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Les troubles alimentaires, grands oubliés des programmes de santé
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[QUOTE="Drianke, post: 16287154, member: 174325"] [B]Une minceur inspirée des canons de beauté occidentaux [/B] Dans son mémoire sur les étudiants en médecine, la psychiatre et nutritionniste souligne que les TCA [URL='http://scolarite.fmp-usmba.ac.ma/cdim/mediatheque/memoires/e_memoires/53-15.pdf']sont notamment reliés à des facteurs socioculturels[/URL] : «Ainsi dans les années 1980, seules les femmes blanches issues des milieux aisés des sociétés occidentales étaient considérées comme étant concernées par les TCA. Ceci contrastait avec les populations non-occidentales, relativement protégées des TCA du fait de l’impact de la culture sur leur perception du corps et de la santé, comme c’est encore le cas au Maroc. Toutefois, influencés par des normes sociales et culturelles en mutation, les jeunes adultes et les adolescents semblent attribuer de plus en plus de l’importance à leur apparence physique et s’orienter plus vers des normes occidentales de minceur.» Nada Azzouzi de développer : «Certains jeunes balaient totalement le modèle plus oriental qui fait le Maroc, très différent du modèle occidental. Il y a chez nous une partie de la population très sensible aux canons de beauté occidentaux, selon lesquels il faut être mince, et une autre pour qui, au contraire, la femme doit être ronde, voire obèse – je parle là en termes de critères médicaux. Ce modèle peut aussi faire émerger des troubles de l’image corporelle.» La psychiatre tient toutefois à relativiser car, pour elle, ce n’est qu’à partir du moment où l’individu perd le contrôle de ses habitudes alimentaires qu’on peut parler de pathologie. «Les excès alimentaires dans lesquels ces femmes peuvent tomber n’entrent pas dans la catégorie des TCA tels que décrits par la psychiatrie car elles ne perdent pas le contrôle de leur alimentation ; elles sont plutôt soumises à la pression sociale. Même si elles peuvent adopter des conduites alimentaires dangereuses, que l’on peut certes qualifier de dérives, on ne peut pas pour autant parler de pathologie car ces dérives n’échappent pas à leur contrôle. On parle de pathologie quand il y a d’abord une souffrance, puis une perte totale de contrôle de la situation», explique-t-elle. Nada Azzouzi souligne enfin les injonctions paradoxales d’une société où les incitations à manger cohabitent avec les diktats corporels. «On vit dans une société de consommation marquée par une abondance effroyable de publicités pour la nourriture, qui vous dit de manger et vous le dit en permanence. Même quand on parle minceur, on parle nourriture ! Parallèlement, on impose aux femmes des injonctions corporelles, liées à leur poids. On est dans une contradiction permanente. Or à la base, le corps n’est pas fait pour être exposé, mais pour être fonctionnel, utile. Et pourtant, les gens continuent de se focaliser sur la beauté de ce corps plutôt que sur son utilité», conclut-elle. Yabi [/QUOTE]
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