Les Sahraouis de Tindouf boudent les élections en Mauritanie

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Barlamane
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Contrairement aux années précédentes, les élections législatives et communales en Mauritanie, prévues ce week-end, ne séduisent pas les Sahraouis des camps de Tindouf.

Les Mauritaniens ont rendez-vous avec les urnes. Des élections législatives et communales sont programmées simultanément, le 13 mai. Une fois n’est pas coutume, ces deux scrutins passent presque inaperçus dans les camps de Tindouf.
Le «traditionnel afflux de milliers de Sahraouis, constaté dans pareilles circonstances il y a quelques années, n’a pas été enregistré ces derniers jours. D’après des sources consultées à Zouerate et Nouadhibou, le nombre de Sahraouis qui entrent en Mauritanie n’a pas connu une évolution. Il est resté stable, sachant qu’à l’approche de l’été, les Sahraouis ayant les moyens financiers quittent les camps vers la Mauritanie», souligne dans des déclarations à Yabiladi, Mohamed Cheikh Lamine, le directeur de publication du site d’actualité Anbaa.
«Ce peu d’intérêt accordé à ces élections s’explique par l’absence de candidats d’origine sahraouie dans la course. Nous avons relevé la présence de deux personnes, seulement : Il y a Kassem Ould Bleili, originaire de la tribu des Tekna, à Nouadhibou, et Ismail Yaakoub Cheikh Sidiya dans la circonscription des Mauritaniens de l’étranger», précise Lamine.
«Ce dernier candidat est connu pour son soutien aux positions du Front Polisario. Dans son entreprise de séduire le vote des partisans du Polisario, il a exhumé l’affaire de la "disparition" en 2010 en Angola de l’homme d’affaire mauritanien, Rachid Mustapha, qui était disposé à financer des projets médiatiques au service du Polisario, pour accuser le Maroc d'en être le responsable», affirme notre interlocuteur.

Le facteur de l'absence d’un président d’origine sahraouie à Nouakchott
«L’absence d’un président d’origine sahraouie en Mauritanie explique également ce qu’on pourrait appeler par "défection"», analyse un ancien membre du Polisario qui réside actuellement à Laâyoune.
Il rappelle que «le général Mohamed Ould Abdelaziz, qui était au pouvoir entre le 5 août 2009 au 1er août 2019 et le colonel Mohamed Khouna Ould Haidallah (4 janvier 1980 – 12 décembre 1984), appartiennent à des tribus sahraouies, respectivement aux Oulads Bousbaa et les Oulad Aarouss), ce qui n’est pas le cas pour l’actuel chef d’Etat, Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani». Pour mémoire, en 2013, quelque 6 000 Sahraouis installés dans les camps de Tindouf, avaient été invités à participer aux élections législatives et municipales en Mauritanie, boycottées par l’opposition.
Si l’afflux massif de Sahraouis des camps de Tindouf vers la Mauritanie ne s’est pas produit, la couverture des médias du Polisario aux élections mauritaniennes n’est pas aussi au rendez-vous. Les élections du 13 mai sont organisées alors que les relations entre Rabat et Nouakchott sont plutôt bonnes. Depuis son arrivée au pouvoir, le 2 août 2019, le président Ould El Ghazouani a initié une ouverture politique, économique, sécuritaire et militaire sur le royaume, tout en maintenant les liens privilégiés avec l’Algérie et la reconnaissance de son pays de la «RASD», actée en 1984.

...Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/139468/sahraouis-tindouf-boudent-elections-mauritanie.html
 
J'ai rien compris.

Le véritable pays de ces guguss est la Mauritanie.

Nos voisins mauritaniens ont renoncé au sahara parce que trop faible militairement, ils auraient même pu perdre le pays si la France n'était pas intervenu.

Depuis le renoncement, ils ont des gouvernement pro-polisario, car comme l'Algérie , ils ne veulent pas d'un Maroc grand. Beaucoup de polisarien avaient ou ont acquit la nationalité du pays et ne votent bien évidemment qu'en fonction de leur intérêt. La bonne nouvelle qu'on peut retirer de cette article est qu'il n'y pas grand monde dans la classe politique mauritanienne qui adhèrent à leur délire, en l'absence de candidat ami, ils ne feront pas le voyage.

Cela étant, faut vraiment enquêter sur les origines des réfugiés à Tindouf, je pense qu'il n'y reste plus beaucoup de marocain.
 
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