire diversion sur les conséquences au lieu de voir à qui profite le crime.

Allez va jouer ailleurs et laisse les grandes personnes s'affronter


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Allez va jouer ailleurs et laisse les grandes personnes s'affronter


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Même Daesh te contredit dans leur magazine de propagande , dis donc Yanyan entre les essayistes « écrivain » antisémite que tu site et tes théories du complot , tu appelles ça être une grande personne , arrête de te sentir supérieur avec tes airs arrogants.

Daech affaibli par les théories du complot - Conspiration contre Conspiration​

Daech s'inquiète de l'influence, sur ses propres troupes, des théories conspirationnistes qui assurent que l'Etat Islamique est une création de la CIA. .

A Raqa , en Syrie, ville que Daech a proclamé nouvelle capitale du Califat , le groupe terroriste a placé Internet sous haute surveillance «forçant les habitants et même ses propres combattants à se rendre dans les cybercafés où ils peuvent être contrôlés» ont indiqué des activistes et une ONG à l’AFP. Dans un tract de Daech, il est spécifié que «ce qui suit est obligatoire pour tous les utilisateurs: la suppression de toutes les connexions en dehors des cybercafés, et cela vaut pour les soldats de l’EI ». Selon les ONG, cette prohibition a deux motifs: maintenir l’omerta sur les atrocités perpétrées dans la ville syrienne et empêcher les djihadistes tentés par la désertion d’entrer en contact avec le monde extérieur. Toutefois, il existe peut-être une troisième raison exposée en mai dernier par l’organisation elle-même en une de son magazine de propagande, Dabiq.

Sous le titre «Ils complotent et Allah complote», l’article s’en prend aux conspirationnistes qui prétendent que l’Etat Islamique est une création de la CIA.
«D’après ces théoriciens, tous les évènements qui surviennent dans le monde sont le fait des kafirs (les infidèles), de leurs agences de renseignement et de leurs technologies… Les théories de la conspiration sont donc devenues un prétexte pour renoncer au djihad » déplore le magazine cité par International Business Times.

De fait, les théories du complot arguant que Daech n'est qu'un pantin manipulé par les Américains auraient un impact non négligeable sur la motivation des troupes. Les passerelles entre les sites complotistes et islamistes, sont nombreuses car la plupart des théories conspirationnistes sont fondées sur une dénonciation de l’impérialisme américain et un antisionisme qui confine souvent à l’antisémitisme. Il existe donc bien un creuset idéologique en partie commun entre les théoriciens du complot qui dénoncent l’influence en sous-main des Etats-Unis et d’Israël dans toutes les horreurs du monde et les jeunes tentés par le djihadisme par haine de l’Amérique et d’Israël.

Petite piqûre de rappel concernant tes fameux historiens

 
Même Daesh te contredit dans leur magazine de propagande , dis donc Yanyan entre les essayistes « écrivain » antisémite que tu site et tes théories du complot , tu appelles ça être une grande personne , arrête de te sentir supérieur avec tes airs arrogants.

Daech affaibli par les théories du complot - Conspiration contre Conspiration​

Daech s'inquiète de l'influence, sur ses propres troupes, des théories conspirationnistes qui assurent que l'Etat Islamique est une création de la CIA. .
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Prends le temps de réfléchir avec les 2 neurones d'attardé ravagé par l'alcool au lieu de nous mettre des km de propagande atlantico sioniste interminable. Si tu crois que que ce genre d'infos va être largement diffusé sur les mainstream tu es encore plus bête que je ne pensais.


Audition du géneral Desportes au Sénat 12/2004

Un mot sur Daech, d'abord.

Ne doutons pas de la réalité de la menace directe pour nos intérêts vitaux, dont notre territoire et notre population. Daech est le premier mouvement terroriste à contrôler un aussi vaste territoire (35% du territoire irakien, 20% du territoire syrien). Ce qui représente 200 000 km² (soit l'équivalent de l'Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, PACA et Rhône-Alpes réunis) et une population de l'ordre de 10 millions de personnes.

Ce territoire est imparfaitement mais réellement « administré » par un « ordre islamique », fait de barbarie et de rackets. Daech dispose d'un véritable « trésor de guerre » (2 milliards de dollars selon la CIA), de revenus massifs et autonomes, sans comparaison avec ceux dont disposait Al-Qaïda.

Daech dispose d'équipements militaires nombreux, rustiques mais aussi lourds et sophistiqués. Plus que d'une mouvance terroriste, nous sommes confrontés à une véritable armée encadrée par des militaires professionnels.

Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les Etats-Unis. Par intérêt politique à court terme, d'autres acteurs - dont certains s'affichent en amis de l'Occident - d'autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les Etats-Unis.

Ce mouvement, à la très forte capacité d'attraction et de diffusion de violence, est en expansion. Il est puissant, même s'il est marqué de profondes vulnérabilités. Il est puissant mais il sera détruit. C'est sûr. Il n'a pas d'autre vocation que de disparaître.

Le point est de le faire disparaître avant que le mal soit irréversible, avant que ses braises dispersées n'aient fait de ce départ de feu un incendie universel. Il faut agir, de manière puissante et déterminée, avec tous les pays de la région.



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Quant aux nouveaux historiens tu devrais commencer par les lire avant de nous publier la propagande des voix
pro occupation sionistes en kilomètres.


Tu veux donner l avis des occupants ayant diffusé en occident pendant qu'ils font un génocide.

Et même en Israel les téles rapportent des témoignages des assassins encore vivants qui racontent froidement les massacres abominables dont ils se sont rendus coupables sans l ombre d'un remords.

Un des premiers nouveaux historiens des années 80 s'appelle Benny Morris, un nationaliste.

Non seulement il a aussi puisé dans les mêmes archives de l'armée juive en partie déclassifiées comme ses collègues...mais il regrette que le nettoyage n'ait pas été complètement achevé.

Quand on veut parler d'un sujet il faut au moins se plonger sur les ouvrages de ces auteurs au lieu de prendre uniquement les déclarations officielles de l'occupant israelien et de ses soutiens.

Moi j'ai lu Benny Morris et Illan Pappé ou Shlomo Sand ainsi que d'autres qu'ils soient juifs israeliens ou d'historiens français.

Tu rajoutes l'ignorance des sujets au parti pris de l occupation.

Tu prendrais la version de l'occupant allemand sur Oradour sur Glane ou la version de la résistance française ?


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Dernière édition:
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Quant aux nouveaux historiens tu devrais commencer par les lire avant de nous publier la propagande des voix
pro occupation sionistes en kilomètres.


Tu veux donner l avis des occupants ayant diffusé en occident pendant qu'ils font un génocide.

Et même en Israel les téles rapportent des témoignages des assassins encore vivants qui racontent froidement les massacres abominables dont ils se sont rendus coupables sans l ombre d'un remords.

Un des premiers nouveaux historiens des années 80 s'appelle Benny Morris, un nationaliste.

Non seulement il a aussi puisé dans les mêmes archives de l'armée juive en partie déclassifiées comme ses collègues...mais il regrette que le nettoyage n'ait pas été complètement achevé.

Quand on veut parler d'un sujet il faut au moins se plonger sur les ouvrages de ces auteurs au lieu de prendre uniquement les déclarations officielles de l'occupant israelien et de ses soutiens.

Il y a un profond problème dans l’islam. C’est un monde (…) dans lequel la vie humaine n’a pas la même valeur qu’elle a en Occident, la liberté, la démocratie, l’ouverture et la créativité sont étrangers. (…) S’ils le peuvent, ils commettront aussi un génocide. (…) Cette société est dans l’état d’un tueur en série. (…) Nous devons essayer de guérir les Palestiniens. (…). Mais en attendant, jusqu’à ce que le médicament soit trouvé, ils doivent être contenus afin qu’ils ne réussissent pas à nous tuer. (…) Quelque chose comme une cage doit être construite pour eux. Je sais que ceci semble horrible. (…) Mais nous n’avons pas le choix. (…) Il y a un clash entre les civilisations ici (comme le dit Huntington). Je pense que l’Occident aujourd’huiressemble à l’Empire Romain du IVe, Ve et VIe siècles : les barbares l’attaquent et pourraient le détruire. (…) Le monde arabe tel qu’il est aujourd’hui est barbare. (…) La possibilité d’annihilation existe. (…) Elle pourrait être la fin de l’expérience sioniste. (…) Tout le monde comprendra que nous sommes les vraies victimes. Mais d’ici là, il sera trop tard ».

Banalisé par la droite et l’extrême droite américaine comme israélienne, ce discours serait passé inaperçu s’il n’avait été tenu par Benny Morris. Dix-sept ans après la publication de son premier livre The Birth of the Palestinian refugee problem 1947-1949, dont la seconde édition venait de paraître [1], le premier des « nouveaux historiens » israéliens donnait au quotidien Haaretz, le 9 janvier 2004, cette interview retentissante. Le professeur d’histoire de l’université de Bersheva réinterprétait ainsi plus de vingt ans de recherches sur la guerre judéo-palestinienne, puis israélo-arabe de 1948.

 

Un article inhabituel du « New York Times » : « Netanyahu a raison ».​

L’historien Benny Morris plaide pour l’élimination totale du Hamas.​

Dans une chronique au vitriol publiée par le New York Times, l’historien israélien Benny Morris appelle son gouvernement à mener une offensive d’envergure pour anéantir militairement le Hamas à Gaza. Selon lui, c’est la seule option pour Israël s’il veut recouvrer sa sécurité et sauver le sionisme.


Morris estime qu’Israël doit impérativement conquérir la ville de Rafah, ultime bastion du Hamas dans la bande de Gaza. « Si cela n’est pas fait, le mouvement islamiste survivra pour se battre et attaquer de nouveau, permettant à son chef Yahya Sinwar de crier victoire. »

L’historien juge que le Premier ministre Netanyahu a raison sur ce point, malgré ses nombreuses défaillances. « Pour la paix israélo-palestinienne, la stabilité régionale et l’avenir d’Israël, le Hamas doit être éliminé », assène-t-il.

Certes, une offensive terrestre à Rafah entraînerait de lourdes pertes civiles, alertent les États-Unis. Le bilan humain de la guerre s’ajouterait aux 33.000 morts gazaouis selon les autorités locales. De nouvelles sanctions internationales menaceraient Israël.

L’Égypte voisine s’oppose aussi à une telle attaque, par crainte d’un afflux de réfugiés et d’une remise en cause de son traité de paix avec Israël. Le scénario d’une confrontation élargie au Hezbollah libanais, voire à l’Iran, n’est pas exclu non plus.

Malgré ces risques considérables, Morris plaide pour l’ »invasion » de Rafah. À ses yeux, épargner le Hamas remettrait en cause les fondements même du sionisme, en exposant l’incapacité d’Israël à protéger les juifs après des décennies de conflits.
 
Il y a un profond problème dans l’islam. C’est un monde (…) dans lequel la vie humaine n’a pas la même valeur qu’elle a en Occident, la liberté, la démocratie, l’ouverture et la créativité sont étrangers. (…) S’ils le peuvent, ils commettront aussi un génocide. (…) Cette société est dans l’état d’un tueur en série. (…) Nous devons essayer de guérir les Palestiniens. (…). Mais en attendant, jusqu’à ce que le médicament soit trouvé, ils doivent être contenus afin qu’ils ne réussissent pas à nous tuer. (…) Quelque chose comme une cage doit être construite pour eux. Je sais que ceci semble horrible. (…) Mais nous n’avons pas le choix. (…) Il y a un clash entre les civilisations ici (comme le dit Huntington). Je pense que l’Occident aujourd’huiressemble à l’Empire Romain du IVe, Ve et VIe siècles : les barbares l’attaquent et pourraient le détruire. (…) Le monde arabe tel qu’il est aujourd’hui est barbare. (…) La possibilité d’annihilation existe. (…) Elle pourrait être la fin de l’expérience sioniste. (…) Tout le monde comprendra que nous sommes les vraies victimes. Mais d’ici là, il sera trop tard ».

Banalisé par la droite et l’extrême droite américaine comme israélienne, ce discours serait passé inaperçu s’il n’avait été tenu par Benny Morris. Dix-sept ans après la publication de son premier livre The Birth of the Palestinian refugee problem 1947-1949, dont la seconde édition venait de paraître [1], le premier des « nouveaux historiens » israéliens donnait au quotidien Haaretz, le 9 janvier 2004, cette interview retentissante. Le professeur d’histoire de l’université de Bersheva réinterprétait ainsi plus de vingt ans de recherches sur la guerre judéo-palestinienne, puis israélo-arabe de 1948.


Et donc ? Tu es spécialiste des collés à rallonge pour donner la place des partisans du clash de civilisations alors même qu'ils

oppriment alors qu'ils viennent de l'étranger.

Non seulement il a aussi puisé dans les mêmes archives de l'armée juive en partie déclassifiées comme ses collègues...mais

il regrette que le nettoyage n'ait pas été complètement achevé. Tu t'attendais à quoi ?

C'est comme de nous dire que la Gestapo voulait anéantir la résistance française aggravé par le messianisme sioniste

qui se base pour ses crimes de masse sur Josué.


Est ce que tu as lu le moindre livre de ces nouveaux historiens ?


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Et donc ? Tu es spécialiste des collés à rallonge pour donner la place des partisans du clash de civilisations alors même qu'ils

oppriment alors qu'ils viennent de l'étranger.

Est ce que tu as lu le moindre livre de ces nouveaux historiens ?

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Non car après recherche sur les auteurs , ce sont toujours des communistes et même certains des négationnistes, alors non ça ne m’intéresse pas , ce sont des gens qui retournent leur veste selon le sens du vent

 
Non car après recherche sur les auteurs , ce sont toujours des communistes et même certains des négationnistes, alors non ça ne m’intéresse pas , ce sont des gens qui retournent leur veste selon le sens du vent .

Je viens de te dire que le premier de ces nouveaux historiens est un nationaliste qui reconnait les crimes du nettoyage ethnique

mais les excusent pour l'implantation et l'expansion sioniste.

Et avec la vieillesse il est devenu carrément comme Smotrich le ministre d'extrême droite qui prône l'extermination du peuple autochtone.

C'est lui qui a tourné casaque. Tu te mets toi mêmes dans la mélasse.

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Docteur Benny et Mister Morris​

Benny Morris ne remettait pas en cause sa principale « découverte » : le rôle des forces juives dans l’expulsion, en particulier avec les massacres commis par les milices de l’Irgoun ou du Lehi ainsi que parla Haganah.

Plus : dans la même interview à Haaretz, il déclarait, à partir de documents d’archives récemment déclassifiés, que « les Israéliens ont perpétré beaucoup plus de massacres que je ne le pensais (…) ».
Plus généralement, il affirme qu’« à partir d’avril 1948, Ben Gourion projette un message de transfert »
,
même si « il n’y a pas eu d’ordre explicite écrit de sa main ».


« Vous ne le condamnez pas ? », demande alors Ari Shavit, le journaliste de Haaretz.
Réponse de Benny Morris : « Ben Gourion avait raison. (…) Sans le déracinement des Palestiniens, un État juif ne serait pas né ici ».

Plus loin, Morris lâchait : «
Il y a des circonstances dans l’histoire qui justifient la purification ethnique. Je sais que ce terme est complètement négatif dans le discours du XXe siècle, mais quand vous avez le choix entre la purification ethnique et le génocide, l’annihilation de votre peuple, je préfère la purification ethnique ».


Fort de cette réécriture rétrospective, Morris s’en prend de manière étonnante à Ben Gourion :
« Je pense qu’il a commis une grave erreur historique en 1948 (…). Puisqu’il avait commencé à les expulser, il aurait peut-être dû finir le travail. (…)
S’il avait expulsé toutle monde (…), il aurait assuré la stabilité de l’État d’Israël pour des générations ».

Conclusion : « Si l’histoire se termine mal pour les Juifs, ce sera parce que Ben Gourion n’a pas fait un transfert complet en 1948. Parce qu’il a laissé une grande réserve démographique en pleine expansion en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi qu’en Israël même ».
Au-delà de sa justification du « transfert » de 700000 à 800 000 Palestiniens en 1948, Benny Morris s’interrogeait aussi sur la possible réédition, cinquante-six ans plus tard, d’une telle opération.


«Si vous me demandez si je soutiens le transfert et l’expulsion des Arabes de la Cisjordanie, de Gaza et peut-être même de Galilée et du Triangle, je dis : Pas en ce moment. Un jour, peut-être ? » Dans (…)des circonstances apocalyptiques, qui pourraient se présenter dans cinq ou dix ans, je pourrais accepter des causes d’expulsion. Elles seraient même indispensables ».

Dès les années 1980, d’autres « nouveaux historiens » s’étaient engagés sur le chemin défriché par Morris. Ils sont tous juifs ; Ilan Pappé,
Tom Segev et Zeev Sternhell vivent en Israël ; seul Avi Shlaïm réside à l’étranger : au Royaume-Uni.

Chacun d’entre eux a conduit ses recherches en toute indépendance et selon des méthodes différentes – même si elles rappellent l’École des Annales.

L’intifada Al-Aqsa a évidemment accentué les divergences entre Benny Morris et ses pairs. Ainsi la volte-face du premier contraste-t-elle avec la continuité relative des seconds (auxquels sont venus s’ajouter Baruch Kimmerling  et Idith Zerthal  : leurs ouvrages comme leurs articles confirment une indépendance d’esprit irréductible à la conjoncture.

Tous restent, bien qu’avec des nuances, favorables à la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël, ce qui implique la reconnaissance par l’État juif de sa responsabilité dans le « transfert » massif des Palestiniens lors du premier conflit israélo-arabe.

Benny Morris, on l’a vu, a rallié les thèses du Premier ministre Ehoud Barak après l’échec du sommet de Camp David, sinon celles de son successeur Ariel Sharon… Renie-t-il pour autant ses travaux passés ?

Non, il « ne regrette pas d’avoir mis au jour l’histoire des réfugiés palestiniens en 1948 ». Mais son optique a changé : il ressent le besoin de manifester systématiquement son attachement au sionisme, seul à même de maintenir l’unité du peuple et de l’État d’Israël.

Traître à la cause ? Benny Morris récuse cette interprétation, car il tient évidemment à la mission intellectuelle qu’il a assumée durant deux décennies.

Certains pourraient expliquer son revirement par la volonté de préserver, après des débuts très difficiles, une fin de carrière universitaire paisible.
Mais la principale clef de son attitude se trouve sans doute ailleurs : dans une schizophrénie entre l’historien et le citoyen, quelque chose comme Docteur Benny et MisterMorris…

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