Le cas de Rockefeller est le plus éloquent en la matière et dispense de tout commentaire : La restauration du château de Versailles et du Jardin des plantes, endommagées lors des deux guerres mondiales du XX e siècle, ont grandement contribué à bonifier l’image de la famille.
Il en est de même des fondations philanthropiques américaines et les naufragés de la vie. Ainsi la mobilisation de Bill Gates et de 20 milliardaires face à 30 pour cent de la population américaine au-dessous du seuil de la pauvreté a quelque peu atténué la dureté du capitalisme financier américain avec son cortège de délocalisation, de déréglementation, générateur de l’implosion du tissu social, du développement du chômage structurel et de l’extension du domaine de l’exclusion sociale.
Au début de la démocratie américaine, des obligations civiques étaient rattachées à la richesse. Les riches familles, établies depuis plusieurs générations dans leur communauté, se reconnaissaient le devoir de libéralité envers elle, la gratifiant d’hôpitaux, d’écoles, de bibliothèques, de monuments et de parcs.
Carnegie, Rockefeller, Ford, ou Soros, ont développé une philanthropie d’influence libérale, soucieuse de gommer –c’est contradictoire- les excès du capitalisme. Cette tradition de générosité peu à peu disparue qui semble donc retrouver une certaine vigueur
L’initiative de quelques milliardaires suffira-t-elle a endigué l’avarice «des ploutocrates américains motivés par leur obsession de figurer dans la liste des 400 américains les plus riches fabriquée par la revue Forbes» ?
La philanthropie pour contourner l’impôt
En France à ce jour, aucun riche homme d’affaires n’a signé «la promesse de don». La tradition philanthropique française n’a jamais été très vivace, au contraire de sa tradition dynastique: les «ils de» héritent des entreprises familiales, contribuant à créer une «caste des riches» comme l’ont montré les travaux des sociologues Michel et Monique Pinçon.
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http://reseauinternational.net/lhum...blanchiment-de-la-delinquance-commerciale-44/
Il en est de même des fondations philanthropiques américaines et les naufragés de la vie. Ainsi la mobilisation de Bill Gates et de 20 milliardaires face à 30 pour cent de la population américaine au-dessous du seuil de la pauvreté a quelque peu atténué la dureté du capitalisme financier américain avec son cortège de délocalisation, de déréglementation, générateur de l’implosion du tissu social, du développement du chômage structurel et de l’extension du domaine de l’exclusion sociale.
Au début de la démocratie américaine, des obligations civiques étaient rattachées à la richesse. Les riches familles, établies depuis plusieurs générations dans leur communauté, se reconnaissaient le devoir de libéralité envers elle, la gratifiant d’hôpitaux, d’écoles, de bibliothèques, de monuments et de parcs.
Carnegie, Rockefeller, Ford, ou Soros, ont développé une philanthropie d’influence libérale, soucieuse de gommer –c’est contradictoire- les excès du capitalisme. Cette tradition de générosité peu à peu disparue qui semble donc retrouver une certaine vigueur
L’initiative de quelques milliardaires suffira-t-elle a endigué l’avarice «des ploutocrates américains motivés par leur obsession de figurer dans la liste des 400 américains les plus riches fabriquée par la revue Forbes» ?
La philanthropie pour contourner l’impôt
En France à ce jour, aucun riche homme d’affaires n’a signé «la promesse de don». La tradition philanthropique française n’a jamais été très vivace, au contraire de sa tradition dynastique: les «ils de» héritent des entreprises familiales, contribuant à créer une «caste des riches» comme l’ont montré les travaux des sociologues Michel et Monique Pinçon.
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