Les salafistes en etat de grâce

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Casablanca d'antan
VIB
Trois grandes figures de la mouvance salafiste jihadiste sont désormais libres. La grâce royale, accordée à l’occasion de la fête d’Al Mawlid, a mis un terme à l’incarcération, des années durant, de Hassan Kettani, Abdelouahab Rafiki, alias Abou Hafs, et Omar Haddouchi, en détention jusqu’à ce samedi à Salé, Fès et Tétouan. Les trois hommes étaient condamnés, au même titre que Mohamed El Fizazi, gracié en avril 2011, à de lourdes peines pour leurs implications présumées dans les attentats du 16 mai 2003 de Casablanca : 20 ans pour Kettani, 25 ans pour Rafiki et 30 ans pour Haddouchi. Au moment des faits, ils étaient considérés par les autorités comme les grands idéologues de la salafia jihadia. Bien que l’arrestation de Hassan Kettani remonte à trois mois avant la perpétration de ces actes criminels. Février 2003, sur ordre du procureur général du roi près de la Cour d’appel de Rabat, Kettani est mis derrière les barreaux pour «constitution de bande criminelle, usurpation de fonction de prêcheur et animation d’une association non autorisée ». Quant à Abdelouahab Rafiki, il baignait déjà, et encore tout jeune, dans la salafia. Marchant sur les pas de son père, Ahmed, il faisait partie des premières fournées d’islamistes marocains dépêchés, avec la bénédiction des autorités, en Afghanistan pour se battre contre l’armée soviétique. De retour au Maroc, il commence alors une campagne de promotion de ses idées religieuses calquées sur le wahhabisme. A l’instar de Kettani, Rafiki est arrêté en 2002, puis condamné à six mois de prison avant de bénéficier d’une grâce royale juste après trois mois d’incarcération. Le troisième salafiste touché par la grâce royale est Omar Haddouchi, condamné à 30 ans de prison pour son implication dans les attentats de 2003. Contrairement à ses deux compagnons de route, il est connu pour ses attaques contre les disciples d’Abdeslam Yassine, au point de leur consacrer tout un livre : «Al Jahl Wal Ijrame Fi Hizb Al Âdl Wal Ihssane» (L’ignorance et la criminalité au parti d’Al Adl Wal Ihssane).

http://www.lesoir-echos.com/les-salafistes-en-etat-de-grace/presse-maroc/43101/
 
La grâce royale est octroyée sous quels critères?
Qui propose les dossiers passibles de grâce?
Cette pratique encourage-t-elle la corruption?
Que peuvent penser et ressentir les victimes quand leurs droits sont bafoués de haut lieu?
C'est une frustration et une pseudo injustice pour les détenus qui n'en profitent pas.
La loi perd sa force et les juges font figure de guignols.
La loi est censée protéger les gens et les biens. Relâcher avant terme des personnes jugées légalement pour crime ou délit encourage la récidive et remet en péril la société.
 
il vaut mieux laisser les gens purger leur peine ,aussi penible soit elle,jusqu'au bout .ces graces royales affaiblissent la magistrature .
l'independance de la justice doit commencer par là , çad , appliquer la loi .

sinon , vive le Roi.:)
 
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