Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Société
Bien-être et Santé
L’hypnose, une pratique bien implantée à l’hôpital
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="mam80, post: 15636365, member: 228134"] suite Les enfants sont particulièrement susceptibles à cette hypnose conversationnelle, loin de la transe formelle où le patient, assis ou couché, semble dormir. Pour les douleurs chroniques, les enfants peuvent apprendre l’autohypnose afin de se replacer tout seuls dans cet environnement rassurant où la douleur ne joue pas le même rôle. [B]Un personnel sensibilisé aux effets bénéfiques de l’hypnose[/B] À l’autre bout du spectre de l’âge, le Dr Marie Floccia a commencé à utiliser l’hypnose dès sa validation pour les douleurs chroniques, en 2009. «Même au sein de la formation que j’ai suivie, certains étaient persuadés que cela ne fonctionnerait pas sur des patients âgés qui perdent la vue, l’ouïe et la mémoire, se souvient le Pr Floccia. Pourtant, rapidement, j’ai pu l’étendre à ces patients aussi, y compris pour des douleurs aiguës liées aux soins et pour prévenir les troubles du comportement.» Son impulsion de départ a été nourrie par la motivation d’une infirmière - alors en gériatrie dans le service de long séjour - qui ne voulait plus entendre les patients l’accueillir d’un «qu’est-ce que vous allez encore me faire comme misères?». Désormais, leur douche se fait sous une cascade tropicale à Tahiti, pour le plus grand plaisir des patients et le confort des soignants qui n’ont plus à gérer l’anxiété que peuvent générer même les soins les plus simples, surtout lorsque la démence crée une confusion permanente. «Pour ces patients, qui passent d’un univers où ils ont 5 ans à un autre où ils en ont 90, nous faisons des voyages entre l’hypnose formelle et la transe conversationnelle», souligne le Dr Floccia. Les effets peuvent être maintenus grâce à des ancrages, en particulier visuels, mais aussi avec toute une équipe qui doit adopter le même langage. «À la fin de l’année 2018, 100 personnes - de cadre à aide-soignant - sur les 400 de notre pôle gériatrie auront été spécifiquement formées à l’utilisation de l’hypnose pour la prise en charge des douleurs aiguës, des douleurs induites par les soins et pour la prévention des troubles du comportement.» Dans le service du Pr Tran, 15 à 20 personnes sont formées chaque année - pour l’instant uniquement médecins et infirmières -, mais l’ensemble du personnel s’est sensibilisé aux effets bénéfiques de l’hypnose sur le fonctionnement du service et participe à sa mise en place. Si les services où l’hypnose est entrée sont souvent rapidement convaincus de ses bénéfices, elle fait parfois encore l’objet d’une certaine réticence, qui repose encore largement sur la méconnaissance de cette pratique mais également sur le manque de données scientifiques sur ses effets. Il est en effet difficile d’établir un placebo de l’hypnose ou de définir le profil d’un groupe témoin selon les critères habituels des études randomisées. Un rapport de l’Inserm avait permis de confirmer son intérêt démontré dans certaines indications, en regrettant la faiblesse des données pour de nombreuses applications apparemment intéressantes. [B]Hypnose et chirurgie: un savoir-faire ressuscité[/B] Première intervention chirurgicale sous hypnose: une mastectomie droite réalisée en 1829! Réalisée par le chirurgien Jules Cloquet, elle se fait sous un «sommeil magnétique» induit par le Dr Chapelain, encore sous l’influence des théories du magnétisme animal de Mesmer alors que le terme d’hypnose était apparu en 1819. En 1846, l’apparition de l’éther et du chloroforme met un terme à l’usage de l’hypnose en chirurgie. L’hypnose entre alors dans son développement psychothérapeutique et spectaculaire, l’hypnoanalgésie continuant à être utilisée par certains médecins pour atténuer certaines douleurs chroniques. L’hypnose chirurgicale revient sur le devant de la scène avec le Dr Marie-Élisabeth Faymonville qui, au CHU de Liège, met au point un protocole d’hypnosédation associant hypnose et sédation consciente pour certaines interventions, dès 1991. .../... [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Société
Bien-être et Santé
L’hypnose, une pratique bien implantée à l’hôpital
Haut