Les promesses de Benkirane sévaporent les unes après les autres : Croissance molle et emploi en berne
Fini le temps des promesses. Après avoir, entre autres monts et merveilles, décrété un taux de croissance de 5,5%, le gouvernement Benkirane vient de se confronter aux dures réalités de la conjoncture. Au sortir du dernier Conseil que ses membres ont tenu, son porte-parole a annoncé que le PIB ne pourra faire détincelles. Tout au plus, il atteindra 4,2 % au cours de cette année.
Mais malgré ces prévisions que certains analystes estiment fort optimistes, l'évolution du chômage s'annonce problématique au regard des créations demploi au sein de la Fonction publique et des nombreuses pertes demploi dans le secteur privé. Alors que le PJD en a fait son cheval de bataille durant sa campagne électorale, la lutte contre le chômage risque de se déliter et de finir en eau de boudin.
Avec un taux se situant à 9,1% et une forte exposition des diplômés et des 15-24 ans au chômage, il aurait fallu réaliser un taux de croissance dau moins 6 à 7% par an pour pouvoir lutter efficacement contre ce fléau. Ce qui nest pas le cas et ne le sera pas dans un avenir visible.
En attendant un miracle qui ne se réalisera peut-être pas, la croissance molle induite par la politique suivie par le PJD et ses autres partenaires gouvernementaux, ses politiciens en rupture dimagination créatrice et le repli identitaire quil est en train de nous imposer guetteraient désormais un Maroc dont la demande intérieure a tiré jusquici la croissance et permis une forte résilience à la crise internationale.
Le gouvernement Benkirane revoit à la baisse le taux de croissance pour lannée 2012. Il ne dépassera pas 4,2% contre les 5,5% prévus sur la période 2012-16. Et pour cause ? Une conjoncture économique internationale morose et une probable récession dans la zone euro, notamment dans les pays partenaires.
Tablant à lorigine sur une croissance à 5,5%, une maîtrise du taux d'inflation autour de 2%, une réduction du taux de chômage à 8 % durant la période 2012-2016 ainsi quun retour progressif à un taux de déficit budgétaire autour de 3% du PIB, le Cabinet Benkirane a été obligé de faire marche arrière et de revoir ses ambitions à la baisse.
Une annonce qui sonne mal alors que le taux de chômage ne cesse daugmenter depuis 2009. Les derniers chiffres publiés par le Haut commissariat au plan indiquent que le taux de chômage au Maroc est de 9,1 % pour le troisième trimestre 2011 et que le taux des demandeurs d'emploi qui se sont ''retrouvés en situation de chômage à la suite de l'obtention d'un diplôme'' est de 24,5 %.
Le gouvernement arrivera-t-il à faire face au problème numéro un du Royaume ? Pour Nizar Baraka, ministre de l'Economie et des Finances, la création d'emplois et de projets d'investissement fait partie des priorités de lExécutif qui compte créer 130.000 emplois par an, là où le gouvernement sortant navait pas dépassé 116. 000.
http://www.libe.ma/Les-promesses-de...oissance-molle-et-emploi-en-berne_a24910.html
Fini le temps des promesses. Après avoir, entre autres monts et merveilles, décrété un taux de croissance de 5,5%, le gouvernement Benkirane vient de se confronter aux dures réalités de la conjoncture. Au sortir du dernier Conseil que ses membres ont tenu, son porte-parole a annoncé que le PIB ne pourra faire détincelles. Tout au plus, il atteindra 4,2 % au cours de cette année.
Mais malgré ces prévisions que certains analystes estiment fort optimistes, l'évolution du chômage s'annonce problématique au regard des créations demploi au sein de la Fonction publique et des nombreuses pertes demploi dans le secteur privé. Alors que le PJD en a fait son cheval de bataille durant sa campagne électorale, la lutte contre le chômage risque de se déliter et de finir en eau de boudin.
Avec un taux se situant à 9,1% et une forte exposition des diplômés et des 15-24 ans au chômage, il aurait fallu réaliser un taux de croissance dau moins 6 à 7% par an pour pouvoir lutter efficacement contre ce fléau. Ce qui nest pas le cas et ne le sera pas dans un avenir visible.
En attendant un miracle qui ne se réalisera peut-être pas, la croissance molle induite par la politique suivie par le PJD et ses autres partenaires gouvernementaux, ses politiciens en rupture dimagination créatrice et le repli identitaire quil est en train de nous imposer guetteraient désormais un Maroc dont la demande intérieure a tiré jusquici la croissance et permis une forte résilience à la crise internationale.
Le gouvernement Benkirane revoit à la baisse le taux de croissance pour lannée 2012. Il ne dépassera pas 4,2% contre les 5,5% prévus sur la période 2012-16. Et pour cause ? Une conjoncture économique internationale morose et une probable récession dans la zone euro, notamment dans les pays partenaires.
Tablant à lorigine sur une croissance à 5,5%, une maîtrise du taux d'inflation autour de 2%, une réduction du taux de chômage à 8 % durant la période 2012-2016 ainsi quun retour progressif à un taux de déficit budgétaire autour de 3% du PIB, le Cabinet Benkirane a été obligé de faire marche arrière et de revoir ses ambitions à la baisse.
Une annonce qui sonne mal alors que le taux de chômage ne cesse daugmenter depuis 2009. Les derniers chiffres publiés par le Haut commissariat au plan indiquent que le taux de chômage au Maroc est de 9,1 % pour le troisième trimestre 2011 et que le taux des demandeurs d'emploi qui se sont ''retrouvés en situation de chômage à la suite de l'obtention d'un diplôme'' est de 24,5 %.
Le gouvernement arrivera-t-il à faire face au problème numéro un du Royaume ? Pour Nizar Baraka, ministre de l'Economie et des Finances, la création d'emplois et de projets d'investissement fait partie des priorités de lExécutif qui compte créer 130.000 emplois par an, là où le gouvernement sortant navait pas dépassé 116. 000.
http://www.libe.ma/Les-promesses-de...oissance-molle-et-emploi-en-berne_a24910.html