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Les Sud-Soudanais ont eu ce quils voulaient : lindépendance
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[QUOTE="Wakilmalik, post: 8977671, member: 63366"] Conflits et luttes internes À la veille de la cérémonie de proclamation de cette indépendance, le parlement sud-soudanais, majoritairement contrôlé par le SPLM du président Silva Kiir, a adopté le projet de réforme constitutionnelle transitoire qui na toutefois pas suscité ladhésion de toute la classe politique locale. Lopposition, issue dautres minorités ethniques, a crié au scandale et accusé le président et son parti de vouloir instaurer un Etat autocratique. Le président Silva Kiir sétait engagé dans son discours du 9 juillet à respecter la diversité culturelle et religieuse, mais la réalité semble refléter le contraire de ses propos et déclarations dintention. Les premiers couacs de cette difficile période de transition sont déjà apparus au lendemain de linstallation de la commission chargée délaborer le texte du projet de la réforme constitutionnelle. Le SPLM a, en fait, failli à son engagement. Au lieu de dix membres, (issus de toutes les tendances politiques et religieuses) la commission sest retrouvée avec une cinquantaine de membres dont une majorité appartient au parti au pouvoir. Vient ensuite le contenu de cette réforme qui a imposé une période de transition de quatre ans, alors que lopposition réclame de la réduire à deux ans au maximum. Les opposants estiment que le SPLM a peur des élections.La constitution transitoire a supprimé la limitation des mandats présidentiels à deux quinquennats, ce qui est dénoncé par lopposition qui voit dans cette disposition, une volonté du premier président du Sud-Soudan, Silva Kiir, de ne pas lâcher les rênes du pouvoir et dexclure ainsi toute possibilité dalternance à la tête du nouvel Etat. Une autre disposition dans le texte de la constitution transitoire donne le plein pouvoir au président de limoger son gouvernement et de dissoudre les assemblées élues. Le chef de lEtat se réserve aussi le droit de désigner 60 députés dans lassemblée nationale. Un autre vice dans la constitution transitoire. Aucune date na été fixée pour lorganisation des élections générales. En plus des problèmes purement politiques, que Silva Kiir doit résoudre pour concrétiser une indépendance difficile, le président sud-soudanais fait également face au risque dune rébellion armée dans son propre pays. Il existe au Sud-Soudan au moins sept groupes rebelles armés et soutenus par lextérieur, sur le plan financier et logistique. Connu pour être un fin négociateur, Silva Kiir aura la difficile mission de convaincre les chefs de ces groupes rebelles à déposer les armes et à prendre part à la vie politique du pays. Le président sud-soudanais a déjà proposé une amnistie générale pour tous les hommes armés, lors de son discours du 9 juillet. Mais il faudra encore du temps pour savoir si les rebelles accepteront sa proposition ou non. Les nouvelles autorités de Juba nont pas dautre choix que de jouer la transparence et léquité dans la gestion des affaires du pays. Un défi pas du tout facile à relever. L. M. [url]http://www.latribune-online.com/suplements/international/54687.html[/url] [/QUOTE]
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