Des tombes et un mur du carré musulman de Carros (Alpes-Maritimes) ont été dégradés par des inscriptions à caractère raciste et politique. Des croix gammées à l'envers ont été retrouvées sur neuf tombes musulmanes et les inscriptions "Arabe dehor" (sic) et "Vive Le Pen" ont été tracées à la bombe rose fluo sur un mur attenant au carré musulman, a précisé le procureur de la République de Grasse, Jean-Michel Cailliau, confirmant une information de France Bleu Azur.
La gendarmerie de Carros est en charge de l'enquête pour «violation de sépultures avec la circonstance aggravante qu'une communauté est visée en raison de son origine ethnique et de sa religion». Le ou les auteurs des faits encourent cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.
«C'est la première fois que ça arrive sur notre commune», a réagi le maire (PS) de Carros, Antoine Damiani, exprimant sa «stupéfaction» et sa «colère». La mairie entend porter plainte et se constituer partie civile. «C'est toute une communauté qui est atteinte, a souligné l'élu, c'est aussi toute la communauté carrossoise qui est touchée mais nous ne voulons pas que la haine soit attisée et je note le comportement digne des communautés: responsables des harkis et des Français musulmans ont appelé au calme».
Selon le procureur, le climat est «pacifié» à Carros, commune industrieuse de près de 11.000 habitants sans problèmes d'insécurité particulier. Au premier tour de l'élection présidentielle, la candidate du FN, Marine Le Pen, est arrivée en tête du scrutin dans cette commune socialiste avec 27,12% des voix, devant ceux de l'UMP (26,97%) et du PS (22,27%). Antoine Damiani estime que, parmi l'électorat ayant voté FN, «il y a une part de racistes et de xénophobes, mais il y en a d'autres qui s'interrogent sur leur avenir et qui ont peur de se retrouver en situation précaire».
LeParisien.fr
La gendarmerie de Carros est en charge de l'enquête pour «violation de sépultures avec la circonstance aggravante qu'une communauté est visée en raison de son origine ethnique et de sa religion». Le ou les auteurs des faits encourent cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.
«C'est la première fois que ça arrive sur notre commune», a réagi le maire (PS) de Carros, Antoine Damiani, exprimant sa «stupéfaction» et sa «colère». La mairie entend porter plainte et se constituer partie civile. «C'est toute une communauté qui est atteinte, a souligné l'élu, c'est aussi toute la communauté carrossoise qui est touchée mais nous ne voulons pas que la haine soit attisée et je note le comportement digne des communautés: responsables des harkis et des Français musulmans ont appelé au calme».
Selon le procureur, le climat est «pacifié» à Carros, commune industrieuse de près de 11.000 habitants sans problèmes d'insécurité particulier. Au premier tour de l'élection présidentielle, la candidate du FN, Marine Le Pen, est arrivée en tête du scrutin dans cette commune socialiste avec 27,12% des voix, devant ceux de l'UMP (26,97%) et du PS (22,27%). Antoine Damiani estime que, parmi l'électorat ayant voté FN, «il y a une part de racistes et de xénophobes, mais il y en a d'autres qui s'interrogent sur leur avenir et qui ont peur de se retrouver en situation précaire».
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