Taha Hussein, ancien élève de la prestigieuse université islamique « Al azhar » avait étudié les fameux poèmes suspendus censés précéder la pseudo révélation du coran. Ces poèmes sont appellés « mo3allaqat » en arabe et sont encore enseignés aveuglèment dans toutes les écoles du monde arabe sans aucune critique sur leur historicité.
Taha Hussein émet deux principales critiques :
- Si ces poèmes sont antérieurs à la révélation, bizarrement ils ne contiennent aucun élément sur les croyances religieuses des arabes de la jahiliyya. S’ils étaient vraiment païens, leurs poèmes devraient témoigner de leurs divinités et de leurs croyances d’autant plus que la sirra témoigne d’une lutte acharnée des arabes contre Mahomet pour sauvegarder leurs idoles. Les arabes décrits par les poèmes suspendues sont décrits comme des arabes sans religion ce que ne confirme pas l’archéologie ni la sirra. Aujourd’hui, je sais qu’on a des traces de synagogues et d’églises anciennes dans toute la péninsule arabique. Les pays du Golf interdisent toute mission de fouilles archéologiques chez eux. De même, les wahabites ont rasé tous les lieux historiques de la Mecque et de Médine pour construire des hôtels aux pélérins rendant toute fouille ultérieure quasiment impossible.
- L’histoire officielle décrit une péninsule islamique multi-linguistique. Même aujourd’hui, les parlers du Yemen diffèrent de ceux du hijaz, qui diffèrent de ceux du cham…etc. Même au Hidjaz, c’est l’unique parler du qouraych qui aurait servi à la révélation du coran avant de s’imposer sur le reste de la péninsule arabique et au-delà en tout cas comme langue écrite.
Or si ces poèmes suspendus à la kaâba, étaient bien écrits avant la révélation du coran par des poètes des différentes régions de la péninsule arabique, force est de constater que sur le plan linguistique, on ne trouve aucune différence avec la langue du coran. Pourquoi un poème d’un yéminite ou d’un lakhmide est écrit avec la même langue qu’un poème qouraychite ?
Conclusion : les fameux poèmes prétendus suspendus à la Kaâba, ont été écrits longtemps après la pseudo révélation de l’Islam. Les ommeyades voulaient donner une légitimité au coran en créant de toute pièce ses mythes fondateurs . Les poèmes suspendus devaient donner au coran une singularité intellectuelle et religieuse.
Le coran écrit à l’époque par Othman, n’allait pas de soi. Les contemporains, encore imprégnés des religions juives et chrétiennes, devaient le voir comme une copie non-conforme à l’original. Ce n’est qu’avec la création des mythes fondateurs de l’Islam, que le coran s’est imposé surtout chez les arabes arabisés dépourvus de la mémoire collective qui devait exister pendant un laps de temps chez les arabes de la péninsule.
Taha Hussein émet deux principales critiques :
- Si ces poèmes sont antérieurs à la révélation, bizarrement ils ne contiennent aucun élément sur les croyances religieuses des arabes de la jahiliyya. S’ils étaient vraiment païens, leurs poèmes devraient témoigner de leurs divinités et de leurs croyances d’autant plus que la sirra témoigne d’une lutte acharnée des arabes contre Mahomet pour sauvegarder leurs idoles. Les arabes décrits par les poèmes suspendues sont décrits comme des arabes sans religion ce que ne confirme pas l’archéologie ni la sirra. Aujourd’hui, je sais qu’on a des traces de synagogues et d’églises anciennes dans toute la péninsule arabique. Les pays du Golf interdisent toute mission de fouilles archéologiques chez eux. De même, les wahabites ont rasé tous les lieux historiques de la Mecque et de Médine pour construire des hôtels aux pélérins rendant toute fouille ultérieure quasiment impossible.
- L’histoire officielle décrit une péninsule islamique multi-linguistique. Même aujourd’hui, les parlers du Yemen diffèrent de ceux du hijaz, qui diffèrent de ceux du cham…etc. Même au Hidjaz, c’est l’unique parler du qouraych qui aurait servi à la révélation du coran avant de s’imposer sur le reste de la péninsule arabique et au-delà en tout cas comme langue écrite.
Or si ces poèmes suspendus à la kaâba, étaient bien écrits avant la révélation du coran par des poètes des différentes régions de la péninsule arabique, force est de constater que sur le plan linguistique, on ne trouve aucune différence avec la langue du coran. Pourquoi un poème d’un yéminite ou d’un lakhmide est écrit avec la même langue qu’un poème qouraychite ?
Conclusion : les fameux poèmes prétendus suspendus à la Kaâba, ont été écrits longtemps après la pseudo révélation de l’Islam. Les ommeyades voulaient donner une légitimité au coran en créant de toute pièce ses mythes fondateurs . Les poèmes suspendus devaient donner au coran une singularité intellectuelle et religieuse.
Le coran écrit à l’époque par Othman, n’allait pas de soi. Les contemporains, encore imprégnés des religions juives et chrétiennes, devaient le voir comme une copie non-conforme à l’original. Ce n’est qu’avec la création des mythes fondateurs de l’Islam, que le coran s’est imposé surtout chez les arabes arabisés dépourvus de la mémoire collective qui devait exister pendant un laps de temps chez les arabes de la péninsule.