Les tarifs de l’eau et de l’électricité, la grande inconnue du nouveau contrat-programme de l’onee

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Les contours du nouveau contrat-programme liant l’Etat à l’ONEE et les investissements prévisionnels sont désormais connus. Communiqués récemment en détail par le patron de l’office, Abderrahim Hafidi, à ses troupes, à l’occasion d’une rencontre tenue à Casablanca, jeudi 18 juillet, et débattus bien avant durant le conseil d’administration qui a eu lieu le 10 juillet dernier, ceux-ci portent sur des principes connus pour ne pas dire des généralités (voir encadré). A la question centrale et épineuse de savoir si les citoyens et les entreprises devront – encore – mettre la main à la poche pour financer partiellement ce contrat-programme qui devra être acté avant la fin de l’année 2019, aucune partie prenante ne veut y répondre. Du moins, pas pour l’instant.
Pour mémoire, le premier contrat-programme 2014-2017 – qui a relativement amélioré la situation de l’office sans pour autant réduire son endettement critique – s’était basé entre autres sur une augmentation des tarifs d’eau et d’électricité, à l’exception des tranches sociales, bien évidemment.
Approché par La Vie éco, un cadre au ministère de l’énergie qui avait pris part aux travaux d’élaboration du premier draft du nouveau contrat-programme Etat-ONEE nous a confié que les tarifs de l’électricité ne seront pas touchés dans le cas où les signataires s’accordent sur le relèvement des tarifs. «Concernant l’eau, il pourrait y voir quelques modifications dans la tarification, mais je rappelle que seule la version finale du contrat-programme tranchera», conclut-il. A l’heure où nous mettions sous presse, nous n’avions pas pu avoir la confirmation de ces informations auprès du directeur général de l’office ou le ministère de l’énergie et des mines.

Renforcement de l’alimentation en eau potable urbaine

Sur un autre registre, le conseil d’administration a validé le plan d’équipement pour la période 2019-2023. Il porte sur un investissement de 51,6 milliards de DH. Une enveloppe de 26,1 milliards de DH est consacrée au secteur électrique. Il est prévu la réalisation de plusieurs projets d’une capacité additionnelle de 4 262 MW (voir encadré projets à livrer) dont 4 240 MW à base d’énergies renouvelables faisant partie des programmes nationaux solaire, éolien et hydraulique pilotés par Masen ainsi que ceux relevant du privé (loi 13-09).

Le budget arrêté pour l’eau s’élève à 25,5 milliards de DH, dont 15,2 milliards dédiés à la pérennisation et au renforcement de l’alimentation en eau potable urbaine. La production sera augmentée de 12,4 m3/s et 3 400 km de conduite seront posés.
Concernant la généralisation de l’accès à l’eau potable en milieu rural, l’office investira 5,7 milliards de DH pour la réalisation de plusieurs projets qui permettront de porter le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural à 99,3% au profit d’une population additionnelle de plus de 308000 habitants.
Enfin, 4,6 milliards de DH seront consacrés à l’activité assainissement liquide. Il s’agira de réaliser 64 nouvelles stations d’épuration d’une capacité de plus de 157000 m3/j





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https://www.lavieeco.com/economie/l...connue-du-nouveau-contrat-programme-de-lonee/
 
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