À l’heure où nous parlons, la situation dans les universités est proche du désastre

mam80

la rose et le réséda
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Le Premier ministre et le ministre de l’Enseignement supérieur ont récemment lancé une grande concertation pour évoquer les avancées sur le plan de la vie étudiante. Les organisations étudiantes de gauche ont toutes été invitées, contrairement aux organisations représentatives de droite qui ont été écartées.
À l’heure où nous parlons, la situation dans les universités est proche du désastre. Nos dirigeants, depuis des années, ne savent que nous proposer une fuite en avant qui nous enfonce chaque jour un peu plus dans un puits sans fond.
Le résultat d’années de gestion hasardeuse et d’un manque de vision globale nous amène à constater chaque jour un peu plus que l’université française n’est plus que l’ombre d’elle-même : filières bouchées, amphithéâtres surchargés, diplômes au rabais et taux d’échec alarmant.
C’est l’honneur de la France que de proposer un enseignement supérieur quasiment gratuit, mais l’université ne doit pas être un dû. L’université doit servir un projet national, elle doit s’adapter aux réalités économiques pour que chaque jeune puisse trouver un travail à la sortie de ses études. Le pays a besoin d’une vision stratégique de l’enseignement supérieur, il doit identifier et promouvoir les filières d’avenir, limiter les filières à désillusion et transmettre le goût de l’effort.
Comment expliquer, à l’heure où la France traverse un déclin économique sans précédent, où le chômage touche près de dix millions de personnes et où, chaque année, 300.000 emplois ne trouvent pas preneur, que la seule réponse apportée soit l’augmentation toujours plus grande des effectifs.
En effet, les filières surchargées concernent plus particulièrement les facultés de psychologie et de STAPS. Ce n’est pas un euphémisme de dire que ces filières ne sont rien de moins que des usines à chômeurs et que cette augmentation des effectifs se fait en dépit de tout bon sens, sans aucune évaluation de l’efficacité de ces programmes diplômants et, surtout, de la demande.

La liberté d’étudier inconditionnelle est, dans certains cas, contraire à l’intérêt général. Est-ce favorable à l’intérêt général de permettre à des centaines de milliers d’étudiants de se lancer dans des études qui n’aboutiront, au final, à rien ?


Cela n’entraîne, pour ces étudiants, que désillusion, déclassement et sentiment d’abandon.

La solution, tout le monde la connaît, mais personne n’ose l’appliquer.
En effet, l’hégémonie de l’extrême gauche dans l’enseignement supérieur empêche toute avancée sur le sujet. C’est un poison lent et insidieux qui corrompt toute velléité de mérite personnel au prix d’un nivellement par le bas et d’une médiocratie revendiquée par ces associations.

La sélection dans les universités est la réponse.

Il n’y a pas de moyen plus méritocratique de récompenser l’effort et de faire de futurs citoyens des acteurs volontaires et dynamiques d’une destinée commune.

Qu’importe votre situation financière, géographique ou culturelle, seuls vos mérites rendront compte de votre valeur.

http://www.bvoltaire.com/selection-universites-ne-etre-tabou/?mc_cid=29ccb76748&mc_eid=fc20a6a4fe


mam
 
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