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Actualités françaises
L'étonnante solution du gouvernement pour réduire les inégalités salariales hommes-femmes
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[QUOTE="mam80, post: 15626412, member: 228134"] suite et fin Pas facile. Le premier garde-fou, ce sont les élus et délégués du personnel qui doivent être tenus au courant lors des négociations et peuvent en vérifier la véracité. Le deuxième, c'est la multiplication par quatre des contrôles des entreprises. A effectif constant, la promesse risque cependant d'être difficile à tenir. Les entreprises auront aussi une "obligation de transparence". Une technique pour démontrer publiquement qu'elles prennent l'équité à cœur et leur permettre d'attirer les "talents" féminins. Elles devront donc communiquer le résultat global des différences de salaires sur leurs sites Internet et fournir les chiffres catégorie par catégorie aux élus du personnel. Exit cependant la technique du "name and shame" que défendait il y a quelques mois la secrétaire d'Etat aux droits des femmes Marlène Schiappa. Le gouvernement veut insister sur les bons élèves. Pourtant il n'est pas certain que les entreprises réagissent bien à cette nouvelle obligation, surtout les PME qui appliquent en moyenne moins bien l'égalité faute de moyens RH suffisants. Le ministère du Travail concède ne pas avoir réalisé le chiffrage du manque à gagner pour les entreprises où les écarts sont aujourd'hui importants. Confiante, une conseillère avance "l'intolérance de la société française pour ces inégalités injustifiées. Je vois mal les représentants patronaux refuser de faire cet effort, assumer qu'ils maintiendront cette inégalité, pour une question de coûts". Pourtant, on peut imaginer que les mauvais élèves réagiront comme ceux de la parité en politique : ils préfèreront payer des amendes de 1% de la masse salariale, plutôt que de mettre en place des enveloppes qui risquent de leur coûter beaucoup plus. Inspirée de celle de la Suisse, la méthode choisie est intellectuellement intéressante. Depuis 2014, le pays a déployé progressivement un logiciel d'autocontrôle, LOGIB. Mais il n'est utilisé qu'au volontariat par les sociétés. La France ira plus loin car son utilisation sera obligatoire et tout manquement assorti de sanctions. Nous serions donc un des premiers pays à être intraitable sur le résiduel inexpliqué des inégalités salariales. A titre de comparaison, le pays de l'OCDE le plus avancé, l'Islande, a préféré passer par un système de certification des entreprises respectueuses de l'égalité, pas très éloigné des certifications ISO. La méthode choisie est à l'image de nombreuses pistes de réformes portées par le gouvernement Macron : chiffrée, méthodique, l'efficacité en ligne de mire. [B]Les angles morts du projet[/B] Deux bémols cependant, le gouvernement ne profite pas de cette occasion pour renforcer les plans d'action ou accords pour l'égalité hommes-femmes en entreprise. Ils sont pourtant souvent mal rédigés et inefficaces, car les partenaires sociaux comprennent mal leur fonctionnement. Ainsi le gouvernement passe sous silence l'autre mesure des inégalités salariales hommes-femmes, les 18% entre salariés à temps plein mais de catégories ou ancienneté différentes. Il aurait aussi fallu penser aux carrières des femmes en retour de congé maternité ou aux moyens de lutter contre la culture du présentéisme qui pénalise plus durement ces dames. Sur ce point, le gouvernement se contentera de valoriser les bonnes pratiques. Il n'a pas non plus décidé de lutter contre le temps partiel des femmes qui représente 7 à 9 points d'écarts de salaires supplémentaires et reste le cheval de bataille de la CGT. Deuxième angle mort, le gouvernement n'a pas trouvé de méthode idéale pour agir dans les TPE. Ces sociétés n'ont pas l'échantillon critique de salariés et de statuts nécessaire pour comparer les hommes et les femmes. Dans ce cas, ce sera aux branches professionnelles et aux commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI) de s'en charger. Un point à préciser d'ici mi-avril. #Ministère du travail mam [/QUOTE]
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