Lettre ouverte de Ali Lamrabet au ministre des sports Moncef Belkhayat

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"Lettre ouverte au petit ministre des Sports


Monsieur Belkhayat,

Dans les Etats qui se disent respectables, un ministre quel qu'il soit, se doit de répondre à toutes les questions que lui posent les élus de la nation. En refusant de divulguer le salaire d'Eric Gerets, vous vous situez au-dessus du l'institution parlementaire et donc au-dessus du peuple avec arrogance !


Vous seriez poursuivi devant la justice à l'heure qu'il est pour diffamation. Vous avancez que nous sommes manipulés par le Polisario. Vous qui n'êtes qu'un petit ministre de la jeunesse (que vous semblez ignorer) et des Sports (que vous n'avez visiblement jamais pratiqué au regard de votre silhouette), vous piétinez sur les prérogatives de vos collègues. Alors, ou bien vous savez plus que M. Tayeb Cherkaoui, ce qui serait scandaleux pour un ministre de l’Intérieur. Ou alors vous faites de la simple propagande Makhzanienne.



Dans les pays démocratiques vous seriez rappelé à l'ordre par votre premier ministre. Vous ne seriez jamais ministre tout court. Car on ne gère pas un ministère comme une boite privé.
Les jeunes de cette terre bénie ne sont pas tous une copie conforme à ces petits fils à papa de la nouvelle ère que vous avez recruté pour votre Marketing personnel bas de gamme. Vous êtes à des années lumières des vraies préoccupations de la jeunesse marocaine qui semble avoir de plus en plus de mal à identifier même les sources de ses malheurs !



Ce que vous avez publié sur votre mur n'est que de la diarrhée verbale. Avancez des preuves de cette implication sinon fermez-la !
Mais bon, vous ne sauriez la fermer. D’abord parce que vous êtes un commercial. Un mauvais commercial, car il vous manque une qualité essentiel : l’Ecoute ! Et parce qu’il n’y a que dans cette configuration politique, où les hauts responsables sont désignés selon des critères qui nous échappent et non élus, que les gens comme vous peuvent devenir ministre d’un coup de baguette magique.


Le chemin de la liberté est long est plein d'entraves. Nous l'avons commencé et nous l’achèverons très bientôt.

Hicham Hazim, jeune marocain assoiffé de liberté."
 
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