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Les siwis ne sont pas les seuls amazighs en egypte
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[QUOTE="didadoune, post: 14180401, member: 374519"] [B]Les enfants privés d’enseignement[/B] Soudain, [B]sa petite fille Fatma[/B], de 15 ans, nous traduit les propos de son grand-père. Fatma, quant à elle, parle l’arabe, comme tous les enfants de son âge. Elle l’a apprise à l’école du village qu’elle a fréquentée jusqu’à l’âge de 12 ans. A présent, elle aide sa maman à la maison. A Oum Al-Saghir, il n’existe qu’une seule école primaire. [B]« Je voudrais tellement poursuivre mes études. Je ne peux pas me rendre à Siwa ou à Matrouh », lance la petite. Ahamadine, un ancien chef du village, nous indique qu’il est très inquiet pour ces jeunes. « Cela me fait mal au coeur de voir des salles de classes vides. Les enseignants refusent de venir jusqu’ici. Ils disent que c’est trop loin. Nos enfants doivent aller jusqu’à Siwa ou Marsa Matrouh pour continuer leurs études. Cela explique pourquoi jusqu’à présent aucun enfant du village n’a pu passer le bac », regrette cet homme, qui a la quarantaine.[/B] Au village d’Oum Al-Saghir, il n’existe qu’une seule classe d’alphabétisation et de récitation du Coran. [B]C’est Mériem qui donne des cours aux enfants trois fois par semaine. « Je fais de grands efforts pour rassembler les enfants[/B]. La plupart d’entre eux refusent d’apprendre à lire et à écrire. Ils me disent : pourquoi apprendre l’alphabet pour ensuite ne pas avoir la chance de terminer nos études. Et puis, leurs mamans ne sont pas instruites, donc, personne ne peut les aider dans leurs révisions », note Mériem, qui a obtenu la sanawiya amma à Siwa. Mériem est instruite par rapport aux autres villageois. Avant de se marier, elle vivait avec ses parents à Siwa. «Puisque je suis maintenant mariée, je peux vivre ici avec ma belle-famille qui est originaire d’Al-Gara », ajoute-t-elle, en nous présentant du thé à la khamsina (du thé présenté avec une pâte feuilletée accompagnée de vieux fromage blanc de Siwa qu’on appelle mesh). [B] Absence de centre de santé[/B] « On veut vivre en paix et stabilité », disent la plupart des citoyens.(Photo : Mohamad Abdou) [U]Dans cette oasis, il n’y a pas d’hôpital, pas même un petit dispensaire. Il n’y a qu’une seule ambulance qui ne parvient pas à satisfaire tout le monde. Pas même les problèmes de santé courants (angine, mal d’estomac ou coup de froid) dont la population a besoin, parce qu’elle est mal équipée.[/U] « Plusieurs femmes courent le risque de mourir à la suite d’une grossesse ou d’un accouchement. [U]Beaucoup d’enfants risquent de mourir durant le trajet en ambulance : il faut faire un trajet de 350 km pour arriver à l’hôpital général de Matrouh », se plaint Fathi, qui vient de perdre son épouse.[/U] Et ce n’est pas tout. La route n’est pas bitumée. Le trajet que l’on peut faire en 2 heures prend 6 heures et parfois plus. « Les habitants comptent sur les caravanes de l’hôpital central de Siwa qui leur rendent visite tous les 21 jours. D’autres caravanes viennent tous les mercredis et jeudis d’Alexandrie et de Matrouh », précise Saïd Abdel-Gawad, un habitant de l’oasis qui possède un camion et fait le parcours Al-Gara/Siwa ou Al-Gara/Matrouh, une fois par semaine pour s’approvisionner. « Heureusement, je conduis maintenant. On m’a raconté qu’autrefois, tous ces déplacements se faisaient à dos d’âne ou de dromadaire pour se rendre à Siwa ou à Matrouh. Ce trajet aller-retour prenait une semaine », dit Saïd Abdel-Gawad. [U]A Oum Al-Saghir, il n’y a aucun magasin, aucun vendeur de légumes et de fruits. « Il faut faire ce trajet éreintant pour acheter les denrées alimentaires nécessaires », affirme Mahdiya, qui parle en confectionnant un sac en paille, commerce utile pour la plupart des femmes qui les vendent aux touristes de Siwa ou aux clients de Matrouh.[/U] [B] Même le réseau d’électricité est faible au village. [/B]« Les réfrigérateurs, les lave-linges et tous les appareils tombent en panne car l’électricité est coupée chaque jour. On est obligé de laver notre linge à la main », dit Fatma. [B]Quant à la télévision, elle fonctionne à l’énergie solaire. [/B]« Mais on n’a pas la chance de la voir tout le temps car il n’existe qu’un seul téléviseur au centre culturel du village », ajoute-t-elle. [B] Pourtant, les villageois sont satisfaits de leur sort et ne cherchent pas à améliorer leurs conditions de vie. Dans l’oasis, l’air est saint, sans voitures, camions ou motos. Et un peu partout, on trouve des charrettes en bois tirées par des ânes, le seul moyen de transport à Al-Gara.[/B] Les habitants d’Oum Al-Saghir vont puiser l’eau dans la source pour boire et irriguer leurs cultures. A Aïn Al-Qattara, on trouve trois sources d’eau qui alimentent les villageois. Mais tous se plaisent à dire : [B]« C’est mieux de vivre à ce rythme-là »[/B]. [url]http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/0/7/133/4609/Oum-AlSaghir,-une-oasis-du-temps-pass%C3%A9.aspx[/url] [/QUOTE]
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