L'estime de soi

tizniti

Soyons sérieux .
Qu'est ce que l'estime de soi ?

Faire preuve d'estime de soi c'est avant tout aimer qui l'on est et être persuadé que l'on mérite les bonnes choses de la vie autant que les autres.

Faire preuve d'estime de soi c'est aussi rejeter les idées suivantes :

1. Nous sommes tous des victimes réduites à subir tout ce qui nous arrive.
2. Nous sommes incompétents, pas à la hauteur.
3. Il y a quelque chose de "mauvais" en nous.

Comment retrouver l'estime de soi ?

Pour garder une bonne estime de soi, il suffit, selon Jerry Minchinton, de suivre les principes suivants :

1. Soyez indulgent avec vous-mêmes lorsque que vous commettez des erreurs.
2. Concentrez vous sur vos points forts et vos réussites.
3. Apprenez à dire "non".
4. Rejetez avec indifférence toute remarque désobligeante.
5. Considérez chacun comme votre égal.
6. Sachez apprécier les erreurs et en tirer les leçons.
7. Faites du bonheur une habitude.
8. Acceptez d'avoir tort avec sérénité.
9. Cessez de pester contre vous-même.
10. Trouvez un emploi qui vous convient.
11. Ne vous préoccupez pas de l'image que vous donnez.
12. Acceptez-vous sans condition dès aujourd'hui.
13. Vous méritez mieux que ce que vous croyez.
14. Recouvrez la liberté.
15. Accordez-vous chaque jour une parenthèse de plaisir.
16. Soyez prêts à vous investir dans vos désirs.
17. Demandez-vous ce qui pousse les gens à vous dire que vous les avez gravement blessés.
18. L'opinion que vous avez de vous-même doit être prépondérante.
19. Soyez 100 % positif un jour par semaine.
20. Admettez que les gens soient différents de vous.
21. Déterminez votre propre définition de la perfection.
22. Résistez à l'envie de changer pour que les autres vous aiment.
23. Ne vous comparez à personne.
24. Etre différent ne doit pas vous perturber.
25. Evitez de vous causer des souffrances inutiles.
26. Cessez de vous identifier à vos actes.
27. Accordez de l'importance à vos décisions judicieuses.
28. Donnez la priorité à l'opinion que vous avez de vous-même.
29. Prenez votre santé en main.
30. Gardez le sourire quand on vous critique.
31. Sachez vous adapter.
32. Forgez votre opinion et prenez vos décisions.
33. Acceptez les compliments de bonne grâce.
34. Accordez de l'importance à vos idées.
35. Apprenez à accomplir vous - même les tâches que vous confiez aux autres.
36. Ne prenez aucune sorte de compétition trop au sérieux.
37. Participez à la vie politique.
38. Vos besoins personnels sont les plus importants.
39. Ayez une vision juste des autres.
40. Dites "non" à la culpabilité.
41. Pensez que vous êtes quelqu'un d'estimable.
42. Pardonnez-vous toutes vos fautes.
43. Interprétez chaque événement de manière positive.
44. Chassez tout mauvais sentiment que vous éprouvez envers les autres.
45. Apprenez à résoudre vos problèmes.
46. Défendez vos intérêts.
47. Fiez vous le plus possible à vous-même.
48. Considérez toutes vos pensées comme acceptables.
49. Acceptez l'entière responsabilité de ce qui vous arrive.
50. Ne reconnaissez vos torts que lorsque cela se justifie.
51. Demandez-vous si vous vivez par procuration.
52. Dites ou pensez du bien des autres.


Lisez bien cette liste et dites nous si vous vous reconnaissez.
Enfin, qu'il est l'état de l'estime que vous avez de vous même?
 
1, d’accord. 3, c’est fait. 5 et 6, autant que je peux. 8, 9, 11, 20, 22, 23, 24, 25, 26, 29, 32, 35, 36, 37, 50, ça roule. Et les autres ?

2. Concentrez-vous sur vos points forts et vos réussites. Mais j’ai des points faibles et il m’arrive d’échouer. Je ramasse sous le tapis ? Non, je me concentre pour être moins faible et pour apprendre de mes échecs. En complète contradiction avec 6, ce 2.

4. Rejetez avec indifférence toute remarque désobligeante. Même celles qui sont justifiées ? Le ton ne fait pas toute la musique. Contradictoire avec 50.

7. Faites du bonheur une habitude. Et pourquoi pas une routine ? Rien de plus ennuyeux qu’une habitude. On n’aurait même plus conscience d’être heureux.

10. Trouvez un emploi qui vous convient. Autrement dit décrochez la lune ou capturez le Snark. Pourvu qu’il paie, l’emploi, ça me suffit. Je ne suis pas de ceux qui croient qu’on se « réalise » dans le travail.

12. Acceptez-vous sans conditions dès aujourd’hui. Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’on peut mettre des conditions à son existence ?

13. Vous méritez mieux que ce vous croyez. Oh, le mérite, il y a des médailles pour ça. C’est toujours les autres qui déterminent notre mérite.

14. Recouvrez la liberté. Plus facile à dire qu’à faire. Et tout dépend de jusqu’à quel point on y a renoncé, à la liberté. Ça, c’est un mot dont on n’use pas sans danger. Vaudrait mieux ne pas en user, par les temps qui courent.

15. Accordez-vous chaque jour une parenthèse de plaisir. Mais le plaisir est toujours de quelqu’un ou de quelque chose. Alors quelqu’un ou quelque chose va chaque jour se mettre à notre disposition pour notre parenthèse juste quand on voudra l’ouvrir. Faut pas trop rêver.

16. Soyez prêt à investir dans vos désirs. Consommez, consommez, et consommez encore. Ça, c’est un slogan publicitaire. Et la publicité commande les désirs, elle en nie la liberté. Contradiction avec 14.

17. Demandez-vous ce qui pousse les gens à vous dire que vous les avez gravement blessés. Evitez plutôt de les blesser gravement. Et contradictoire avec 39,44 et 52.

18 = 28 = 47. L’opinion que vous avez de vous-mêmes doit être prépondérante = Donnez la priorité à l’opinion que vous avez de vous-mêmes = Fiez-vous le plus possible à vous-même. Ça va, les chevilles ne sont pas trop gonflées ? Contradictoire avec 20 et 37.

19. Soyez 100% positif un jour par semaine. N’y aurait pas du Raffarin là-dessous ? Qu’est-ce que ça veut dire être positif ? Se faire tirer le portrait ?

21. Déterminez votre propre définition de la perfection. Qui vaudra pour tout le monde ? Et puis marre, nobody is perfect.

23. Ne vous comparez à personne. En voilà un qui n’est pas contradictoire avec 20, 24 et 36.

27. Accordez de l’importance à vos décisions judicieuses. Quelle importance ? Aucune qui ne vaut d’en mesurer les conséquences.

30. Gardez le sourire quand on vous critique. Si on vous critique à juste titre, f…ez-vous de la gueule de celui qui vous critique.

33. Acceptez les compliments de bonne grâce. Faites l’effort de n’en jamais mériter.

38. Vos besoins personnels sont les plus importants. Les autres peuvent crever.

40. Dites « non » à la culpabilité. De soi ou des autres ? Là encore, je ne dois rien à personne et les autres peuvent… = 42 ?

41. Pensez que vous êtes quelqu’un d’estimable. Mais pas trop quand même.

42. Pardonnez-vous toutes vos fautes. Même celles envers les autres ? C’est quand même vachement pratique, je me demande pardon.

43. Interprétez tous les évènements de manière positive. Même votre condamnation à mort ? Pas de positif sans négatif, alors n’oubliez pas les examiner sous leurs deux faces.

45. Apprenez à résoudre vos problèmes. Pour ceux des autres, voir 37. Là, il n’y a pas besoin d’apprendre ? Il suffit de suivre ?

46. Défendez vos intérêts. Allez, tous contre tous. Apprenez que vous êtes vulnérables et apprenez à vous défendre.

48. Considérez toutes vos pensées comme acceptables. Et allez, plus besoin de morale.

49. Acceptez l’entière responsabilité de ce qui vous arrive. Même si les actionnaires de votre entreprise ont décidé que vous êtes de trop. Ça, c’est le discours de tous ceux qui jouissent du malheur des autres, qui jouissent d’exercer leur petit pouvoir. Ça, c’est une maxime de ******.

51. Demandez-vous si vous vivez par procuration. De qui ? Ça aussi, c’est une maxime de ****** qui vous intime de justifier une raison de vivre.

52. Dites et pensez du bien des autres. Ça ne mange pas de pain.

Voilà. Tizniti ne me reprochera pas de n’avoir pas bien lu cette liste.
 

tizniti

Soyons sérieux .
49. Acceptez l’entière responsabilité de ce qui vous arrive. Même si les actionnaires de votre entreprise ont décidé que vous êtes de trop. Ça, c’est le discours de tous ceux qui jouissent du malheur des autres, qui jouissent d’exercer leur petit pouvoir. Ça, c’est une maxime de ******.

51. Demandez-vous si vous vivez par procuration. De qui ? Ça aussi, c’est une maxime de ****** qui vous intime de justifier une raison de vivre.

52. Dites et pensez du bien des autres. Ça ne mange pas de pain.

Voilà. Tizniti ne me reprochera pas de n’avoir pas bien lu cette liste.

C'est ton avis et il doit etre respecté.
Certains points méritaient plus de réflexions.
Par exemple , on est un peu, responsable de ce qui nous arrive mais c'est un discours qui va à l'encontre de notre éducation qui nous enseigne que nous sommes toujours victime et c'est toujours la faute à l'autre ....Ou c'est le Mektoub.
 
Pourquoi vouloir tout l’un ou tout l’autre ? Bien sûr, nous ne sommes pas des pierres jetées par on ne sait qui, donc pour rien dans le point où elles tombent. Mais justement, suffit-il que nous ne soyons pas des pierres pour nous soyons une cause, même partielle, de tout ce qui nous arrive ? Lorsqu’un DRH choisit les salariés qu’il va licencier, sommes-nous naïfs au point de croire qu’il choisit les moins compétents de ces salariés ou ceux dont la tête ne lui revient pas ? Non, nous ne sommes pas naïfs à ce point. Nous savons très bien qu’il sélectionne avec des critères qu’il choisit ou que la direction lui a imposés. Telle production est abandonnée : Ce sont les salariés de l’atelier qui en font les frais. Dira-ton alors qu’ils sont responsables d’avoir été affectés à cet atelier, d’avoir eu la compétence pour y travailler ? Et par conséquent, responsables en partie de leur licenciement ? Un dispositif de pré-retraite est disponible : Ce sont les salariés qui ont l’âge d’en bénéficier qui font les frais. Sont-ils en partie responsables de leur licenciement à cause de leur âge ?

Comment ne pas voir d’où vient le discours qui veut que nous nous croyons totalement responsables de tout ce qui nous arrive ? Mais comment aussi croire que notre éducation nous pousse à nous croire irresponsables, à croire que tout est écrit d’avance et que nous ne sommes que des pierres jetées ça et là par un dieu insouciant ? Quand nos mères vocifèrent un « je vais te tuer », que font-elles d’autres que nous apprendre et nous rappeler que nous sommes responsables des conneries que nous faisons ? Bien sûr que nous sommes responsables de nos actes, et de nos dires, mais n’y a-t-il pas des actes et des dires que nous ne faisons ni ne disons qui suppriment notre responsabilité ? N’est-ce du même lieu que vient le discours que veut que nous croyons qu’il n’y a pas le choix ? Qui veut que nous croyions à des alternatives infernales ? Gagner moins ou travailler plus pour sauver l’emploi ; augmenter les profits des actionnaires pour assurer la croissance ; empêcher les pays pauvres de fabriquer des médicaments génériques pour sauver la recherche pharmaceutique (ça a raté) ; les fonds de pension ou plus de retraites, etc.

Ces alternatives infernales ne suppriment notre responsabilité qu’en ce qui les concerne. Elles ne suppriment pas notre responsabilité de ne pas y croire, de faire de la politique, de sortir ces alternatives du « mektoub » où ce discours les inscrit et de les mettre en politique.
 
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