A
AncienMembre
Non connecté
200.000 Français sévèrement atteints d’une nouvelle hépatite, la Nash
C’est le premier bilan national de cette pathologie du foie due à une alimentation déséquilibrée, qui fait repartir à la hausse le nombre de greffes.
Par Pierre Kaldy
Publié le 14 juin 2020 à 17:25,
La Nash est maintenant la troisième cause de greffe hépatique en France, derrière la cirrhose alcoolique et le cancer.
Si vous êtes un homme d’âge mûr, avec du ventre et hypertendu ou diabétique, vous avez un risque nettement plus élevé de présenter une forme avancée d’une hépatite appelée Nash, révèle une première enquête épidémiologique au niveau national. Apparue dans le sillage de l’épidémie d’obésité et de diabète provoquée par la malbouffe et l’excès de sucre, la Nash (acronyme anglais de stéatohépatite non alcoolique) est une inflammation lente et silencieuse du foie qui finit par présenter les mêmes lésions que celles provoquées par l’excès d’alcool.
En France, plus de 200.000 personnes présenteraient une forme sévère de cette hépatite, selon l’évaluation faite à partir de plus de 100.000 participants à la cohorte Constance lancée en 2012 par l’Inserm. «Ces personnes sont à un stade cirrhotique ou pré-cirrhotique, ce qui les expose à un risque élevé de défaillance du foie voire de cancer», précise Lawrence Serfaty, hépatologue au CHU de Strasbourg et responsable de ce travail publié début mai dans
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 73% à découvrir.
C’est le premier bilan national de cette pathologie du foie due à une alimentation déséquilibrée, qui fait repartir à la hausse le nombre de greffes.
Par Pierre Kaldy
Publié le 14 juin 2020 à 17:25,
La Nash est maintenant la troisième cause de greffe hépatique en France, derrière la cirrhose alcoolique et le cancer.
Si vous êtes un homme d’âge mûr, avec du ventre et hypertendu ou diabétique, vous avez un risque nettement plus élevé de présenter une forme avancée d’une hépatite appelée Nash, révèle une première enquête épidémiologique au niveau national. Apparue dans le sillage de l’épidémie d’obésité et de diabète provoquée par la malbouffe et l’excès de sucre, la Nash (acronyme anglais de stéatohépatite non alcoolique) est une inflammation lente et silencieuse du foie qui finit par présenter les mêmes lésions que celles provoquées par l’excès d’alcool.
En France, plus de 200.000 personnes présenteraient une forme sévère de cette hépatite, selon l’évaluation faite à partir de plus de 100.000 participants à la cohorte Constance lancée en 2012 par l’Inserm. «Ces personnes sont à un stade cirrhotique ou pré-cirrhotique, ce qui les expose à un risque élevé de défaillance du foie voire de cancer», précise Lawrence Serfaty, hépatologue au CHU de Strasbourg et responsable de ce travail publié début mai dans
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 73% à découvrir.