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Libéré mais pas encore libre. (Tunisien)
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[QUOTE="Angad1, post: 9582004, member: 245611"] Je suis resté assis la pendant trois heures encaissant les salves de coups les unes après les autres 6 équipes en tout sont passées sur mon corps pétrifié de douleur. A chaque ouverture de porte je voyais la faucheuse me sourire. A chaque ouverture de porte je m’en voulais d’être né tunisien car la question « c’est lui le tunisien ? » était devenu synonyme de beigne raclé. A chaque ouverture de porte j’espérais que le gars qui frappera (car il frappera) n’éprouve rien, que ce soit des coups automatiques et non des coups sadiques. Dans ce commissariat j’ai compris que les plus humains d’entre eux sont ceux qui sont vraiment cruels car les autres ne sont que machines. Que des engins mécaniques des appareils de torture des instruments de mort. Voila la dernière équipe qui entre ! L’un d’eux se retourne vers moi et me dit « c’est toi le fils de madame bouguira ?? » J’ai compris qu’il était mon sauveur. Il leur dit « ca mère est médecin Je la connais Elle est très inquiète Elle est diabétique ». Les larmes ruissellent le long de mon visage. Je ne suis plus. Je pense a l’état de mes proches ne sachant ce qu’il m’arrive. Il leur dit que je fais également médecine que je suis en 5eme année que je ne suis pas un gars à problèmes pensant alléger ma sentence. Un de ceux assis a mon chevet se lève alors et me dit tu fais médecine ? Je lui réponds que oui. Il se mord la lèvre, hésite, se retourne la langue et me donne un coup de poing en plein estomac « Ceux qui font médecine ne filment pas les policier! Tu mens! Toi tu n’es rien tu es un moins que rien même! Tu ne peux même pas avoir eu le bac!» L’autre (le gentil) l’arrête le pousse en dehors de la salle et leur demande de ne plus me frapper. Il revint après avec une bouteille d’eau et mis un policier à coté de moi pour me protéger. Les coups se sont arrêté a ce moment la. Mais certaines choses sont peut être pire que les coups. Leurs mots sont parfois plus dures qu’un coup de poing, leurs ricanements plus dégradant qu’une gifle. Je les entends encore me répéter qu’ils m’enlèveront mon pantalon que je dormirai en jupe que sous prétexte que je suis blond que je plairai beaucoup au gars de bouchoucha…. [/QUOTE]
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