Décédé en Angleterre, l’Algérien Lamine Ouabri ne sera pas incinéré et sera finalement enterré à Londres, son épouse d’origine indienne ayant fini par accepter, sur insistance de la famille et des amis du défunt, d’enterrer son mari en Angleterre.
Le jeune Algérien de 36 ans aurait péri dans un accident de la circulation. Son épouse de confession hindoue avait envisagé dans un premier temps d’incinérer son corps suivant le rituel hindou. Il n’a pas fallu plus pour alerter ses amis et sa famille ainsi qu’une partie de la communauté algérienne établie en Angleterre et des internautes, qui ont réclamé que le corps du défunt soit enterré suivant le rituel musulman, chez lui en Algérie.
Des amis du défunt rejoints par des Algériens établis en Angleterre ont organisé, hier lundi, un énième sit-in devant le lieu de travail de l’épouse, avocate de profession, pour l’interpeller à ce sujet.
La mobilisation s’est aussitôt organisée également sur les réseaux sociaux. Ainsi, une campagne de collecte de fond a été lancée par des internautes sur la plateforme en ligne GoFundMe.
L’opération aurait permis de collecter 31 000 livres sterlings (34 000 euros) dont une partie devait couvrir les frais de l’avocat engagé pour empêcher l’acte de crémation.
L’autre partie devait servir à payer les frais de rapatriement à travers la location d’un avion privé en raison de la fermeture des frontières entre l’Algérie et le Royaume-Uni à cause de la pandémie du Covid-19.
L’annonce de son enterrement en Angleterre chamboule tout, d’autant que l’épouse du défunt affirme qu’elle s’est engagée avec lui dans un mariage avec des « documents officiels » prouvant son identité. Des amis à son mari ont laissé entendre que le mariage aurait été contracté avec de « faux papiers ».
Sa mère, inconsolable : « J’en ai le cœur meurtri ! »
En Algérie, ses parents qui n’ont pas revu leur fils Omar depuis 15 ans, sont éplorés. Ils conjurent l’épouse de leur fils pour leur restituer la dépouille et lancent un appel aux autorités du pays pour les aider à rapatrier le corps.
« Je demande aux hautes autorités algériennes de nous aider à rapatrier (la dépouille de) mon fils pour l’enterrer ici en Algérie. C’est notre enfant et celui de l’Algérie », conjurait, le 26 septembre dernier, le père au micro d’El Bilad TV.
Il brandit avec son épouse deux pancartes sur lesquelles on peut lire un message adressé directement à l’épouse de leur défunt fils. « S’il vous plaît, Khyati Joshi (c’est son nom, Ndlr) aidez-nous à voir le corps de notre défunt fils. Aidez-nous à l’enterrer en Algérie. Vous, seule, pouvez nous aider ! » conjurent les parents.
La mère en pleurs implore l’épouse de laisser enterrer son fils aux côtés de sa grand-mère ainsi qu’il l’avait souhaité. « S’il te plait Khyati laisse-moi voir mon fils, j’en ai le cœur meurtri », supplie-t-elle, inconsolable.
L’épouse a fini par accepter de ne pas incinérer le corps, au grand soulagement des amis londoniens du défunt, il reste à savoir quelle sera la réaction de sa famille après l’annonce de l’enterrement de leur fils en Angleterre et non pas en Algérie comme elle réclame.
www.tsa-algerie.com
Le jeune Algérien de 36 ans aurait péri dans un accident de la circulation. Son épouse de confession hindoue avait envisagé dans un premier temps d’incinérer son corps suivant le rituel hindou. Il n’a pas fallu plus pour alerter ses amis et sa famille ainsi qu’une partie de la communauté algérienne établie en Angleterre et des internautes, qui ont réclamé que le corps du défunt soit enterré suivant le rituel musulman, chez lui en Algérie.
Des amis du défunt rejoints par des Algériens établis en Angleterre ont organisé, hier lundi, un énième sit-in devant le lieu de travail de l’épouse, avocate de profession, pour l’interpeller à ce sujet.
La mobilisation s’est aussitôt organisée également sur les réseaux sociaux. Ainsi, une campagne de collecte de fond a été lancée par des internautes sur la plateforme en ligne GoFundMe.
L’opération aurait permis de collecter 31 000 livres sterlings (34 000 euros) dont une partie devait couvrir les frais de l’avocat engagé pour empêcher l’acte de crémation.
L’autre partie devait servir à payer les frais de rapatriement à travers la location d’un avion privé en raison de la fermeture des frontières entre l’Algérie et le Royaume-Uni à cause de la pandémie du Covid-19.
L’annonce de son enterrement en Angleterre chamboule tout, d’autant que l’épouse du défunt affirme qu’elle s’est engagée avec lui dans un mariage avec des « documents officiels » prouvant son identité. Des amis à son mari ont laissé entendre que le mariage aurait été contracté avec de « faux papiers ».
Sa mère, inconsolable : « J’en ai le cœur meurtri ! »
En Algérie, ses parents qui n’ont pas revu leur fils Omar depuis 15 ans, sont éplorés. Ils conjurent l’épouse de leur fils pour leur restituer la dépouille et lancent un appel aux autorités du pays pour les aider à rapatrier le corps.
« Je demande aux hautes autorités algériennes de nous aider à rapatrier (la dépouille de) mon fils pour l’enterrer ici en Algérie. C’est notre enfant et celui de l’Algérie », conjurait, le 26 septembre dernier, le père au micro d’El Bilad TV.
Il brandit avec son épouse deux pancartes sur lesquelles on peut lire un message adressé directement à l’épouse de leur défunt fils. « S’il vous plaît, Khyati Joshi (c’est son nom, Ndlr) aidez-nous à voir le corps de notre défunt fils. Aidez-nous à l’enterrer en Algérie. Vous, seule, pouvez nous aider ! » conjurent les parents.
La mère en pleurs implore l’épouse de laisser enterrer son fils aux côtés de sa grand-mère ainsi qu’il l’avait souhaité. « S’il te plait Khyati laisse-moi voir mon fils, j’en ai le cœur meurtri », supplie-t-elle, inconsolable.
L’épouse a fini par accepter de ne pas incinérer le corps, au grand soulagement des amis londoniens du défunt, il reste à savoir quelle sera la réaction de sa famille après l’annonce de l’enterrement de leur fils en Angleterre et non pas en Algérie comme elle réclame.
L’histoire rocambolesque d’un Algérien décédé en Angleterre
Un Algérien décédé en Angleterre a échappé à l’incinération, après la mobilisation de sa famille, de ses amis, d’une partie de la communauté algérienne au Royaume-Uni.
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