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[QUOTE="mam80, post: 15248546, member: 228134"] Suite Derrière ces réformes, l’ombre de l’Euro et de l’Union européenne Il n’en reste pas moins qu’en apparence, ces réformes ont une justification. Les écarts de salaire minimum au sein de l’Union européenne sont énormes: de 9 à 1 entre la France et la Roumanie et la Bulgarie, de 3,5 à 1 entre la France et la Pologne, la Hongrie, la République Tchèque et la Slovaquie, de 2 à 2,5 pour 1 par rapport à l’Espagne, au Portugal ; Le salaire minimum français est supérieur de 10% au niveau de celui du Royaume-Uni et de l’Allemagne mais de plus ces derniers pays ont des dispositions qui permettent aux entreprises, sous certaines conditions, d’embaucher sous le plafond légal. Et ceci ne concerne que les pays qui ont une loi fixant un salaire minimum, ce qui n’est pas le cas de l’Italie et de la Finlande. Bien entendu, le fait que la productivité du travail soit particulièrement élevée en France compense, en partie, ces écarts. Mais en partie seulement. Avec le « marché unique », mais aussi la liberté totale des capitaux, les grandes entreprises peuvent développer dans les pays où le coût du travail est très bas des usines dont la productivité se rapproche rapidement de celle des usines en France. Dès lors, une première constatation s’impose : le « marché unique », qui est l’un des piliers de l’Union européenne, produit une logique de course au « moins disant/moins coûtant » qui se propage dans l’ensemble de l’UE. Si les entreprises bénéficient de cette course, les salariés sont bien entendu les premiers perdants. La logique du « marché unique » aurait cependant pu être compensée par des mouvements de taux de change, produisant une réévaluation des pays où les coûts sont bas, et une dépréciation des monnaies des pays où les coûts (corrigés par la productivité) sont hauts. Mais, un tel mécanisme ne peut exister à partir du moment où existe la « monnaie unique », c’est à dire l’Euro. L’Euro interdit toute modification des taux de changes. Par ailleurs, les taux d’inflation sont assez différents entre les pays de la zone Euro (l’Union Economique et Monétaire). De ce fait, on constate, de plus, que l’Euro à conduit à l’existence d’un écart de 20% à 25% entre l’Allemagne (qui est la grande bénéficiaire de l’Euro) et la France ou l’Italie. Le résultat est là : quand on ne peut pas jouer sur le taux de change pour corriger des déséquilibres importants il ne reste plus qu’à faire baisser les salaires. Telle est la logique, à peine cachée, des réformes que proposent Emmanuel Macron et son Premier-ministre Edouard Philippe. Pourquoi la « dévaluation interne » est-elle une impasse On dira cependant que si l’on pouvait faire baisser TOUS les prix (qui sont des coûts pour les entreprises et les consommateurs), alors la baisse des salaires nominaux pourrait se faire à salaires réels constants. C’est ce que l’on appelle une « dévaluation interne », par comparaison à ce qui se passe quand un pays déprécie sa monnaie. C’est ce discours que le gouvernement tente de nous vendre en contrebande. Mais, cela n’a jamais eu lieu. D’une part, il y a des coûts (et des prix) qui sont fixes, et qui ne dépendent pas du gouvernement : les loyers (pour les entreprises et les ménages), les frais financiers. D’autre part, on a des prix (ou des coûts) qui s’ajustent bien moins vite que ne s’ajustent les salaires. C’est pourquoi, toutes – et je dis bien TOUTES – les tentatives de dévaluation interne ont toujours été bien plus dramatiques. Pourquoi ? La raison est simple à comprendre. Une dépréciation de la monnaie revient à déprécier l’unité de compte d’un pays par rapport aux autres pays. De ce fait TOUS les prix (et tous les coûts) sont dépréciés INSTANTANEMENT par rapport aux autres monnaies. Il n’y a plus de prix fixes, ou de prix qui s’ajustent lentement qui tiennent. Mais, on peut objecter que les prix des produits IMPORTES augmentent. C’est vrai. Mais, que représente cette augmentation ? D’une part, plus de 50% des dépenses des ménages sont liées à des achats de biens et services fabriqués en France, qui eux ne bougent pas. Autrement dit, en terme de budget d’un ménage, si le « Franc » se dépréciait de 10% la hausse des coûts ne serait que de 5%. Mais, là encore, c’est un raisonnement trop simpliste. En fait, il y a un processus de substitution des productions dites « nationales » aux productions importées qui se met en œuvre. .../... [/QUOTE]
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