l'Hopital de Clermont épinglé pour maltraitances

mam80

la rose et le réséda
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<Oise : l’hôpital de Clermont épinglé pour maltraitance

«Conditions d’accueil des patients indignes », « maltraitance »…

Un rapport confidentiel de l’inspection générale des affaires sociales (Igas), dont notre journal a pu prendre connaissance, critique violemment le fonctionnement de l’hôpital psychiatrique de Clermont, dans l’Oise, l’un des dix plus grands hôpitaux de France dans sa spécialité.

Ce document de 220 pages rédigé à la fin 2010 n’a jamais été publié, par crainte, nous dit-on, de l’impact social qu’il aurait pu avoir — l’établissement étant l’un des principaux employeurs de la région. Depuis, quelques mesures ont été engagées pour tenter de corriger certains « dysfonctionnements » épinglés par les experts. En mai dernier, notamment, la directrice a été forcée au départ. Mais, comme le soulignent les familles des patients et le directeur de l’établissement lui-même (lire ci-dessous), l’essentiel reste à faire. Trois points principaux émergent de ce document.

Des faits avérés de « maltraitance institutionnelle ».
Ils sont dus notamment à la grande vétusté des bâtiments.
« Dans un pavillon, par ailleurs sordide, les plafonniers centraux [des chambres] sont allumés vingt-quatre heures sur vingt-quatre, pratique que la Cour européenne des droits de l’homme a jugé en 1984 contraire à l’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme. »
Dans la même unité, « pas de sanitaires dans les chambres […],
des WC situés dans la salle de bains, qui est fermée à clé la nuit, ce qui oblige les patients à utiliser un seau hygiénique », relève l’Igas.

Des « pratiques soignantes défaillantes » et des protocoles thérapeutiques pas toujours réévalués.
L’état physique et vestimentaire des patients (parfois en « guenilles »), l’enfermement « en permanence » pratiqué dans certains services (malgré un parc très vaste) sont également mis en cause dans le rapport.
« Tout celà ne peut être qualifié d’ordinaire de la psychiatrie, mais relève d’une mauvaise prise en charge, d’un abandon des malades », précise l’enquête.

Le rapport n’épargne pas non plus les médecins. « Assiduité trop faible », « absences non justifiées », « laxisme », égrène l’Igas, qui estime « le temps perdu médical à l’équivalent de 24 postes de médecin »

L’établissement ne se résume toutefois pas au pire.
L’Igas le rappelle aussi dans son rapport, citant des « services de très grande qualité », comme l’unité récente de Compiègne.
Une maison d’accueil spécialisée (MAS) ultramoderne de 60 places a ouvert le 2 novembre, près de Clermont. Elle accueille des patients dont certains étaient jusqu’alors hospitalisés dans les pavillons « indignes ».

http://www.leparisien.fr/oise-60/oi...ngle-pour-maltraitance-10-11-2011-1712262.php>

Je n'en reviens toujours pas.....
mam
 
encore un titre ambigu, destiné à affoler la population en une periode difficile

"l'hôpital de Clermont " ! Les pauvres citoyens de la ville sont-ils condamnés à se faire soigner dans des établissements privés ?

à bien relire, il s'agit "d'un" centre, celui de psychiatrie. En la matière toute la France est en deficit . Le secteur public manque cruellement de spécialistes dans un domaine déjà en retard auquel vient se greffer le manque de personnel et les moyens de réfection

ne pas s'affoller, là où ils sont les malades bénéficient du minimum, peut-être, mais sont soignés
 

Ludymilla

Chuut ! c'est un secret !
VIB
ne pas s'affoller, là où ils sont les malades bénéficient du minimum, peut-être, mais sont soignés

Soignés ...OK peut être. Mais la prise en charge des personnes déficientes, psy, ou autre handicap, ne se fait pas qu'à coup de médoc.

Il n'y a qu'à voir dans certains I.M.E avec des enfants déficients moyens ou sévère, c'est juste horrifiant la façon dont certains, heureusement pas tous, éducateurs leur parlent ou parlent d'eux.

Plus j'avance dans le social, plus je me dis que franchement, certaines personnes n'ont rien à y faire.

N'oublions pas que ces personnes sont dites "vulnérables", et qu'il y a des lois qui les protègent.... normalement.
 
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