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[QUOTE="Ebion, post: 15802683, member: 130060"] Dans le premier livre, le philosophe allemand Schopenhauer expose son système. L’idée de base est que nous percevons le monde comme des êtres multiples localisés ponctuellement dans l’espace et le temps et liés causalement. Or, Schopenhauer pense que Kant a prouvé que l’espace, le temps et la causalité sont des interprétations illusoires de notre esprit. Mais si ce sont les illusions, comment se distingueront les êtres entre eux? Ils ne peuvent plus, en effet, se distinguer par leurs positions différentes dans l’espace et le temps. Et donc Schopenhauer conclut la multiplicité est illusoire et que ce qui existe est une seule « chose », une sorte de Volonté aveugle, que l’on sent d’ailleurs au fond de nous. Cette Volonté n’est pas un dieu, mais ce n’est pas la matière brute non plus. Cette Volonté aspire à l’existence, à continuer d’exister, mais en cela est maso, car l’existence est souffrance, perpétuelle insatisfaction. Et donc Schopenhauer se demande comment vivre dans un monde structurellement insatisfaisant et qui ne va nulle part. Et il écrit un énorme livre à ce sujet! Dans le deuxième livre, Durkheim expose sa conception sociologique de la religion. Il croit que la méthode pour comprendre « la » religion, son essence, consiste à l’examiner dans ses formes les plus simples et « primitives », qui selon lui se trouvent chez les Aborigènes australiens. Il croit que ces aborigènes ont gardé à peu près la même religion que celle des premiers humains, et donc qu’ils n’auraient pas évolué, contrairement aux religions européennes et asiatiques. Durkheim refuse de parler d’entités surnaturelles dans sa définition de la religion. Il parle plutôt de la distinction sacré/profane, et de la communauté des croyants. Pour Durkheim, la religion est une émanation de la société, et la société n’est pas une collection d’individus réunis accidentellement ou par un pacte, mais une réalité naturelle, ayant sa consistance propre, existant en plus des individus isolés. Justement, Durkheim pense que les croyants imaginent vénérer un sacré occulte ou surnaturel, mais ce sacré, qui s’impose aux individus et impose le respect, c’est la société. Par exemple les théistes croient qu’ils adorent Dieu, au-delà du monde, mais Dieu est un symbole qui représente en réalité la société. Les idées théologiques sont des tentatives naïves de croyants pour exprimer quelque chose de réel : la réalité de leur communauté, le fondement de leur cohésion, l’impératif mystérieux qui s’impose à eux (les individus) de se soumettre au Tout, mais aussi l’énergie que les individus reçoivent de cette communion. [/QUOTE]
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