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Les Pouvoirs publics auraient laissé les seropo maghrebins crever...
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[QUOTE="compteblad, post: 6521122, member: 167672"] La maladie au service de la domination, ce n’est pas nouveau, et c’est une histoire coloniale. Elle commence en 1492 avec Christophe Colomb : propager les épidémies devient rapidement un instrument des colonisations. En même temps, les indigènes sont stigmatisés en tant que porteurs de maladies alors qu’ils paient eux-mêmes un lourd tribut aux maladies, mais surtout parce qu’ils menacent ainsi le colon, qui peut lui aussi tomber malade, malgré toute sa puissance militaire, économique ou culturelle. Ainsi naîtra la santé publique, dans les ports de New York à la fin du 19ème siècle, où il s’agit de protéger les riches des maladies des pauvres et des colonies. La médecine du colon vient ensuite pallier les maux les plus exacerbés, le plus tardivement possible, même si on déplore ensuite la réticence des indigènes à accepter cette médecine, en supposant leur inferiorité culturelle ou intellectuelle pour expliquer celle-ci, et en les accusant, au final, d’être responsables de leur propre sort. Pas besoin, donc, de faire un dessin pour établir le parallèle avec l’histoire de l’épidémie en France. Nous sommes au contact d’un système de santé fondé sur l’inégalité et la domination raciale. On serait en même temps « redevable » de sa maladie et de sa santé, ce qui en soit est une proposition absurde. Au-delà des frontières, il y a ceux aujourd’hui dont le seul espoir de survivre au sida est d’arriver à s’exiler pour se soigner, trouvant ici des conditions innommables. Des inégalités qui déterminent ta santé, ta vie et même ta mort L’accès aux soins pour un jeune arabe, un « voyou », ou du « clandestin », rime souvent avec refus de soins. Les arabes et les noirs ont dix fois moins souvent que les blancs une protection sociale, et nous sommes les premières cibles du démantèlement de tout ce qui permet de se soigner sans vider sa bourse. Résultat : on meurt encore du sida chez les immigrés, plus qu’ailleurs. Il n’y aucun doute là-dessus. Dans ce contexte chaque traitement discriminatoire prend des proportions et peut avoir des conséquences énormes. Avec en prime l’acharnement exercé sur les plus vulnérables que sont les sans papiers, on en arrive à un véritable scandale. Les pratiques des préfectures sont de plus en plus restrictives malgré une loi, obtenue de haute lutte au début des années 90, qui garantit le droit de s’installer en France quand on est malade. Cette loi, votée dans la foulée des combats menés par le Comité national contre la double peine, a paradoxalement laissé les « Double Peine » sur le carreau, en laissant leur régularisation à la justice, responsable du relèvement des peines d’interdiction du territoire, ou carrément à la grâce présidentielle, seul moyen d’abroger un arrêté ministérielle d’expulsion... Pour ceux qui restent sans papiers, ils se cachent plus et se soignent moins depuis la mise en place de la CMU, quand l’Aide médicale d’État est devenue un truc réservé aux « clandestins ». Par rapport au sida, cela signifie se retrouver aux urgences avec des maladies opportunistes qui tuent encore les séropositifs : toxoplasmose, pneumocystose, tuberculose... Des cadavres sous les paillettes du Sidaction L’opération de télévision « Sidaction » est depuis le début en 1994 une belle mascarade. En 2008, Pierre Bergé, son président, patron socialiste milliardaire, financier de SOS Racisme hier et d’Act Up Paris aujourd’hui, et président du Comité de soutien de Ségolène Royal, a choisi le slogan « Sida, égalité des chances ». Ce choix jette la lumière sur une forme particulière d’arrogance et de mépris d’ordre colonial, quand on sait comment le frange la plus sectaire du mouvement homosexuel s’est emparé de la lutte contre le sida pour en faire sa propriété privée, et pour s’assurer que les différentes populations touchées seraient traitées en respectant l’ordre social. Ces homosexuels blancs se sont organisés sur le dos des autres populations pour survivre au sida, s’assurant de la primeur des avancées et des acquis tout en se targuant des miettes qui pourraient éventuellement « retomber » vers d’autres moins méritants qu’eux. Ainsi, une minorité qui revendiquait son opppression est devenue, à son tour, oppresseur, en appliquant la loi du plus fort et en réclamant d’être prioritaires non seulement dans l’accès aux soins, aux médicaments, à l’information mais également dans la visibilité publique, c’est-à-dire en s’arrogeant le droit de parler au nom de tous les malades dans une logique coloniale. [/QUOTE]
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